Mémoire portant sur l’hallucination dans les démences: Quel traitement?
Mémoire portant sur l’hallucination dans les démences-Quel traitementHALLUCINATION DANS LES DEMENCES. QUEL TRAITEMENT ?
Sommaire
II. Situation d’appel : Cas clinique de Mme M 3
B. Questionnaire acteur de terrain 6
V. Discussion autour de la banque de données bibliographiques 9
A. Les pathologies psychiatriques chez la personne âgée 9
2. Suicide et comportements préjudiciables. 9
5. Mécanismes de défenses chez les personnes âgées 10
B. Prise en charge de la démence : efficacité de la prise en charge pluridisciplinaire 10
« Symptômes comportementaux et psychologiques des démences : aspects cliniques » 14
VIII. Conclusion et perspectives 17
X. Références bibliographiques 19
I.Introduction
Mme M. souffre de troubles de comportement accompagnés d’hallucinations à prédominance visuelle.
L’hallucination peut être définie comme une mauvaise perception visuelle dont le caractère irréel du sujet/objet observé n’est pas distinct. Il s’agit généralement de confusions et/ou de déformations d’objets inertes ou animés1.
Symptôme caractéristique de la démence, notamment la démence à corps de Lewy, les études montrent que 25% des patients atteints de démence souffrent également d’hallucinations. Il apparaît en outre qu’il existe une corrélation entre l’installation de dépression et l’apparition des hallucinations qui constitue la première cause d’admission en institution.
Il est alors intéressant de voir comment a été effectué la prise en charge de Mme M tout en faisant un état bibliographique des pathologies psychiatriques de la personne âgée afin de pouvoir spéculer sur le traitement de l’hallucination dans les démences suite à l’entretien effectué avec un acteur sur le terrain et l’analyse d’article.
II.Situation d’appel : Cas clinique de Mme M
A.Présentation du patient
Mme M. âgée de 77ans, célibataire et sans enfants souffre d’une démence de type Alzheimer. Elle a été adressée dans un service de médecine gériatrique par son médecin traitant suite à des troubles de comportement et des hallucinations à prédominance visuelle.
Subséquemment à l’introduction de l’inhibiteur d’Acétylcholinestérase (Exelon) en hôpital de jour gériatrique, les troubles du comportement ont été majorés.
B.Mode de vie
Etant célibataire et sans enfants, la patiente vit seule avec son frère dans leur ferme.
Mme M. a été adressée par son médecin traitant à l’hôpital de jour gériatrique le 05 Juillet 2013 pour troubles psycho-comportementaux à types d’idées délirantes, d’hallucinations ainsi que de déambulations diurnes et nocturnes.
C.Antécédents
Les antécédents médicaux de la patiente sont :
- hypertension artérielle
- diabète insulinodépendant
- BPCO
- démence de type Alzheimer
- cholécystectomie
- cure de canal carpien
Actuellement, sont traitement comporte du :
- Stagid 700mg à prendre 3 fois par jour
- Bisoprolol à raison de 10mg par jour
- Hyperium à 1m par jour
- Lansoprazole pour une dose de 15mg par jour
- 2 bouffées de Seretide par jour
- 1 comprimé de Stilnox au coucher
D.Diagnostic
Après l’interrogatoire de la famille et vu ses antécédents, la patiente Mme M.ne présente pas d’ancien antécédent d’ordre psychiatrique.
Par ailleurs, l’état nutritionnel de la patiente est correct.
L’évaluation cognitive verbale de la patiente Mme M. montrait :
-
un MMS à 19 sur 3
-
une orientation à 7 sur 10
-
un rappel immédiat à 3 sur 3
-
un rappel différé à 1 sur 3
-
attention et calcul 0 sur 5 (simple niveau intellectuel)
-
épreuve de langage 8 sur 8
A la fin de la consultation, le gériatre a conclu alors un syndrome dysexécutif qui peut correspondre à une atteinte cérébro-vasculaire (nécessite une confrontation par imagerie) sans trouble mnésique franc.
La présence d’hallucination suppose une maladie à corps de Lewy, sans symptomatologie extrapyramidale évident.
E.Prise en charge
Compte tenu des troubles du comportement de Mme M., le Gériatre a proposé d’initier un inhibiteur de l’Acétylcholinestérase.
Quelques temps après, les troubles du comportement se sont majorés, rendant le maintien à domicile difficile voire dangereux.
C’est ainsi que le 09 Septembre 2013, la patiente a été transférée dans un service de Médecine Gériatrique pour adaptation thérapeutique.
Les constantes hémodynamiques de la patiente sont normales. De pus, Mme M. est calme et se laisse examiner.
Un trouble ménisque modéré et une désorientation temporelle ont été diagnostiqués.
1 http://www.franceparkinson.fr/docs/les-hallucinations.php?p=77&id=140
Mémoire de fin d’études de 36 pages.
€24.90