Mémoire portant sur l’exportation de champagne
INTRODUCTION
Diverses occasions s’offrent à nous pour faire la fête : les festivités de fin d’année, les anniversaires, les célébrations de noces, une promotion, une pendaison de crémaillère et beaucoup d’autres encore. En règle générale, une fête réussie réunit les ingrédients suivants : les convives, l’ambiance, la musique, la nourriture et les boissons. Ce dernier facteur nous intéresse particulièrement. En effet, une variété de boissons est généralement proposée, allant des boissons hygiéniques aux boissons alcoolisées. Ces dernières englobent les vins, les bières et les cocktails. Mais indéniablement, pour donner du cachet à la fête ou « pour marquer le coup », à un moment donné, on sert du vin mousseux, plus communément appelé champagne. Breuvage exquis par excellence, il symbolise la célébration et la joie. Toutefois, les gastronomes s’accordent à penser que le champagne se sert au moment du dessert.
Le champagne peut également constituer un présent somptueux aussi bien pour le plaisir d’offrir que pour affirmer l’expression de la reconnaissance. D’après le site web Vin-et-Bulles.fr, le champagne est le Vin de l’amitié…, Vin de la Réussite si l’on se réfère au prix que l’on remet aux vainqueurs d’épreuves sportives ou de tournois de jeux de société.
Si historiquement, le champagne fut produit en France, ses amateurs se répertorient sur toute la planète. Mondialement apprécié, il est d’usage de porter un toast lorsqu’on le déguste. Toutefois, l’utilisation du champagne nous révèle divers anecdotes de par le monde. En Angleterre, dans la première partie du XIXème siècle, le champagne fut utilisé pour…le cirage. On disait aussi que Marilyn Monroe, célèbre actrice des années 50, eut le caprice de faire remplir sa baignoire de champagne de marque et que 350 bouteilles furent sacrifiées pour satisfaire cette lubie. Mais l’usage de ce mousseux ne s’arrête pas là. En cuisine, on peut l’employer aussi à la composition de certains mets raffinés tels que le suprême d’écrevisses au champagne ou la fameuse tortue au champagne. En 1755, François Massialot, chef français ayant servi comme chef de cuisine à divers personnages illustres, publia Les soupers de la Cour. 90% des préparations proposées furent à base de vin et une fois sur quatre, les recettes nécessitaient l’utilisation du champagne. Par ailleurs, en matière de santé, celui-ci est dit incontestablement le plus inoffensif de tous les vins. Il a l’avantage de pouvoir être consommé à tout moment de la journée sans aucune précaution particulière. Néanmoins, sa consommation observe certains usages s’apparentant presque à des rites dont voici certains exemples :
-
Il est considéré comme un manque de tact de mettre une bouteille de champagne dans un seau portant le nom d’une marque concurrente.
-
Une incorrection dans le service de la bouteille est de cacher l’étiquette en l’emmaillotant comme un nouveau-né. Cette pratique est observée dans les établissements de nuit qui essaient de cacher que le prestige de la bouteille servie n’est pas en rapport avec le prix qu’ils proposent.
-
On considère comme de l’ignorance que d’user du moser, petit fouet ou batteur en argent ou en cristal, pour agiter le champagne dans sa coupe afin d’en réduire l’effervescence.
Selon Alfred Gratien, fondateur de la maison de champagne du même nom : « J’ai toujours pensé que le champagne devait être au vin ce que la haute couture est à la mode. » Cela résume tout un esprit de raffinement et d’élégance que l’on accorde au champagne, traduisant par la même occasion un environnement mondain où évolue la plupart des amateurs de ce vin mousseux.
Ce qui nous amène à en déduire que le champagne, boisson mondialement connue et consommée, fait l’objet d’un commerce florissant. En conséquence, exportation pour la France, importation pour les autres pays. Selon les informations publiées sur site web Wikipédia, il existe 284 maisons de négoce en vin de Champagne dont 12 grands groupes. A l’approche des festivités de fin d’année, tous les acteurs essaieront de tirer leur épingle du jeu aussi bien pour l’exportation que pour la vente locale. Tout un processus est alors engagé pour la réalisation de cette transaction. Cela implique le conditionnement, l’envoi, la disponibilité des produits sur le marché. A cela s’ajoute l’assurance d’une bonne conservation des produits pour l’export. Toute production de champagne est régie par une règlementation précise et chaque maison possède sa spécificité dans la gamme de produits qu’elle met à la disposition de ses consommateurs. On observera toutefois que selon la taille et la notoriété de la maison, des différences sur les domaines de la production mais aussi de la commercialisation existent.
Le choix du thème : « L’exportation de champagne », est justifié par son apport dans la vie sociale, non seulement en France mais également hors Hexagone. Un vin qui sous-entend un niveau de vie élevé et une convivialité au sein de la mondanité. L’exportation de vins spiritueux français a connu une hausse de 12% durant les neuf premiers mois de l’année 2011, d’après les dires du journal Les Echos, cité par le site web Le Figaro.fr à la date du 18 novembre 2011 appuyant ainsi son rôle dans l’économie française. Prouvant ainsi notre valorisation d’un produit français à notoriété mondiale, nous fondons aussi notre intérêt sur les retombées socio-économiques de la consommation du champagne dans le pays.
Le présent document a pour vocation de contribuer à :
-
Une étude synthétique sur le champagne et sa commercialisation hors Métropole,
-
Mettre en pratique les acquis théoriques se rapportant à l’analyse d’un sujet donné,
-
Démontrer l’importance d’un produit du terroir d’une région, synonyme de fierté aussi bien pour les habitants que pour la France entière.
Pour mener à bien cette étude, nous la diviserons en trois parties distinctes :
-
En première partie, nous exposons l’origine du champagne, son procédé de fabrication, les différents champagnes qui existent. Nous y verrons également la production en France ainsi que l’exportation dans le monde.
-
La deuxième partie est consacrée à l’étude de cas, respectivement : le groupe Pernod-Ricard et la maison François Vallois.
Pour l’élaboration de cette partie, les questions suivantes se posent à nous :
-
Bien que le groupe Pernod-Ricard et la maison François Vallois produisent tous les deux du champagne, ont-ils tous les deux les même procédés de fabrication ?
-
Comment abordent-ils chacun leur marché ? Ont-ils la même clientèle ?
-
Quelles sont les difficultés auxquelles ils font face ?
Nous y signalerons également la présence de la concurrence. De nouvelles interrogations surgissent :
-
Comment la concurrence se démarque ?
-
Au niveau du marché, en termes économiques et en termes de crédibilité, que représente la concurrence qui verse dans la contrefaçon ?
-
Enfin, en troisième partie, nous apportons des solutions aux problématiques soulevées dans la partie précédente.
La détection de toutes les anomalies ou tous les signes anormaux permet de poser un bon diagnostic : clair et précis. La mise en évidence des failles détectées nous permettra de procéder à l’élaboration d’une ou plusieurs stratégies percutantes pour attaquer le mal à la racine. Or, cette démarche ne peut avoir lieu sans un plan de recherche bien établi.
Dans le cas qui nous intéresse, à savoir : « l’exportation du champagne », la méthodologie suivante doit être appliquée :
-
la recherche de données secondaires
-
la détermination de stratégies suite à l’interprétation des données existantes.
La recherche de données secondaires
Les données secondaires sont celles que l’on recueille auprès de différentes sources. Pour notre étude, elles seront collectées essentiellement sur internet mais aussi à partir de diverses documentations telles que les magazines. Elles consisteront au recueil des informations sur l’historique du champagne, son origine, sa zone de production, les procédés de fabrication, sa consommation aussi bien locale qu’internationale.
Pour l’étude de cas, la même méthode sera appliquée. Les informations seront collectées auprès des sites web des deux acteurs, à savoir le groupe Pernod-Ricard et la maison de champagne François Vallois. On procèdera à la présentation des ces deux entités (taille de l’entité, nombre d’années d’existence, nombre de personnel employé, etc…), leurs spécificités, leurs produits (combien de sortes de champagnes, conditionnement des champagnes, etc…), leurs modes de commercialisation sur le marché français et sur le marché international.
Pour l’étude de la concurrence, le procédé reste le même quant aux informations à collecter.
La détermination de stratégies
La détermination des problématiques étant posées grâce aux études préalablement établies par la recherche de données secondaires, nous serons en mesure d’analyser et d’interpréter les informations recueillies. Cette démarche nous permettra de proposer les réponses adéquates aux situations existantes.
Mémoire de fin d’études de 58 pages.
€24.90