Mémoire portant sur l’impact des règlementations prudentielles sur la gestion des risques bancaires et la performance des banques
SOMMAIRE
Partie I : Les différentes méthodes de valorisation des banques aujourd’hui 6
Chapitre 1 : Définition de la valorisation d’une banque 6
Section 1 : Approche générale de la valorisation 8
A- Actualisation des dividendes 10
B- Adaptation du modèle à la valorisation des banques 11
Section 2 : L’actualisation 13
A- Les méthodes de valorisation de Gordon Shapiro et de Bates 13
B- La valorisation directe des fonds propres 16
C- Actualisation des flux de trésorerie 16
Section 3 : La notation bancaire 19
B- Influence des agences de notation sur la valeur bancaire 21
Section 4 : La méthode de valorisation la plus utilisée par les banques 21
A- Le DCF, méthode par excellence ? 21
Chapitre 2 : Les méthodes de mesure de l’efficience bancaire 23
Partie II : L’impact des régulations financières 27
Chapitre 1 : Les raisons de la régulation bancaire 27
Section 1 : Fondements de la règlementation bancaire 28
A- Tolérance aux risques et résistance aux chocs 29
B- Justification de la réglementation bancaire 33
Section 2 : Harmonisation de la concurrence 34
Section 3 : Modernisation du fonctionnement bancaire 36
Section 4 : Renforcement de la sécurité bancaire 37
Chapitre 2 : Les accords de Bâle 38
Section 1 : Principe de la règlementation prudentielle et évolution de la surveillance 39
D- Les nouvelles régulations à venir (2018) 58
Section 2 : Les risques bancaires en termes de règlementation prudentielle 60
B- Risques bancaires selon Bâle II 62
C- L’approche retenue par Bâle III 68
Section 3 : Réglementation prudentielle et rentabilité des fonds propres de la banque 70
A- Les fonds propres : outils indispensables dans la gestion des risques 70
B- Impact de règlementation prudentielle sur les fonds propres 72
C- Interaction entre réglementations prudentielles et la performance profit 75
Chapitre 3 : Les conditions d’efficacité du contrôle prudentiel des banques 81
Section 1 : Pouvoirs, responsabilités et fonctions des autorités de contrôle 82
Section 2 : Réglementation et exigences prudentielles 85
Section 3 : Conditions préalables à un contrôle bancaire efficace 88
A- Des politiques macroéconomiques saines et soutenables 89
B- Un cadre bien établi pour la formulation des politiques de stabilité financière 90
C- Développée une méthode de contrôle permanent 90
Chapitre 1 : Les ajustements nécessaires pour faire face aux régulations prudentielles 92
Section 1 : Ajustements nécessaires pour faire face aux exigences de fonds propres 92
Section 2 : Ajustements nécessaires pour faire face aux exigences de liquidité 94
Section 3 : Ajustements face aux exigences d’effet de levier 96
Chapitre 2 : Impact de la réglementation prudentielle sur la valorisation des banques 97
Introduction
Généralement le réseau financier et le système bancaire, grâce à leur rôle et à leurs vocations, se présentent comme des facteurs indiquant la bonne ou la mauvaise santé d’une économie tout en permettant aux investisseurs et aux différents acteurs économiques d’anticiper leurs actions et gérer plus efficacement le mouvement de leurs capitaux. Ces différents points témoignent l’importance et l’intérêt majeur des établissements bancaires au sein de l’économie. Considérées comme la pierre angulaire de l’ensemble de l’économie, les institutions financières assurent un rôle fondamental dans le cadre de la mise en relation des offreurs et des demandeurs de capitaux.
Les banques jouent un rôle fondamental dans le financement de l’économie en général en favorisant les investissements. En termes de rentabilité financière, l’introduction des différentes exigences réglementaires a comme objet de diminuer l’exposition des banques aux différents risques liés à leurs activités. En effet, les autorités monétaires imposent aux banques des contraintes au niveau de leurs activités dans une perspective de formulation de formule de sécurité pour optimiser la solidité du système bancaire qui se présente comme le cœur de tout le système financier. La plupart des dispositifs réglementaires imposent aux institutions financières de transférer des informations financières auprès des organes qui s’occupent de la supervision. Cela nécessite de ce fait un reporting à la fois permanent et de qualité. Toutefois, le fait de se conformer aux différentes règles de régulation permet aux institutions financières d’accéder plus facilement aux sources externes de financement telles que les fonds propres ou les dettes. Les réglementations prudentielles agissent ainsi positivement sur l’efficience bancaire ainsi que sur la performance de son profit.
Ainsi depuis toujours, le secteur bancaire se trouve au centre des préoccupations pour l’Etat et notamment durant une conjoncture économique défavorable, comme cela a été le cas durant les crises des subprimes. Compte tenu de la nature de leurs activités, la performance des banques conditionne pour une grande partie la performance des entreprises et celle de l’économie. Ainsi, une crise financière favorise les risques bancaires pouvant engendrer par la suite une limitation du crédit et une baisse de l’activité économique.
Pour harmoniser le secteur bancaire et trouver un certain équilibre entre stabilité économique et activités bancaires, les autorités de contrôle interviennent pour diminuer l’exposition aux risques et protéger les différents acteurs.
Les récentes évolutions des systèmes bancaires sont un défi majeur non seulement pour les banques, mais également pour les autorités de contrôle. Il y a par exemple la désintermédiation qui a engendré une forte concurrence entre les banques. Suite à cela, ces dernières se trouvent dans l’obligation d’effectuer des activités plus risquées afin qu’elles puissent entrer en concurrence avec les autres établissements qui se trouvent sur le marché des capitaux. Également, il y a le phénomène de déréglementation qui a eu le même effet que la désintermédiation, mais au niveau des établissements de crédit. Cette déréglementation permet de créer de nouveaux débouchés et par conséquent la possibilité d’expansion internationale. Cette dernière a été renforcée par le développement conséquent des technologies et des innovations financières durant ces vingt dernières années engendrant la libéralisation des changes, le décloisonnement des marchés et surtout la volatilité des taux, donc une plus grande vulnérabilité du marché financier. Par ailleurs, l’érosion des marges accompagnée de la dégradation économique engendre un fort accroissement des risques
Mémoire de fin d’études de 105 pages.
€24.90