Mémoire portant sur l’importance de la communication pour la notoriété de chaque entreprise
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS.
INTRODUCTION.
PARTIE I : DELIMITATION DU DOMAINE DE L’ETUDE.
Chapitre I : Les fabricants du secteur de l’électronique.
- Les compétences requises pour ce secteur.
- L’utilité et l’importance du secteur pour l’économie nationale.
Chapitre II : La communication sur les réseaux sociaux et sur les médias presse et internet.
2.1. La communication sur les réseaux sociaux.
2.1.1. Qu’est-ce qu’ « un réseau social » ?
2.1.2. La fonction évolutive de la communication par réseau social.
2.2. La communication via les médias de presses et l’internet.
2.2.1. Les différentes techniques de communication par la presse.
2.2.2. Le rôle de l’internet dans la communication pour l’entreprise.
PARTIE II : LE DEROULEMENT DU STAGE PROFESSIONNEL.
Chapitre I : La société AAEON.
- Présentation générale de l’entreprise.
- La stratégie marketing de l’entreprise.
Chapitre II : La situation professionnelle de constatation.
2.1. Les techniques de communication au sein de cette société.
2.2. L’importance de la communication pour cette société.
PARTIE III : LA CONCEPTION DE LA NOTORIETE POUR LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES.
Chapitre I : Le concept de la notoriété et de l’image.
- Généralités sur la notoriété.
- Connexion entre la notoriété et l’image de l’entreprise.
Chapitre II : La stratégie d’acquisition de la notoriété.
2.1. La communication comme stratégie marketing d’une entreprise.
2.2. La communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
PARTIE IV: LA NOTORIETE PAR LE BIAIS DE LA COMMUNICATION PAR LES RESEAUX SOCIAUX, LES MEDIAS DE PRESSES ET L’INTERNET.
Chapitre I : Impact de la communication sur la notoriété des entreprises.
- Les différents types de communication dans l’entreprise.
- La communication interne.
- La communication externe.
- Conséquences de la communication sur la notoriété des entreprises.
- De nouvelles opportunités pour l’entreprise.
- Influence sur les ventes.
- Impacts sur les chiffres d’affaires.
- Apparitions de nouveaux postes.
- Des risques potentiels sur l’avenir de l’entreprise.
- Risques liées à l’image de l’entreprise.
- Risques liées aux dépenses de l’entreprise.
- Risques liées à la règlementation au sein de l’entreprise.
Chapitre II : La portée du développement de la notoriété par la communication.
2.1. Les avantages de l’exploitation des outils de communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
2.1.1. Du coté de l’entreprise.
2.1.2. Du coté des salariés de l’entreprise.
2.1.3. Du coté des clients de l’entreprise.
2.2. Les inconvénients de l’exploitation de la communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
2.2.1. Inadaptation à la situation de l’entreprise et aux produits à lancer.
2.2.2. Menaces liées aux comportements d’achats des consommateurs.
Chapitre III : Acquisition d’une notoriété efficace par une bonne stratégie de communication.
3.1. Efficacité garantie sans incidence sur la nature de l’entreprise.
3.1.1. Exemple de la société AAEON.
3.1.2. Exigence de l’adoption d’une bonne stratégie.
3.2. Pour une amélioration de la politique de communication au sein de la société AAEON.
CONCLUSION.
BIBLIOGRAPHIE.
RESUME.
REMERCIEMENTS
Arrivé au terme de ce travail qui a nécessité du temps, de la patience et surtout de la persévérance, c’est pour moi aujourd’hui un immense plaisir, de pouvoir le présenter à tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé dans son élaboration, et qui de près ou de loin, y ont collaboré. C’est aussi l’occasion d’adresser mes remerciements spécifiques à toutes les personnes suivantes:
A toute l’équipe pédagogique, je dédie mes sincères remerciements pour avoir assuré la partie théorique de ma formation.
A tous les personnels administratifs et techniques auprès de la société AAEON chez lequel j’ai pu réaliser un stage pratique enrichissant pour mon avenir professionnel et essentiel pour la réalisation de ce travail de fin d’études, je témoigne une manifestation de profonde reconnaissance.
A tous mes camarades de classe, pour leurs collaborations effectives et pratiques tout au long de la réalisation de mon cursus de formation théorique et pratique, mes vives gratitudes.
A mes parents et amis qui me sont chers, pour leur encouragement, leur soutien moral et matériel à toutes les étapes de ce travail, qui m’ont été d’un apport inestimable, je témoigne tout mon amour.
Cependant, je ne terminerai pas cette liste sans mentionner la précieuse collaboration de mon professeur encadreur qui s’est montré très disponible et m’a beaucoup aidé à la réalisation du présent Travail de Fin d’Etudes, ainsi que pour ses inestimables recommandations et son assistance tout au long de l’élaboration de ce travail. Elles se sont avérées primordiales et ont été très appréciées. Ensemble, nous avons su cheminer dans un processus intellectuel et scientifique tout en faisant preuve d’une profonde attitude de savoir-être.
Enfin, je rends grâce à tous les membres du jury qui m’ont fourni des précieux conseils pour une amélioration du présent travail.
INTRODUCTION
De nos jours, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication communément appelées les « NTIC » s’imposent de plus en plus dans les marchés internes et internationaux tant au niveau des échanges entre opérateurs économique qu’en matière de la publicité pour la promotion d’un nouveau produit ou d’une nouvelle société qui veut signer sa présence sur la scène nationale et/ou international. Actuellement, ces NTIC sont d’autant plus utiles et primordiales que les personnes physiques qui œuvrent pour la bonne marche de leurs affaires économiques, politiques et sociales. En effet, les NTIC sont essentiellement les plus grands maillons construisant la plupart des contextes organisationnels de chaque société. Cette nouvelle apparition des NTIC constitue bien sûr la plus grande révolution en matière économique et industrielle qui a su dominer le marché mondial avec un record inégalé en matière de temps d’acquisition de la domination.
En pratique, l’utilisation de ces NTIC fait apparaitre de nouvelles organisations à l’intérieur de chaque entreprise et société industrielle qui vont devoir réformer leurs systèmes d’organisations afin de pouvoir assurer et retenir leurs performances sur le marché en matière de compétition. Ainsi, de nouveaux usages et de nouvelles manières d’agir sont maintenant acquises par l’ensemble des entreprises mondiales et ces nouveaux comportements sont surtout vus sur leurs manières de communiquer et de proposer leurs produits sur le marché. De ce fait, on peut constater que la majeure partie des entreprises mondiales ont adoptés de nouvelles stratégies de communication afin de commercialiser leurs produits ou leurs services. Parmi ces nouveaux types de communication inclues dans les stratégies marketing de chaque entreprise, il y a l’utilisation des réseaux sociaux et des médias de presses mais surtout des outils internet afin de faire les publicités des produits et des services offerts par chaque entreprise sur le marché interne et/ou international. Mais l’étude de ces nouveaux types de communication d’entreprise impose une étude de son environnement comme l’a invoqué monsieur MORIN : « Le regard écologique consiste à percevoir tout phénomène autonome dans sa relation avec son environnement ».
Notre présente étude sera par conséquent sous-tendue par une grande question à savoir : En quoi la communication sur les réseaux sociaux et la communication médias presse et internet permettent aux fabricants du secteur de l’électronique d’acquérir une notoriété efficace? Ainsi, étant en stage professionnel au sein de la société AAEON, j’ai eu l’occasion de constater que l’utilisation de ces nouveaux instruments de communication constituent le plus grand moyen entre les mains de cette société œuvrant dans le domaine de l’électronique afin de pouvoir commercialiser avec performance et compétitivité ses produits. Ainsi, afin de pouvoir justifier cette constatation et de répondre à la question posée ci-dessus, le présent document sera alors divisé en quatre grandes parties :
La première partie rendra compte de la délimitation du domaine de l’étude. Une description des fabricants du secteur de l’électronique s’avère d’abord nécessaire avant de parler de la communication sur les réseaux sociaux et sur les médias de presses et internet.
Une deuxième partie sera par la suite consacrée à la mise en exergue du déroulement du stage professionnel. Cette partie passera en revue la société AAEON avant d’exposer la situation professionnelle de constatation au cours du stage professionnel.
Ensuite, une troisième partie retiendra notre attention sur la conception de la notoriété pour les entreprises industrielles. Alors, un premier chapitre parlera du concept de la notoriété. Puis, un second chapitre analysera la stratégie entrepreneuriale d’acquisition de la notoriété.
Et pour terminer, une quatrième et dernière partie sera réservée à la présentation de la notoriété par le biais de la communication par les réseaux sociaux, les médias de presses et l’internet. Dans cette partie, on proposera dans un premier chapitre l’impact de la communication sur la notoriété des entreprises. Ensuite, le second chapitre rendra compte de la portée du développement de la notoriété par la communication. Mais il y aura aussi un troisième chapitre consacré à l’acquisition d’une notoriété efficace par une bonne stratégie de communication.
PARTIE I : DELIMITATION DU DOMAINE DE L’ETUDE.
Pour commencer le présent travail qui sera sous-tendu par le thème de l’importance de la communication pour la notoriété de chaque entreprise, il est primordial de définir avant toute chose de définir le champ de notre travail par la délimitation du domaine de l’étude. Dans cette délimitation, voyons dans un premier chapitre les entreprises travaillant dans le secteur de l’électronique avant d’exposer dans un second chapitre les généralités sur la communication sur les réseaux sociaux et sur les médias de presses et sur internet.
Chapitre I : Les fabricants du secteur de l’électronique.
En parlant du secteur électronique, le domaine est très large et beaucoup de précisions sont à apporter mais une précision qui se limiterait sur les activités des entreprises qui œuvrent sur ce secteur est largement suffisant pour la réalisation de ce travail vu qu’elle s’intéresse à la notoriété de ces entreprises.
- Les compétences requises pour ce secteur.
Dans le contexte actuel qui se trouve dominé par la mondialisation et la globalisation de l’industrie, le secteur de l’électronique s’avère être la partie de l’industrie qui est la plus touchée dans la mesure où elle permet l’invention, la transformation, la fabrication de plusieurs matériels nécessaire à la bonne marche de chaque entreprise compétitive. Le fait est que la bonne marche d’une entreprise associée à une meilleure compétitivité requiert l’acquisition de nouvelles technologies de l’informatique et de la communication et le secteur de l’électronique est un des secteurs clés pour la fabrication des outils de cette nouvelle technique.
Par conséquent, le secteur de l’électronique ainsi que les compétences des personnes recrutées par les entreprises œuvrant dans ce domaine doivent aussi évoluer avec une même allure que le développement rapide de la Nouvelle Technologie de l’Informatique et de la Communication. En d’autres termes, la mondialisation et l’industrialisation des entreprises causées par la demande du marché interne et international oblige les entreprises ayant comme domaine d’activité l’électronique d’opérer des changements surtout en matière de personnels techniques car le métier exige une évolution du contenu et de la structure de l’emploi et de la compétence des salariés. Il faut cependant noter que les contours de l’emploi sur le secteur de l’électronique restent stables mais ce sont les techniques et les outils utilisés qui se trouvent en constante évolution. Ainsi, même si le contexte de l’emploi ne varie pas avec le temps, la compétence du personnel à recruter pour le secteur ne cesse d’évoluer vu la complication de la fabrication des machines électroniques et les difficultés liées à leurs conceptions compte-tenu de la complexité de la demande des clients du marché interne et international.
De surcroît, le métier d’électronicien requiert des compétences particulières vu que le métier fait beaucoup appel à l’outil informatique. En effet, même si le domaine de l’informatique et de l’électronique reste actuellement deux domaines totalement distincts qui conservent respectivement leurs véritables identités, la compétence en électronique exige actuellement une capacité de comprendre l’informatique et de savoir manipuler les machines informatiques et de nouvelles technologies. En plus, le métier dans le secteur de l’électronique se trouve actuellement fortement dominé par les ingénieurs techniciens même si on peut y recenser quelques simples ouvriers qualifiés.
- L’utilité et l’importance du secteur pour l’économie nationale.
Dans la même veine, comme le marché mondial vit actuellement sous le coup de l’industrialisation, le secteur de l’électronique devient le cœur du développement de la plupart voire même de la totalité des entreprises du monde quelques soit sa taille et son domaine d’activité. Le secteur de l’électronique devient alors de plus en plus le centre d’intérêt et le secteur le plus utile pour le développement de plusieurs milliers d’industries et d’entreprises dans le monde. En l’espèce, cette importante place acquise par le secteur est dû à sa capacité d’entrer dans la fabrication d’outils et de machines nécessaires à la bonne marche et à la production de biens ou de services dans chaque entreprise. Effectivement, en raison de sa capacité à produire de plus en plus de machines intelligentes et facilement manipulable, le secteur de l’électronique permet actuellement un fort développement de l’automatisation qui s’introduit dans divers secteurs d’activités. Les machines automatiques entrent actuellement aussi bien dans les appareils électroménagers que dans l’industrie de la construction automobile, le secteur médical, et même dans la fabrication d’arme.
Il s’agit alors d’un secteur en pleine expansion qui devient un des maillons essentiels pour le développement économique de chaque pays puisque ce développement requiert un bon développement de chaque entreprise nationale alors que chacune de ces entreprises nationales dépendent du secteur de l’électronique pour pouvoir acquérir les matériels et matériaux nécessaires à leurs bonnes marches dans la mesure où la demande du marché surtout de l’industrie requiert de la part de chaque entreprise le maximum d’acquisition de matériels informatiques pour pouvoir être à la hauteur de la compétitivité. L’électronique est devenue un secteur d’une importance capitale pour l’économie de tous les pays du monde. La preuve est qu’actuellement, la Hongrie est le premier pays producteur de matériels et de composants électroniques en Europe et cette place lui octroie une augmentation de cinq virgule trente et quatre pourcent en matière de Produit Intérieur Brut en 2012, ce qui est largement supérieur par rapport aux augmentations dans les autres pays de sa zone. En plus, la production économique totale de ce pays est actuellement évaluée à près de vingt virgule trente et quatre milliards d’euros avec un produit de trente et deux virgule deux pourcent dédiés à l’export. De surcroît, cette première place de la Hongrie lui permet directement ou indirectement de créer des emplois pour plus de cent milles habitants avec cent soixante et dix grandes entreprises ouvertes pour le seul secteur de l’électronique, ce qui a des conséquences inestimables sur la vie sociale et sur le niveau de vie des salariés Hongrois.
Pour cette année en cours, le gouvernement Hongrois envisage de pouvoir encore créer près de mille huit cent nouveaux postes pour le secteur électronique, et ces nouveaux postes créeront à leurs tours de manière indirecte dix huit mille autres emplois grâce aux avantages fiscaux et nombreux autres avantages créées par ces postes électroniques. L’émergence et le bon développement de ce secteur lui a permis encore la régularisation des conditions salariales de base à travers tous le pays et a réussi à stabiliser l’économie nationale en générale. De part cet exemple, on a pu constater que l’apport du secteur de l’électronique sur une économie nationale ne peut pas être négligeable dans le contexte de la mondialisation, de la globalisation et de l’industrialisation actuelle.
Chapitre II : La communication sur les réseaux sociaux, sur les médias presse et internet.
Dans le cadre de notre présent thème, il serait aussi important voire même indispensable de parler de manière assez brève du contexte actuel qui entoure les modes de communications par l’intermédiaire d’internet, des réseaux sociaux mais aussi des médias de presses. Dans un premier temps, consacrons un temps pour parler des réseaux sociaux avant de détailler dans un second temps des généralités sur la communication par les médias de presses et l’internet.
2.1. La communication sur les réseaux sociaux.
Dans notre société actuelle, communiquer avec les outils de réseaux sociaux devient de plus en plus une logique et même une nécessité aussi bien pour les entités sociales ou professionnelles que pour chaque sujet de droit ou personne physique. Le fait est que ce type de communication inspire actuellement un désir de se communiquer de mieux en mieux entre tous les acteurs de la vie sociale, économique, politique et même spirituelle de chaque pays de la communauté internationale. Mais avant de parler de la fonction évolutive de ce type de communication, une définition du terme s’avère d’abord nécessaire afin que nous puissions parler le même langage en la matière.
2.1.1. Qu’est-ce qu’ « un réseau social » ?
En 1954, le terme « Réseau social » a vu le jour pour la première fois par le biais de Monsieur John BARNES qui a publié un article sur ce terme. A cette époque, il a été publié dans un contexte de la discipline des sciences sociales. L’auteur a utilisé ce terme pour analyser l’organisation sociale qui a existé au sein d’une petite communauté à travers l’ensemble des relations que ses membres entretiennent les uns avec les autres. D’autres parts, selon Monsieur Pierre MEKLE, le réseau social est « un ensemble d’unités sociales et des relations que ces unités sociales entretiennent les unes avec les autres directement, ou indirectement à travers des chaînes de longueurs variables ». Par extension, on peut déduire de cette définition qu’on ne peut parler de réseau social que si un réseau compte au moins trois membres qui se communiquent régulièrement, qui se partagent les nouvelles et les expériences selon leurs choix et qui sont interdépendants pour la bonne marche et le développement du réseau auquel ils appartiennent. Il faut cependant noter qu’un réseau social n’est limité ni dans le temps ni dans l’espace mais il est surtout unique de part son coût qui est soit totalement faible soit totalement gratuit pour les membres.
Puis, en 2004, une définition plus moderne de ce terme a été donnée. Ainsi, le « réseau social » est devenu « un ensemble de relations entre un ensemble d’acteurs organisés ou non». Mais le concepteur de cette définition a précisé que les relations de bases à l’origine de cette ensemble peut être très diversifié tels que des relations économiques, des échanges commerciales, des organisations sociales, …etc. Le réseau social est alors en quelques sortes l’élément immatériel qui organise la relation entre des personnes physiques ou autres sur un sujet donné qui les intéresse ensemble en vue de l’adoption d’un point commun ou d’un trait caractéristique. Depuis, pour pouvoir exister, un réseau social doit veiller à organiser une relation solide, évolutive et interdépendante entre tous ces membres. Il faut alors noter que le type d’organisation dépend du réseau social choisi mais l’essentiel est que cette organisation existe afin que les membres du réseau puissent se communiquer, partager leurs expériences et recevoir des autres expériences de la part des autres membres soit par la rédaction d’articles, par la diffusion d’images ou de vidéos ou par divers autres moyens.
De nos jours, on peut distinguer en général quatre grands types de réseaux sociaux. En premier lieu, il y a les « réseaux d’anciens » qui regroupent les anciens copains d’avant c’est-à-dire des personnes physiques qui ont partagés une chose en commun dans le passé (même école, même quartier, …) mais qui ont dépassé cette époque et qui veulent faire perdurer leurs relations et leurs amitiés pour le futur. Deuxièmement, il a le « réseau de recherche d’amant » où chaque sujet de droit désirant rencontrer quelqu’un afin de s’unir avec cette dernière pour fonder une relation durable et même un foyer conjugal adhère. Dans ce réseau, chacun expose non seulement les conditions qu’il impose pour accepter une âme sœur mais aussi sa description physique, morale, sociale, intellectuelle et même spirituelle et politique afin que les autres puissent le savoir et s’y intéresser. Ensuite, il y ace qu’on appelle « le réseau professionnel » où la relation qui unit tous les membres est purement personnel. Dans ce réseau, personne ne s’intéresse à la description physique ou à la situation civile des autres membres mais ce qui les pousse à organiser une relation et à perdurer leurs communications est de pouvoir partager des expériences et des nouveautés sur un domaine d’activités ou sur un secteur précis selon le choix de chacun. Enfin, on peut aussi énumérer le « réseau des échanges » où les membres y ont adhéré parce qu’ils ont besoin de faire des échanges sociales avec les autres. Dans ce dernier type de réseau, chacun publie sa situation sociale et demande à intégrer le groupe afin de pouvoir partager ses expériences, de connaître de nouveaux amis et de recevoir de nouveaux expériences par le partage des autres membres. Pour ce dernier type de réseau social, on peut citer comme exemple Face book, Myspace,…Selon une étude récente, on voit apparaître actuellement dans les réseaux sociaux plus de trois cent millions de photos partagés entre les membres de chaque réseau social.
2.1.2. La fonction évolutive de la communication par réseau social.
Au tout début, le réseau social tenait le rôle de règlementer une organisation sociale bien déterminée dans la discipline de « sciences sociales ». A cette époque, le réseau social était alors destiné à être utilisé par celui ou celle qui veut se socialiser avec les autres. Le rôle primordial du réseau social était alors d’être l’organisateur d’une bonne communication sociale entre un groupe étudié. Mais depuis quelques temps, c’est devenu un idéal à appliquer pour tout un chacun dans le sens où les particuliers, les politiciens, les entrepreneurs et bien d’autres catégories et de classes sociales l’utilisent pour se communiquer de manière rapide et certaine, pour lancer une nouvelle que l’on veut faire connaître à tout le monde dans le plus bref délai possible. De nos jours, le monde de l’entrepreneuriat est celui qui s’en est approprié récemment et les entreprises utilisent actuellement le réseau social pour publier leurs produits, pour vendre leurs produits ou services, pour favoriser leurs gestions financières, pour améliorer leurs chiffres d’affaires et pour nombreuses autres finalités encore. Souvent, les entreprises utilisent même les réseaux sociaux pour lancer des appels d’offres et des avis de recrutements. Le fait est que maintenant, chaque entreprise digne de ce nom a affaire avec des réseaux sociaux et les manipulent pour atteindre des objectifs professionnels et financiers.
Dès son apparition, le réseau social connaissait déjà des succès inégalés même si son domaine d’activité était encore limité dans la sociologie. En l’espèce, le réseau social était utilisé par les sociologues pour révéler un ensemble de pensées et d’idéologies empiristes qui contournait le domaine de la sociologie. Ainsi, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, la sociologie devenait une étude non pas des personnes dans leurs qualités et situations personnelles mais une étude des personnes dans leurs globalités et dans leurs comportements au cours de leurs relations entre-eux. En d’autres mots, le réseau social analyse et étudie les êtres vivants comme des êtres sociaux non pas à cause de leurs natures mais à cause de leurs obligations d’interdépendance en vue de subsister. Et les réseaux sociaux n’ont jamais cessé d’évolué tout en suivant l’évolution de la vie des êtres vivants en particuliers celle des êtres humains. C’est pourquoi, on peut affirmer que le réseau social tient une fonction complètement et indiscutablement évolutive dans notre monde moderne. Effectivement, les réseaux sociaux tiennent aujourd’hui une place importante dans la vie de tout être social physique ou moral dès que celui-ci veut rester compétitif et veut arriver à suivre l’évolution technologique actuelle. Depuis l’entrée du monde international dans le contexte de la mondialisation, la globalisation et l’industrialisation actuelle, chaque sujet de droit est naturellement attaché à son caractère naturel de se communiquer constamment, de vouloir partager à d’autres ses expériences personnelles, de vouloir toujours s’approprier de nouvelles connaissances, méthodes, expériences et savoir-faire dans le but d’avancer dans la vie. Cette situation confirmait les dire de Monsieur Aristote, il y a plusieurs années de cela, lorsqu’il disait que « l’homme est un animal social qui a besoin de communiquer pour se développer, pour grandir, pour se construire et pour survivre». En 2012, on a pu alors recenser plus de deux cents sites de réseaux sociaux dans le monde avec un nombre croissants de membres et de visiteurs.
Mais le réseau social tient essentiellement de nos jours une fonction informatique dans la mesure où les membres de chaque réseau se communiquent via les outils informatiques et les hautes technologies de l’électronique. Le fait est que depuis 1990, les informations devenaient beaucoup plus disponibles pour la masse populaire par l’intermédiaire d’une sorte de bibliothèque virtuelle visible sur les pages d’internet. Mais à partir de 2007, ces informations sont encore plus disponibles et plus facile à consulter qu’auparavant car il y a émergence de plusieurs mots clés qui conduisent tout le monde vers l’information voulue sans devoir passer par une liste comme dans la bibliothèque virtuelle de 1990. Les internautes c’est-à-dire les utilisateurs des sites internet parlent alors de « dématérialisation des informations» dans la mesure où il est aujourd’hui très facile d’accéder à des informations sur les sites internet quelques soit le thème ou le domaine recherché. En plus, actuellement, les réseaux sociaux publient des milliers de catégories d’informations sous diverses formes très variées selon la demande des internautes et du marché du réseau social. Les informations sont alors disponibles sous forme de textes rédigés, de photos, de vidéos, …Mais il y a toujours un inconvénient et le plus grand risque consiste actuellement la véracité et l’exactitude des renseignements fournis vu que tout le monde est libre de faire des partages.
Pour terminer sur le rôle des réseaux sociaux, parlons de son rôle au sein des entreprises actuelles. En l’espèce, on peut déduire que les réseaux sociaux ont emmené des changements considérables à plusieurs niveaux sur le fonctionnement et l’organisation de chaque entreprise. Comme exemple, on peut citer les changements qu’il a apportés sur le mode de recrutement de certaines entreprises prospères. En effet, beaucoup d’entreprises nationales ou multinationales demandent aux candidats pour des futurs postes de poster directement leurs dossiers de candidatures dans leurs sites internet. Ce nouveau système permet à toutes les parties en présence à savoir les candidats pour le poste et l’entreprise de gagner en matière de temps et de budget. Outre ce mode de recrutement, on peut aussi dire qu’en matière de fidélisation de la clientèle, les entreprises utilisent aussi le réseau social pour améliorer ce domaine. Effectivement, le caractère public des réseaux sociaux permet à l’entreprise de lancer leurs produits aux grands avantages de les faire voir par un maximum de public mais ils permettent aussi à l’entreprise de recevoir rapidement et directement les critiques et d’améliorer ainsi leurs produits ou services selon le besoin des clients et la demande de son marché. En d’autres termes, la commercialisation par l’intermédiaire des réseaux sociaux permettent alors à l’entreprise d’avoir une certitude en matière de satisfaction des clients. Mais cette option de fidélisation des clients par l’intermédiaire des réseaux sociaux requiert une grande compétence et une grande prudence de la part des entreprises dans la mesure d’entretenir au mieux sa relation avec ses clients.
Actuellement, on peut dénombrer un virgule quarante et trois milliards d’utilisateurs (publics et privés) de réseaux sociaux à travers le monde et les techniciens prévoient encore une augmentation de ce chiffre d’un taux de dix neuf pourcent pour l’année prochaine.
2.2. La communication via les médias de presses et internet.
En somme, les principaux modes de communications les plus utilisées dans le monde actuel sont les médias de presses et l’internet. Les médias de presses rassemblent diverses techniques de communication de masse tendant à faire connaître au public par l’intermédiaire des journalistes les nouvelles tandis que les communications par internet rassemblent diverses techniques comparables aux réseaux sociaux à quelques différences de près.
2.2.1. Les différentes techniques de communication par la presse.
Dans le domaine de la presse, la publicité média est la technique qui a le plus intéressé les entreprises pour faire apparaître leurs noms dans le marché de son secteur. Par définition, c’est une des techniques de communication de masse qui utilise divers supports pour sa réalisation. En l’espèce, la publicité média peut se faire par la télévision, par la presse écrite, par des diffusions radiophoniques ou même par des affichages. La procédure est qu’une entreprise quelconque qui veut se lancer dans la publicité média achète un espace de la presse afin d’y publier des messages et/ou des images tendant à lancer et à commercialiser les produits et/ou services qu’elle produit pour le grand public. Le principal objectif dans la publicité média est de créer une notoriété pour la marque publiée et de faire perdure et développer cette notoriété ainsi que l’image de l’entreprise responsable de sa production.
Mais à part la publicité média, les communications par l’intermédiaire de la presse écrite est encore une technique utilisée par plusieurs entreprises en prospérité à travers le monde. En l’espèce, la presse écrite permet à chaque entreprise de bien cibler le client potentiel dans la mesure où le profil des lecteurs de chaque presse écrite est actuellement décelable et vérifiable par l’usage des études d’audiences faites et publiées par toutes les entreprises de presses écrites. En effet, des études sur les profils des lecteurs et sur leurs satisfactions quant aux articles publiés sont régulièrement pratiquées par tous responsables communication de chaque entreprise de presse écrite dans l’optique de recueillir les critiques et les retours venant des clients et d’améliorer leurs systèmes de rédactions et de publications. A cet effet, il y plusieurs catégories de presses écrites telles que les presses écrites régionales qui ciblent particulièrement les habitants d’une région donnée c’est-à-dire une presse écrite qui vise un secteur géographique déterminée ; il y a aussi les presses professionnelles qui œuvrent pour la promotion d’un secteur d’activité spécifique et particulier, cette presse se spécialise alors pour un public qui s’intéresse à ce secteur particulier ou pour un thème particulier préalablement défini sur ce secteur. Il y a enfin des presses spécifiques destinées à une catégorie de personnes biens spécifiées comme par exemple les femmes, les mères, les bébés, … Et qui publient des articles et des photos sur cette catégorie. Ainsi, de nos jours, en matière de presse écrite, les entreprises disposent d’un large choix dans la diffusion de leurs informations, produits et services car le monde de la presse écrite peut actuellement être maitrisé grâce à différentes techniques d’études d’audiences menées et publiées par les patrons et les entreprises de presses. En plus, en matière de coûts, la communication via la presse écrite est favorablement moins chère que les autres techniques de communication média.
Puis, on peut aussi citer comme technique de communication utilisée par les entreprises celui de la presse radiophonique et/ou télévisée. En premier, l’avantage consiste à faire entendre ou voir le message par un maximum de public vu que les publicités sont insérées dans les programmes des émissions et apparaissent entre les diverses animations de ces stations. La technique de choix des clientèles cibles est aussi possible car les auditeurs des stations radiophoniques et télévisées sont aussi de nos jours décelables via les enquêtes menées par les responsables communication de chaque entreprise. Mais les médias radiophoniques et télévisées sont les outils de communications les plus proches des clients car les postes radios ou les télévisions sont de nos jours disponibles dans presque tous les maisons particuliers et les foyers conjugaux. Il est aussi possible de sélectionner les chaînes à utiliser pour la communication selon sa zone géographique ou son thème afin de diffuser le message au juste client potentiel. Comme limite à l’utilisation de cette technique, on note cependant l’indisponibilité des cibles pour écouter les messages au moment où les stations envoient les publicités car il se peut qu’ils les envoient à des heures creuses selon son organisation interne. Mais on peut y remédier en payant un peu plus de frais afin de pouvoir choisir un moment pour la diffusion. Quoiqu’il en soit, cette technique de communication n’est pas très chère pour les entreprises actuelles.
Enfin, l’affichage est la dernière technique de communication média essentielle que les entreprises utilisent pour communiquer avec ses clients. L’affichage peut prendre plusieurs formes selon le choix et la possibilité financière de l’entreprise concernée : il peut être sous forme de collage de papier adhésif faisant une publicité de l’entreprise et/ou des biens ou services qu’elle produit sur les surfaces extérieures d’une ou plusieurs de ses voitures ; elle peut aussi prendre la forme d’un marquage au sol des terrains appartenant à l’entreprise sous réserve de respecter les règlements locaux en vigueur ; elle peut être sous la forme de panneaux lumineux ou d’affichage sur papier dans les voies publiques ; … Les entreprises utilisent cette technique de communication média car les publicités y afférentes sont omniprésentes sur les lieux d’affichage et constituent donc une mode de publicité à temps plein au bénéfice de l’entreprise. Il faut alors noter que le rôle essentiel des affichages est d’attirer et de retenir l’attention des passants sur les produits ou services lancés. Mais pour recevoir une efficacité sur cette technique, il faut que l’entreprise publie un affichage ayant une mise en forme particulière arrêtant chaque passant pour lire et permettant à chaque passant de faire une lecture courte mais claire du message que l’entreprise veut faire passer par le biais de l’affiche.
Pour conclure, on pourra dire que l’utilisation des techniques de communication média est actuellement de moins en moins fréquente si les études faites en la matière fait ressortir une grande efficacité sur la publicité de chaque entreprise. Il faut quand même remarquer que pour être efficace, une communication média doit faire l’objet de répétition et/ou doit être faite en grande quantité.
2.2.2. Le rôle de l’internet dans la communication pour l’entreprise.
Depuis la fin des années 80, il y a eu une révolution sur les techniques de communications utilisées par les entreprises. La raison est l’apparition des successions de nouvelles technologies de l’Informatique et de la Communication. Les principales innovations s’inscrivent surtout pour les entreprises dans l’utilisation d’Internet. En premier lieu, Monsieur Tim BERNERS-LEE a créé un système de publicité par internet par l’intermédiaire d’un système hypertexte communément appelé « WEB » ou « www » où chaque entreprise doit publier son message via la rédaction d’un code HTML. Par définition, HTML est définit comme un « langage informatique permettant de rédiger des données pour représenter les pages sur internet ». Depuis, plusieurs nouveaux sites internet, nouvelles langages informatiques sont vite mis à la disposition des entreprises par les techniciens de l’informatique. Ensuite, il y a e l’apparition des premiers logiciels et des premiers navigateurs disponibles sur internet et qui est susceptible d’appropriation privé ou professionnel. Cette technique de communication s’est très vite propagé en public et a rapidement constitué une substitution des médias de presses pour les publicités et les communications entre les entreprises et leurs clients. Le fait est qu’en 1994, on avait pu compter dix mille sites internet et en 2004, ce chiffre est monté à quarante et cinq millions en dix ans. Le Web est à cette époque de 2004 devenue un lieu où les entreprises achètent des logiciels libres pour assurer leurs communications mais on note cependant une forte ambiance concurrentielle inter-entreprise en la matière.
Mais Internet avance encore à grand pas et en 2005, il y a l’apparition d’une nouvelle technique de communication qui est destinée à faciliter la venue des informations vers les utilisateurs d’internet qui ont peu de connaissances techniques sur l’utilisation du WEB. Cette nouvelle technique s’appelle communément le « Web 2.0 ». A partir de ce moment, les communications par Internet devenaient de plus en plus avantageuses pour les entreprises qui ont pu élargir leurs domaines d’interventions auprès du public qui peut, par l’utilisation du Web 2.0, accéder aux informations lancées sans besoin d’avoir des connaissances approfondies sur l’informatique et la nouvelle technologies. Le fait est que par internet, les entreprises peuvent publier et commercialiser leurs produits à moindre coût et peuvent recevoir par la même voie les opinions de leurs clients sur leurs produits dans l’optique de les améliorer. De leurs cotés, le public use aussi d’internet et peut voir autant de publicité et d’informations qu’il désire avec un coût insignifiant mais il peut aussi par la même occasion s’exprimer librement sur leurs avis, partager des suggestions et des expériences de manière simple et rapide. En d’autres termes, contrairement aux autres techniques de communications via la presse, la communication via internet permet à chaque entreprise de se lancer à moindre coût sur le marché, de pouvoir développer son image mais aussi et surtout de pouvoir échanger des informations avec ses clients tout en recevant les critiques constructifs pour leurs productions. En 2009, Tim O’REILLY pense alors que l’internet est passé du stade de partage d’intelligence collective à un stade d’intelligence collaborative ou non seulement les entreprises partagent son produit au public mais qu’elle reçoit aussi des idées de la part du public pour pouvoir améliorer sa performance.
En conclusion, l’évolution d’internet a donné un nouvel outil de communication pour chaque entreprise en plus d’avoir bénéficié à plusieurs utilisateurs particuliers. Internet a permis à ces entreprises d’avoir l’arme idéale pour se faire connaître à un grand public mais il aussi un grand avantage dans le sens où cette technique de communication est encore en constante évolution.
PARTIE II : LE DEROULEMENT DU STAGE PROFESSIONNEL.
Etant en stage chez AAEON, un fabricant de composant électroniques et de systèmes destinés à l’industrie, je souhaite montrer à travers ce mémoire que malgré le fait que les produits de cette société sont destinés à l’industrie, une communication efficace via les réseaux sociaux, la presse et internet est indispensable pour le développement de la notoriété et de l’image de l’entreprise et pour la commercialisation des produits. C’est pourquoi, un rapport de mon stage professionnel auprès de la société s’avère primordial dans la réalisation du présent mémoire. Pour réussir cette démonstration, une description de la société AAEON (Chapitre I) devancera un compte-rendu de la situation professionnelle de constatation (Chapitre II) lors de mon passage au sein de la société avec le statut de stagiaire.
Chapitre I : La société AAEON.
Dans le présent chapitre, passons d’abord en revue une présentation générale de la société AAEON avant d’exposer la stratégie marketing adoptée par cette entreprise.
- Présentation générale de l’entreprise.
En 1992, une nouvelle société appelée « AAEON Technologie » a été créée à Taïwan. Mais la société qui œuvrait dans un secteur d’activité bien précis à savoir celui de la fabrication et la commercialisation de divers outils et matériels technologiques et informatiques a vite marqué sa place au sein du marché international. En 1995, il a déjà ouvert des filiales dans presque tous les pays du monde tels qu’aux Etats-Unis, en Chine, en Singapour, en Allemagne et aux Pays-Bas. En général, les produits et les services offerts par la société sur le marché de l’électronique et de l’informatique sont toujours accompagnés par des conseils et des indications d’utilisations. En plus, la société travaille et collabore étroitement avec des sociétés étrangères productrices, fournisseurs et/ou fabricants de son domaine d’activité dans la promotion et la commercialisation de leurs œuvres. Parmi ces sociétés étrangères, on peut citer le Seagate, le Blue Chip Technology, … Mais ce qui fait l’originalité des produits qui sont fabriqués chez AAEON sont que les techniciens de cette société essaient de personnaliser ses produits afin de répondre aux demandes de son marché et de développer la notoriété de sa marque. De surcroît, plusieurs produits fabriqués chez AAEON sont utilisés et même indispensables pour diverses autres secteurs d’activités à savoir le domaine de la médecine, celui de l’enseignement, celui du transport, celui de la finance, …
Depuis son apparition sur le marché de la haute technologie et de l’informatique, la société AAEON a déjà reçu plusieurs prix et certificats internationaux lui félicitant de l’originalité et de l’indispensabilité de ses produits et services pour le monde actuellement industrialisé et globalisé. Parmi ces certificats, on peut citer celle de la certification ISO 14001 qu’elle a reçu deux fois (en 1994 et en 1997) ; celle de la certification TL 9000 en 2002 et celle de la certification médicale ISO 13485 en 2007. En ce qui concerne les prix, on peut citer les plus célèbres comme le « Symbol of Excellence Award » qu’il a reçu pour six années consécutives à partir de 1994 ; celui du prix de INTEL en 2000 et de SIEMEN en 2004. Depuis 2001, la société AAEON est devenue une société cotée en bourse mais elle a été exclue de la bourse de Toronto en 2011 suite à son choix d’appartenir à un nouveau monde à savoir celui de la bourse ASSUSTeK Computer Inc.
Ensuite, en matière d’organigramme, la société dispose de plusieurs services disponibles à l’intérieur de son organisation, ses multitudes de services sont organisés pour collaborer pour le développement commercial et administratif de la société tout en gardant leurs rôles respectifs dans la prospérité et la croissance de l’entreprise. Principalement, comme toute société industrielle moderne, il existe au sein de la société AAEON deux types de fonctions à savoir la fonction productive et la fonction commerciale. Comme leurs noms respectifs les indiquent, la fonction productive se spécialise du coté de la fabrication des divers produits appuyant l’activité de l’entreprise tandis que la fonction commerciale a comme principale mission celui de la vente de ses produits dans le but d’accroître le chiffre d’affaire et le bénéfice acquis par l’entreprise.
De son coté, la fonction productive est composé de cinq services distincts tels que le service achat, le service étude et maintenance, le service contrôle, le service magasinier et outillage, et le service distribution. De l’autre coté, la fonction commerciale de la société est assurée par quatre services qui sont le service administratif, le service comptable, le service de la vente et le service information. Il est cependant à noter que dans les neufs services existant au sein de la société, chaque service est dirigé par un chef de service assisté par un adjoint et une secrétaire. Mais dans chacun de ces services, il y a toujours et forcément la présence de quelques techniciens différents en nombres selon l’importance et la technicité de celui-ci. Les membres actifs au sein de chaque service sont recrutés par le responsable des ressources humaines de la société selon leurs compétences personnelles, leurs expériences professionnelles et la disponibilité des postes à l’intérieur de la société.
- La stratégie marketing de l’entreprise.
En une phrase, la stratégie marketing adoptée par la société AAEON est la stratégie « Business to Business » connu sous le sigle de « B to B ». Cette stratégie est l’opposé de la stratégie marketing « Business to one » connu sous le sigle de « B to one » où les entreprises vendent directement leurs produits à des simples consommateurs particuliers pour la satisfaction des besoins de ces derniers. Dans cette stratégie Business to one, les entreprises commercialisent sur le marché leurs biens ou services soit pour répondre à un besoin révélé ou exprimé par les consommateurs, soit en prévision d’un éventuel besoin de ces clients potentiels ou exclusifs soit en créant un besoin chez ces derniers.
Mais pour parler de la stratégie marketing « Business to Business », les entreprises ne proposent pas directement leurs produits dans le marché des simples consommateurs mais font des échanges entre-eux c’est-à-dire qu’une entreprise achète auprès d’une autre un produit quelconque qu’elle utilise comme matière première destiné à la fabrication de son produit qu’il va ensuite commercialiser dans le marché. Dans cette catégorie de marketing, il est fort probable que le bien ou le service proposé par une société dans le marché constitue la matière première essentielle pour l’autre société dans sa production. Actuellement, toute entreprise industrielle qui veut atteindre la hauteur de la compétition au sein du marché de son secteur d’activité a l’obligation d’adopter ce deuxième type de stratégie marketing. Cette nouvelle forme de stratégie marketing est alors connue sur le marché de l’industrialisation sous l’appellation : « le marketing achat ».
Puis, la stratégie marketing de la société AAEON s’applique suivant une démarche directe dans la mesure où la société publie, lance et commercialise ses produits suivant une stratégie marketing direct de fidélisation et de qualification qui signifie que la société, par l’intermédiaire de son service vente, distribue des prospectus personnalisés exposant leurs situations de production afin de tenir leurs clients informer afin de pouvoir les fidéliser. Mais depuis quelques années, le commerce de l’électronique est devenu un marché complexe et de forte compétitivité d’où l’adoption d’une nouvelle stratégie par la société AAEON par le biais des promotions de ventes. Cette nouvelle technique consiste à faire des promotions en magasin et en ligne en commercialisant avec des prix promotionnels, des ventes en lots et/ou de la dotation de prime directe ou différée à chaque achat effectué, l’objectif étant celui de recruter de nouveaux clients et de fidéliser les anciens clients.
Parallèlement, compte-tenu de la situation de l’internet et l’utilisation de cet outil par plusieurs entreprises pour la commercialisation de leurs produits, la société AAEON a elle aussi adopté ce système de commercialisation afin de pouvoir rester dans la compétition. La société utilise pour ce faire une stratégie connue sous le nom de « INBOUND Marketing ». Cet outil regroupe en fait l’utilisation des blogs, l’adoption d’une communauté particulière s’intéressant à la marque via internet, la rédaction de plusieurs articles publiés sur le net destiné à lacer et à commercialiser les nouveaux produits et les anciens produits qui restent disponibles, et une analyse du comportement des internautes cibles. En l’espèce, la Société AAEON est alors disponible avec toutes les informations susceptibles d’intéresser les internautes sur plusieurs sites internet si on ne cite que le « www.aaeon.com » ; le www.aaeonelectrnics.com; … L’objectif pour l’adoption de cette nouvelle stratégie pour la société est de pouvoir rester visible, disponible et présent pour tous les clients à tout moment et de pouvoir les informer à temps des nouveautés à propos des produits de la société. Mais pour rester visible et disponible sur son site, les techniciens du service information de la société AAEON font de leurs mieux pour publier des articles récents et/ou révisés mais surtout des articles de qualités qui ne contiennent que des messages et des informations courtes, claires mais précises et suffisamment complets pour satisfaire les désirs d’informations de chaque client potentiel. Il faut aussi remarquer qu’en plus de leurs publications, les sites internet de la société AAEON encouragent aussi la contribution de chaque internaute et client fidèle ou potentiel dans la rédaction d’article d’encouragement, de critique ou d’avis pure et simple sur les produits de la société et sur le fonctionnement en général de la société. Ces avis ne sont pas par ailleurs minimisés par la société dans le sens où les responsables les consultent périodiquement et procède aux restructurations de chaque service conformément aux critiques qu’ils trouvent bien fondé pour améliorer les biens et services offerts par l’entreprise sur le marché de l’électronique. Enfin, il faut aussi noter que les sites internet de la société AAEON partage aussi des expériences et proposent des aides aux internautes qui ont en besoin dans la mesure de pouvoir apporter des réponses exactes et fondées en matière de qualité et de quantité sur chaque question qui lui est posée dans son domaine spécifique à savoir l’électronique.
Chapitre II : La situation professionnelle de constatation.
En effectuant le stage professionnel au sein de la société AAEON pendant un assez long période, j’ai pu constater que les deux fonctions qui sont présents dans la société sont aussi bien important l’une que l’autre. En effet, la fonction productive dépend de la fonction commerciale pour vendre les produits qu’elle fabrique tandis que la fonction commerciale ne peut pas exister sans l’existence de la fonction productive car elle n’a rien à vendre en l’absence des produits fabriqués par la fonction productive. Mais force est de constater que le service information de cette société est actuellement celui qui détient la place la plus importante dans la société vu que c’est lui qui concocte les techniques de communication afin de pouvoir commercialiser avec possibilité de compétition tous les produits de la société et que c’est cette technique de communication qui s’avère la plus efficace pour le bon fonctionnement des affaires de la société AAEON.
2.1. Les techniques de communication au sein de cette société.
Par définition, une technique de communication englobe tous les procédés mise en œuvre par une société ou une entreprise dans le but de planifier et coordonner sa relation avec ses équipes internes et avec ses clients et partenaires sur le plan externe.
A priori, comme on l’a vu ci-dessus, la société AAEON est une société qui est devenue cotée en bourse depuis l’année 2001. Par conséquent, la législation en vigueur exige de cette société une communication financière bien organisée. En l’espèce, la société a l’obligation de partager certaines informations sur le plan économique et financière à propos de son fonctionnement. L’obligation légale d’information de la part de la société AAEON cotée en bourse doit être respectée par la société au profit de certaines sociétés cibles qui ne sont pas forcément des sociétés spécialistes dans le domaine de la finance, de l’économie ou de l’électronique. Pour satisfaire à cette obligation, le service information de la société AAEON utilise divers techniques de communications comme l’envoi périodique de communiqué de presse pour informer les intéressés, la rédaction de rapports d’activités trimestriels et la publicité de certaines résultats financiers et/ou économiques dans les presses locales ou spécialisées afin de tenir les lecteurs informés mais dans la limite de la possibilité de la divulgation vu qu’il existe entre autre des informations privées pour la société et qui ne pourront pas être divulguées aux publics. Pour ces informations privées, la société informe personnellement et par courrier personnel les sociétés cibles qu’elle doit tenir informer des résultats de la société en matière économique et financière.
Ensuite, la technique de communication dont nous venons de parler dans le préliminaire de ce chapitre est celle de la technique de communication utilisée par le service vente de la société afin de lancer et commercialiser ses produits. En fait, c’est cette technique de communication qui est celle qui est essentielle et substantielle pour l’existence et le bon fonctionnement de la société. En effet, à travers les diverses techniques utilisées par les techniciens pour la mise en vente et la publicité des produits de la société, la société AAEON constitue actuellement une des sociétés les plus connues sur la fabrication et sur la commercialisation des matériels et outils électroniques et informatiques dans le marché mondial. La société AAEON est alors une société qui œuvre dans la scène internationale à propos de la commercialisation des produits électroniques et informatiques. En premier lieu, la société utilise la presse et les médias internes et internationaux afin de lancer des publicités et de partager des informations sur leurs produits. Ensuite, elle procède par l’internet pour regrouper les internautes susceptibles d’être intéressés par ces produits dans quelques sites internet sélectionnées et spécialisées dans la publication, l’explication et la vente de leurs produits. Par internet, les techniciens de la société utilisent aussi les sites internet pour analyser leurs contenus et surtout les feed-back venant des visiteurs des sites. Pour cela, le service communication de la société procède périodiquement à la consultation et à l’analyse des articles et critiques qui y sont disponibles afin de traiter au mieux et rapidement les rumeurs ou faits inexactes qui peuvent facilement nuire aux produits fabriqués ainsi qu’à l’image, à la notoriété et à la crédibilité de la société sur le marché interne et international. Mais il faut remarquer que chaque rumeur est traitée spécifiquement par la société selon sa gravité et son importance en matière d’impact. Ainsi, une rumeur très grave touchant l’image même de la société sera démenti par un responsable de haut niveau (Chef de service, Directeur, Directeur Général, …) de la société tandis qu’un petit critique sur un des produit commercialisé ne va faire l’objet que d’une simple rectification par les techniciens responsables de la communication au sein de l’entreprise. Aussi, si le problème est de grande envergure, la société ne se contentera pas de démentir l’information sur le site internet qui l’a publiée mais procèdera aussi à des publications via la presse et les médias locales pour partager le démenti. Mais il faut aussi signaler que l’adoption de la technique de communication par internet et par les réseaux sociaux constitue le plus grand atout pour la société AAEON dans la mesure où depuis l’adoption de ce système, la société a réussi à faire beaucoup de profits en matière de notoriété et de volume de ventes. Le fait est que non seulement, internet lui permet de cibler plus de personnes que les autres anciennes techniques de communication mais aussi et surtout que l’analyse des informations disponibles sur internet et les réseaux sociaux ouvre la société à la possibilité de se comparer aux autres entreprise de même taille qu’elle et ayant les mêmes domaines d’activités qu’elle ; de se rendre compte des résultats c’est-à-dire si elle a réussi à atteindre ces cibles d’acheteurs ou non ; d’améliorer ses campagnes publicitaires, ses produits et son site d’information en fonction de la demande de son marché.
Notons enfin que la société AAEON utilise aussi pour sa communication interne la communication via internet et par l’intermédiaire des réseaux sociaux. En d’autres termes, pour se communiquer entre filiales et société mère, entre filiale et filiale, entre chaque service et chaque responsable de la société, internet et les réseaux sociaux sont aussi très conseillés par les dirigeants de la société pour ses employés. Il s’agit d’une technique de communication efficace qui les fait gagner en matière de temps et de finances.
2.2. L’importance de la communication pour cette société.
A propos de la technique de communication, la société AAEON ne serait capable d’accroître son chiffre d’affaire sans l’aide et le soutien indéniable de son service communication et de l’adoption de diverses techniques de communications associant tous les supports communications actuellement disponible. En effet, par les techniques de communication qui sont disponibles pour cette société spécialisée dans le domaine de l’électronique et de l’informatique et surtout l’usage de l’internet et des réseaux sociaux, la société AAEON bénéficie de plusieurs avantages tels que le pouvoir de faire connaître son activité, ses produits et ses services à tous les lecteurs, internautes, clientèles cibles ; l’aptitude à faire participer les cibles sans les faire déplacer dans le but de faire des partages d’expériences bénéfiques ; la faculté de communiquer à double sens avec son public ; la possibilité de recruter les bons employés par des moyens simples mais fiables.
En matière de chiffre d’affaire, la société AAEON a réussi à avoir une bonne gestion de leur image et de mieux cibler les clients potentiels afin de leur proposer les meilleures offres disponibles au sein de la société par les techniques de communications et surtout par l’usage d’internet. Cette situation lui a alors permis d’augmenter son chiffre d’affaire.
PARTIE III : LA CONCEPTION DE LA NOTORIETE POUR LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES.
Tout comme un homme qui a besoin de voir son image sur un miroir avant de sortir de sa maison le matin, chaque entreprise industrielle a lui aussi besoin de connaître son image qui apparaît devant le public pour pouvoir avancer. Mais pour avoir cette connaissance, l’entreprise a besoin d’opérer quelques études sur le terrain et agencer une bonne méthode pour ne pas avoir une fausse image ou une image différée. L’étude de l’image et surtout de la notoriété de sa marque est alors indispensable afin qu’une entreprise puisse s’assurer qu’elle ne se trompe pas de route en avançant dans son marché.
Chapitre I : Le concept de la notoriété et de l’image.
Le mot « notoriété » et le mot « Image » sont deux notions très importantes pour chaque entreprise industrielle. Ce sont en fait deux notions qui n’ont pas les même sens mais qui sont complémentaires en matière de relation de l’entreprise avec ses partenaires externes et surtout avec ses clients. Ce sont aussi deux des notions qui composent ce qu’on appelle « la marque » d’une entreprise. Deux conséquences en découlent : la notoriété et l’image sont deux notions indispensables pour une marque mais ils ne sont pas suffisants pour la constituer. Afin de voir un peu plus clair, voyons dans un premier temps une généralité en ce qui concerne la notion de notoriété avant d’exposer dans un second temps la connexion entre la notoriété et l’image pour une entreprise.
- Généralités sur la notoriété.
AAKER (1994) définit la notoriété d’une marque comme la capacité d’un client potentiel à reconnaître ou à se souvenir qu’une marque existe et appartient à une certaine catégorie de produits. Selon LENDREVIE, LEVY et LINDON (2003), la notoriété mesure la présence à l’esprit, spontanée ou assistée, du nom de marque. Elle suppose en outre que le client est capable de relier le nom de marque à un produit ou un domaine majeur d’activités de la marque. Selon KOTLER et DUBOIS (2003), la part de notoriété, c’est la fréquence avec laquelle chacun des concurrents est cité en réponse à la question : « Pouvez-vous me citer le nom d’une entreprise présente dans ce secteur ? ».
Selon LAROUSSE (2009), le mot « notoriété » décrit le caractère d’une chose qui est notoire c’est-à-dire d’une chose qui est connue par un grand nombre de personnes. Par extension, une notoriété pour une entreprise peut alors se définir comme la connaissance de sa marque, de son produit ou de son entreprise par un très grand nombre de public ou de client. Plus simplement, la notoriété est la connaissance par le public ou le client d’une marque, d’un produit ou d’une entreprise industrielle. Il faut alors remarquer que la notoriété doit être appréciée de manière quantitative car selon la définition qu’on vient de citer, la notoriété d’une entreprise peut alors être négatif ou positif. Quoiqu’il en soit, une notoriété existe toujours mais c’est son degré qui diffère d’une entreprise à une autre. Ainsi, pour une entreprise qui est bien connue du public, sa notoriété est grande amis pour une entreprise qui ne connait pas beaucoup de célébrités, sa notoriété existe mais il s’agit en quelques sortes d’une petite notoriété ou d’une notoriété nulle (sens négatif du terme). En matière de communication par le biais d’internet et des réseaux sociaux, la notoriété d’une entreprise, d’une marque ou d’un produit se trouve généralement et fortement liée à son niveau de visibilité sur le marché de l’internet ou du réseau social auquel il appartient. Le niveau de visibilité est la notoriété dans ce type de communication puisque l’entreprise est visible sur son site ou son réseau social quand plusieurs personnes en parlent et s’intéressent à ce produit. Pour un auteur, il y a quatre types de notoriétés à savoir la notoriété spontanée quand le nom de la marque ou de l’entreprise qui le produit est cité immédiatement par la majorité du public dès qu’on parle de la catégorie de produit en question ; la notoriété primordiale quand le nom de la marque ou de l’entreprise est citée en premier lieu par le public avant toute autre marque concurrente lors des enquêtes ; la notoriété assistée quand le consommateur connait le nom de la marque ou de l’entreprise quand l’enquêteur cite le produit ; et la notoriété qualifiée quand le public sait associer le nom ou la marque d’un produit à l’entreprise qui la produit.
Par conséquent, en faisant une étude de la notoriété de son entreprise, les responsables de cette entreprise essayent de savoir si la marque de fabrique de l’entreprise ou l’entreprise lui-même est elle connue ou non du public ou plus précisément du client. Il s’agit d’une étude quantitative c’est-à-dire en définissant jusqu’à quel ordre le produit, la marque ou l’entreprise est-elle présent dans le cœur et/ou la pensée des acheteurs. Le principal objectif pour chaque entreprise industrielle qui procède par une étude de la notoriété est de savoir si sa politique de communication est-elle efficace ou si elle doit la réorganiser pour la rendre plus efficace et pour améliorer la présence de l’entreprise sur le marché. Mais d’une certaine façon, une étude sur la notoriété peut aussi avoir comme finalité celui de savoir comment les clients et/ou le public en général conçoit-il un produit, une marque ou une entreprise particulière. De manière plus directe, l’entreprise essaie de savoir à quoi le public ou les clients pense immédiatement en entendant parler du produit, de la marque ou de l’entreprise ? L’étude de notoriété pour une entreprise vise alors en quelques sortes à chiffrer la proportion de personnes qui connait ou qui s’intéresse à sa marque, à son produit ou à son entreprise. Enfin, l’étude de la notoriété pour une entreprise industrielle doit se faire en comparant sa marque, son produit ou son entreprise avec celle des entreprises concurrentes. En pratique, pour effectuer une étude de la notoriété, une entreprise doit procéder par des enquêtes ou des entretiens (téléphoniques ou par descente sur terrain en choisissant un échantillon de population cible). Mais il faut faire attention pour ne pas avoir un résultat de fausse notoriété pour éviter de fausser l’étude toute entière. Effectivement, parfois, il est fréquent d’obtenir des résultats d’étude de notoriété d’une entreprise qui est fausse. Plusieurs raisons peuvent concourir à cette erreur à savoir la confusion entre deux marques ou deux produits ayant des appellations proches aux risques de confusion aux yeux et dans l’esprit des consommateurs ; la tendance de la population enquêtée à vouloir reconnaître le maximum de marques sur la liste qu’on leur présente.
De manière brève, une étude de la notoriété d’une entreprise sert à mesurer la place de l’entreprise dans son secteur d’activité ; à définir les cibles de ses prochaines politiques de commercialisation ; et à se décider sur l’efficacité de sa fonction communication.
- Connexion entre la notoriété et l’image de l’entreprise.
Avant de pouvoir mener une étude comparative et de faire apparaitre les relations qui existent entre la notion de notoriété et celle de l’image, il nous faut d’abord passer par l’étude de ce qu’on appelle « image » pour une entreprise.
Par définition, l’image d’une marque est l’ensemble des représentations affectives et rationnelles de cette marque par les personnes qui y sont intéressés. Il s’agit aussi d’un jugement que fait le public sur la valeur de la marque, d’un produit ou d’une entreprise. Mais il faut noter que l’image d’une entreprise ou d’une marque ne se conçoit de manière individuelle mais de façon générale. En d’autres termes, quand on parle d’image, il ne faut pas s’intéresser de l’opinion d’une personne particulière mais de l’opinion publique en général c’est-à-dire qu’on doit viser l’opinion générale et se détacher des opinions qui sont individuelles et qui sont des idées qui ne ressemblent pas à celles de la masse de population étudiée. Le terme d’ « image » d’une entreprise ou d’une marque est un terme principalement entendu dans le domaine marketing ou communication de chaque entreprise. Pour un auteur spécialiste en marketing, une image de marque est définit comme « l’ensemble des représentations mentales, cognitives et affectives, qu’une personne ou un groupe de personnes se font d’une marque ou d’une entreprise». Cet auteur dégage en fait trois principaux types d’image à savoir l’image perçue (la façon pour le public de percevoir la marque ou le produit) ; l’image vraie ou réelle (la représentation des forces et des faiblesses de la marque ou du produit par le public et qui parvient à l’entreprise par la fonction communication) ; et l’image voulue (la manière dont l’entreprise veut être perçue par son public et qui se manifeste par son politique de communication ou sa stratégie marketing). Par cette catégorisation, Jean Jacques LAMBIN déclare que si une entreprise veut contrôler son image sur le marché de son secteur, c’est qu’elle veut réduire à néant l’écart entre son image voulue et son image perçue tout en voulant respecter son image vraie ou réelle.
Un autre auteur a aussi les mêmes conceptions que Jean Jacques LAMBIN dont la mesure où il distingue lui-aussi trois types d’image pour une société à savoir l’image proprement dite qui raconte les perceptions réelles de l’image de la société par ses acheteurs quand ils le compare avec les autres marques ou produits ; l’identité de la marque qui englobe tous les caractéristiques associés par les consommateurs à l’entreprise qui commercialise la marque ; et la médiatisation de la marque qui regroupe l’ensemble des caractéristiques de cette marque qui sont nés ou associés à la publicité que l’entreprise titulaire en fait sur le marché. Il faut ainsi noter que l’image que le public attribue à une marque est l’association du message que l’entreprise envoie par son communication et du message que le public renvoie auprès de l’entreprise pour critiquer le produit ou la marque. Par conséquent, pour faire une étude d’image, on étudie de manière qualitative mais non pas quantitative l’opinion du public sur la marque. Contrairement à l’étude de la notoriété, l’entreprise qui procède à une étude de son image ne doit pas se préoccuper nu nombre de public qui s’intéresse à son produit mais doit par contre se référer au degré de qualité que le public associe à son produit ou à sa marque. Il faut alors qu’elle s’intéresse particulièrement aux critiques c’est-à-dire si le public aime, déteste ou veut une amélioration de la qualité de son produit ou de sa marque. Il faut alors que l’entreprise procède par entretien en face à face ou par téléphone mais doit à cet effet laisser le champ libre à ces interlocuteurs pour qu’ils expriment librement ses idées sur la qualité et l’opportunité du produit ou de la marque sur le marché de son secteur. Les sentiments, les affections, les opinions du public sur le produit ou la marque sont les points les plus importants de l’enquête.
La relation entre les deux notions telles que la notoriété et l’image s’inscrit dans le sens que la notoriété est nécessaire mais pas suffisant pour constituer l’image voulue d’une entreprise. Effectivement, il faut avant tout connaître l’existence de la marque, du produit ou de l’entreprise pour pouvoir y associé une image (bonne ou mauvaise). Cette notoriété peut être acquise par les bonnes communications et par le biais des « bouches à oreilles » et elle construit à son tour l’image de marque de l’entreprise. Il faut quand même faire attention car il se peut que la notoriété et l’image de l’entreprise ne soient pas conformes. En fait, il est fort probable qu’une entreprise a une forte notoriété auprès du public c’est-à-dire qu’elle est bien connue mais que l’image que ce public a de lui est une mauvaise image lorsque les produits qu’elle fabrique sont de mauvaise qualité. A contrario, il est aussi possible que la marque connait peu de notoriété c’est-à-dire qu’elle est peu connue par le public mais qu’elle détient une bonne image dans la mesure où ceux qui la connaisse et qui l’utilise sont satisfait de sa qualité.
Chapitre II : La stratégie d’acquisition de la notoriété.
De nos jours, il n’est plus possible qu’une entreprise gagne et avance en matière de notoriété de sa marque ou de son produit sans avoir mis en place une bonne organisation stratégique qui tend au développement de son image devant le public. Le fait est qu’actuellement, quelques soit le domaine d’activité de l’entreprise, le marché est toujours fortement dominé par la concurrence et la compétitivité. Et force est aussi de constater que les entreprises qui peuvent développer pleinement son potentiel économique et la notoriété de sa marque ou de son produit sont les entreprises qui détiennent une bonne organisation en matière de fonctionnement. Le fait est que la fonction communication peut avoir un double rôle sur une entreprise : elle peut être perçue comme une stratégie marketing (2.1.) mais elle est aussi l’arme idéale pour l’entreprise afin de développer sa notoriété (2.2.).
2.1. La communication comme stratégie marketing d’une entreprise.
Par définition, une stratégie marketing est une politique organisationnelle mise en œuvre par une entreprise et ayant pour objectif la bonne commercialisation de ses produits et services sur le marché interne et/ou international de son secteur d’activité. L’objectif principal de la fonction communication est de faire connaître ses produits ou services, sa marque et son entreprise. A cet effet, le service communication a la responsabilité de s’occuper de l’ emplacement de l’entreprise, à savoir l’image qu’elle veut dessiner d’elle-même et de son offre à ses clients face à ses concurrents, ses partenaires et son public. La stratégie de communication d’une entreprise est alors fonction de la stratégie marketing qu’elle a adoptée. Pour réussir la communication de son entreprise, il est primordial pour chaque entreprise de bien déterminer la cible qu’elle veut viser sur le marché ; de bien définir son objectif qui doit être précis et mesurables sur ce marché ; de diffuser des messages simples suffisamment claires et précises vers cette clientèle cible à travers le marché; de faire attention pour ne pas divulguer des informations fausses ou mensongères dans son marché ou trop révélatrice des secrets de fabrications ; et de bien choisir les bons outils et supports de communications selon l’importance et la grandeur du produit ou de la marque à lancer afin d’atteindre son cible. Or, toutes ces caractéristiques de la communication sont ceux qui définissent la stratégie marketing de ladite entreprise.
Il faut cependant noter que pour une communication qui s’inscrit comme la stratégie marketing de l’entreprise, on peut distinguer deux types de communications tels que la communication média et la communication hors-média. D’un coté, pour la communication média, il est constitué de plusieurs supports comme la presse, la radio, la télévision, l’internet et les réseaux sociaux, les affichages. Généralement, ce sont les entreprises qui ont existé depuis longtemps qui restent attachés aux vieux supports comme la radio, les affichages ou la télévision mais pour les jeunes entreprises, l’internet et les réseaux sociaux sont les armes les plus utilisés car ils engendrent moins de dépenses tout en ouvrant à une possibilité de cibler le plus de clientèle et de public que possible. Mais les inconvénients pour ces communications médias subsistent dans le facteur temps dans la mesure où le pouvoir d’atteindre les consommateurs cibles reste conditionner par la décision de ces derniers de vouloir allumer leurs postes radios ou de télévisions ou de venir consulter les sites internet et de s’inscrire dans les réseaux sociaux et de se communiquer par son biais avec les entreprises.
De l’autre coté, la stratégie marketing de chaque entreprise actuelle peut et doit même contenir des communications hors-média qui occupe actuellement une bonne place en la matière. La communication hors-média est constituée généralement par les promotions de ventes, le mailing ou le marketing direct, l’organisation des évènements de lancement, et les relations de presses, le sponsoring. Leurs points communs est d’être moins onéreux par rapports aux supports médias tout en permettant de cibler le plus précisément et le plus rapidement possible son client et/ou les consommateurs potentiels. Mais ils ont aussi leurs inconvénients à savoir la nécessité pour les professionnels de la communication d’être de plus en plus créatif surtout en matière d’organisation des ventes promotionnels et des lancements de produits ou de marques par des évènements attirant les cibles. En ce qui concerne le mailing, il s’agit d’un outil de communication et de stratégie marketing totalement nouveau qui apparait avec la mondialisation et l’industrialisation, le pouvoir pour une entreprise de l’adopter est actuellement indispensable pour sa réussite mais il requiert en même temps des compétences particulières de la part du service communication notamment des compétences informatiques et des capacités de manipuler les appareils et matériels de haute technologie. Mais en ce qui concerne leurs avantages, on peut aussi citer que la communication hors-média permet à l’entreprise de se communiquer directement et même face à face à son public sans nulle besoin de passer par des autres supports qui servent d’intermédiaire entre elle et ses consommateurs aux risques de transformations des échanges par le support utilisé. Enfin, en ce qui concerne le sponsoring, il s’agit pour l’entreprise de participer à des activités de parrainage dans le but de viser le plus grand cible à travers l’action visée par l’évènement parrainé. Mais il faut que les responsables communication de l’entreprise aient des compétences particulières pour ne pas tomber dans l’erreur de participer à des évènements qui n’intéressent pas leurs clientèles cibles.
2.2. La communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
Selon Arnaud MEUNIER (2005), la notoriété est pour un responsable communication, un des indicateurs qui évaluent l’efficacité d’une stratégie de communication. Effectivement, une bonne politique de communication peut conduire à un développement de la notoriété d’une entreprise mais l’inverse est aussi vrai dans le sens où on peut mesurer le succès de la fonction communication d’une entreprise par le développement de sa notoriété. En pratique, une entreprise qui œuvre dans le secteur de l’électronique peut dire qu’elle a de la notoriété quand au cours d’une étude, dès qu’elle pose des questions sur les outils et matériels informatiques, l’interlocuteur parle de son nom en premier lieu. Ceci veut dire que l’entreprise qui a la notoriété doit être celle chez laquelle le public fait référence quand il veut s’approprier du type de chose qu’elle produit. Et il est alors évident de conclure que l’acquisition de la notoriété est importante pour chaque entreprise car dès lors que son produit ou sa marque est inscrit dans l’esprit de ses cibles, la probabilité de commercialisation de son produit augmente en même temps. Mais pour voir le développement de sa notoriété possible, il faut que l’entreprise passe par une production de ses produits avec la meilleure qualité possible, une bonne stratégie publicitaire mais surtout par un bon lancement de son produit sur les supports médias qui sont les plus efficaces de nos jours. En effet, pour lancer son produit, l’arme le plus efficace est actuellement celui d’utiliser les sites internet et les réseaux sociaux et organise par ces intermédiaires une bonne visibilité afin que le public puisse rencontrer le produit ou la marque le plus souvent possible sur le site et s’intéresse à approfondir ses connaissances sur le produit ou la marque en intégrant son site ou en achetant le produit ou la marque pour l’essayer. En bref, plus la visibilité de la marque sur les outils de communications modernes est structurée, organisée et cohérente, plus sa notoriété augmentera. Mais il faudra bien faire attention car avoir une bonne visibilité sur internet et avoir une notoriété ne signifie pas automatiquement une augmentation du chiffre d’affaire de l’entreprise ; c’est pourquoi, même après avoir acquis de la notoriété, il est encore indispensable pour une entreprise de construire un bon plan de lancement de chaque nouveau produit et d’y allouer une partie de budget afin de le faire connaître pour le public surtout quand le produit est conçu pour créer un besoin chez les consommateurs ou les acheteurs. Pour les entreprises œuvrant dans le domaine de l’électronique et de l’informatique comme la société AAEON, la majorité des produits sont fabriqués dans le but de créer des besoins chez les simples consommateurs mais surtout chez les autres entreprises des autres secteurs d’activités. Ainsi, pour ces entreprises, l’acquisition de la notoriété doit toujours être appuyée par plus d’efforts dans les campagnes de lancement du produit afin de pouvoir réussir la bonne commercialisation et l’augmentation du chiffre d’affaire. De ce fait, en marketing, la notoriété est une des conditions nécessaires et indispensables pour la création de l’image et pour la commercialisation d’un produit ou d’une marque mais elle est acquise par l’adoption d’une bonne stratégie de communication.
En l’espèce, la principale responsabilité qui incombe aux professionnels de la communication de chaque entreprise est de faire une promotion de la marque, du produit et de l’entreprise elle-même auprès de son public cible. Cela signifie que les professionnels de la communication doivent faire de leurs mieux pour communiquer le produit ou la marque, pour le faire connaître tant en quantité qu’en qualité, et on peut dire que la fonction communication a achevé une partie de son travail quand le taux de connaissance du produit ou de la marque auprès du public est suffisamment haut pour que l’entreprise puisse avoir sa place sur le marché de son secteur. Selon la réussite de la fonction communication de l’entreprise, la notoriété acquise par la marque peut être une « notoriété sectorielle » qui démarque le produit ou la marque des autres produits ou marques concurrents ou une « notoriété générale » qui rend compte du taux de connaissance de la marque ou du produit sans l’associer à son secteur d’activité.
Parmi les principales sources d’acquisition de la notoriété s’inscrit la communication de la marque ou du produit qui relève principalement de la responsabilité du service de communication de l’entreprise. Cette communication de la marque ou du produit se matérialise sous diverses formes telles que les publicités médias, les ventes promotionnels, les sponsorings, les mailings, la favorisation des échanges de « bouche à oreille ». Mais il faut que ces différents outils de communication utilisés par l’entreprise soient bien cohérents pour ne pas fausser la stratégie marketing de celle-ci. En fait, créer la notoriété d’une entreprise par l’adoption d’une bonne stratégie de communication requiert beaucoup de temps, de moyens financiers et des compétences commerciaux de la part de l’entreprise. Il s’agit dons d’un objectif à long terme qui doit se concrétiser par l’adoption d’activités ponctuelles c’est-à-dire suivant l’évolution de la technologie et permanentes c’est-à-dire aussi longtemps que l’entreprise veut préserver sa place au sein du marché de son secteur d’activité. Mais la notoriété acquise par le biais d’une bonne stratégie de communication constitue finalement pour une entreprise un grand support pour le moral et la culture de son personnel et un grand moyen pour marquer sa crédibilité auprès de l’Etat et de ses partenaires financiers et commerciaux.
PARTIE IV: LA NOTORIETE PAR LE BIAIS DE LA COMMUNICATION PAR LES RESEAUX SOCIAUX, LES MEDIAS DE PRESSES ET L’INTERNET.
Pour rappel, le but du présent mémoire est de rendre compte de l’apport des communications via les médias au profit de la notoriété des entreprises du secteur de l’électronique. Il s’agit alors dans cette partie de se consacrer dans la détermination de l’impact de la communication média sur la notoriété des entreprises en générale et en particulier sur la notoriété de la société AAEON. Pour se prononcer sur cette dernière partie, passons par trois chapitres essentiels à savoir l’impact de la communication média sur la notoriété de l’entreprise (Chapitre I) ; la portée du développement de la notoriété par la communication (Chapitre II) ; et enfin, l’acquisition d’une notoriété efficace par l’adoption d’une stratégie de communication (Chapitre III).
Chapitre I : Impact de la communication média sur la notoriété des entreprises.
A plusieurs reprises, nous avons pu démontrer dans les parties précédentes que les bonnes ou les mauvaises stratégies de communication ne sont pas sans incidence sur la notoriété de l’entreprise qui l’adopte. Mais il s’agit pour cette fois de rendre compte du rôle spécifique des communications médias et spécialement des communications via internet et les réseaux sociaux sur la notoriété de l’entreprise. Pour ce faire, voyons en premier lieu les différents types de communication dans l’entreprise avant de rendre compte dans un second temps des conséquences de la communication via les médias sur la notoriété des entreprises.
- Les différents types de communication dans l’entreprise.
Actuellement, toutes les entreprises qui se veulent compétitives et performantes sur son marché ont l’obligation d’avoir deux types de communications à savoir : la communication interne et la communication externe. En effet, l’objectif que devrait viser toute entreprise dans l’adoption de sa stratégie de communication ne doit pas se limiter à son rapport avec les personnes extérieures à son entreprise mais doit à priori se concentrer sur la relation entre les personnes à l’intérieur de l’entreprise qui doit collaborer pour le bon fonctionnement de celle-ci.
- La communication interne.
Comme définit ci-dessus, la communication externe est la communication qui doit exister à l’intérieur même de l’entreprise. Selon une organisation moderne de l’entreprise, le service communication interne de chaque entreprise doit être soumis sous la supériorité hiérarchique soit de la direction des ressources humaines, soit de la direction communication soit de la direction des affaires générales de l’entreprise. Mais la plus logique serait qu’il sera rattaché à la direction communication de l’entreprise car c’est dans cette direction que devrait être intégrée toutes les personnes ayant reçu une solide formation en matière de communication dans l’entreprise. Pour la société AAEON, la communication interne au sein de la société est soumise sous la supériorité hiérarchique de sa fonction commerciale et sous la responsabilité du service information.
Le fait est que la communication interne et la communication externe de l’entreprise doit être intimement liée et élaborée par le soin d’un même groupe expérimenté et professionnel afin d’arriver à atteindre son objectif. Monsieur Jean-Baptiste BRES explique que « cette communication interne se forme avant tout autour d’une nécessité d’identité. Cette identité permet à ses employés de savoir comment se comporter au son sein de son entreprise et à ses partenaires de la distinguer d’une autre compagnie. En d’autres termes, elle régule la vie de l’entreprise pour coordonner les relations entre les différentes couches de sa hiérarchie ». Sinon, si la communication interne au sein de l’entreprise est placée sous la supériorité hiérarchique d’une autre direction que celle de la direction ou service communication de l’entreprise, ceux-ci veut dire que l’entreprise en question doit avoir adopté une stratégie de communication qui sépare intégralement et fondamentalement sa communication interne de sa communication externe.
Comme dans la communication externe, les stratégies de communications ont connu une très grande évolution aux yeux des entreprises, de ses partenaires et de ses consommateurs. La situation est aussi semblable vu qu’en vue d’atteindre son objectif productif et commercial mais surtout son désir d’être compétitif et performant sur le marché oblige chaque entreprise à adopter une bonne politique de communication même à l’intérieur d’elle-même. Le fait est que de plus en plus de moyens de communication deviennent disponibles entre les mains de chaque employé et l’entreprise se doit d’intervenir pour maitriser toutes ces moyens afin de ne pas les vulgariser aux risques et périls du fonctionnement de la société. La communication interne peut être faite par orale ou par écrit. Les outils oraux de communication interne au sein de l’entreprise englobent tous les supports vocaux mis en place par le service communication de chaque entreprise et qui sont destinés à informer l’ensemble de ses personnels et employés de tous le déroulement des affaires interne de l’entreprise et tous les éventuels changements qui apparaissent mais ils sont aussi formés par tous les moyens oraux disponibles entre les mains de chaque employé et tendant à leurs donner à l’accessibilité et à la possibilité à faire des retours sur leurs avis concernant les affaires internes et les changements qui s’installent au sein de l’entreprise. Ils peuvent aussi et surtout s’intéresser à la communication entre le service communication de l’entreprise et chaque employé sur l’état d’esprit de chacun, sur l’état de l’esprit d’équipe au sein de l’entreprise sur un projet donné quelques soit la responsabilité de chaque salarié sur le projet en question. En d’autres termes, toute communication interne de l’entreprise doit traiter l’ensemble des réunions, évènements internes, séminaires, entretiens collectifs ou individuels internes de chaque entreprise. Comme exemple, on pourra retenir comme outil de communication orale interne de chaque entreprise les mégaphones, les échanges verbaux entre un responsable et un employé, les paroles annoncées par les porte-paroles de l’entreprise lorsqu’il est dans le champ contextuel de l’exercice de son travail ou de sa responsabilité, …Ensuite, en ce qui concerne les communications écrites à l’intérieur de l’entreprise, elle définit tous les supports manuscrits ou informatiques ouvert à la possibilité de lecture par un ou plusieurs ou même l’ensemble des employés. Parmi eux, on peut citer le journal de l’entreprise, le livret d’accueil au sein de l’entreprise, les revues de presses, les affichages à l’intérieur de l’entreprise, les plaquettes ou brochures, la documentation via internet ou les réseaux sociaux ou les blogs de l’entreprise, les notes de services,…Actuellement, une nouvelle forme de communication verbale s’ouvre pour les entreprises modernes à savoir le e-Learning qui est une méthode autodidacte qui permettent à chaque entreprise de former leurs employés tout en réduisant à un prix minimum le coût de cette formation par l’utilisation de la nouvelle technologie de l’information et de la communication. Aussi, actuellement, on note de plus en plus de société qui recourent à l’utilisation d’un réseau social d’entreprise connu communément sous le sigle de RSE et qui est un moyen de communication interne e propre à chaque entreprise. Ce réseau social d’entreprise permet à chaque entreprise de regrouper ses employés dans des plates-formes selon leurs finalités personnelles et professionnelles applicatives. Ces diverses plates-formes renforcent considérablement la performance de l’activité de l’entreprise et les aident à mieux gérer les compétences de ses employés ainsi que ces expériences.
- La communication externe.
Ensuite vient la communication externe de l’entreprise, c’est une fonction toute aussi importante que celui de la communication interne. Elle englobe l’ensemble des actions de communication de l’entreprise visant son rapport et ses relations avec ses publics et divers partenaires financiers, commerciales ou autres.
La communication externe de l’entreprise s’ouvre alors au grand public et vise à mesurer la profondeur et le sérieux dans ses partenariats avec son monde extérieur. Elle doit alors viser à s’adresser aux clients de l’entreprise, à ses fournisseurs, à ses partenaires financiers, à ses distributeurs, et même au public en général. Parmi les outils de communication externe qui s’ouvre à chaque entreprise, on peut citer les relations médias de l’entreprise, les publicités médias, le lobbying, les divers évènements ouverts au public, les actions de sponsoring ou de mécénats entreprises par la société, l’ouverture et l’utilisation de site internet et de réseau social propre à l’entreprise, les diverses actions de ventes promotionnelles organisées par l’entreprise, les affiches et les spots publicitaires, les stratégies de marketing directs organisées par l’entreprise, … A propos du réseau social de l’entreprise qui est communément connu sous l’appellation de « réseau social public de l’entreprise », il doit être complètement séparé du réseau social d’entreprise. Le premier vise à publier aux yeux du public l’existence, le fonctionnement, la production et la commercialisation des produits ou services de l’entreprise tandis que le deuxième vise une communication des changements et/ou des éventuels problèmes à résoudre par l’ensemble du personnel et doit rester à l’intérieur même de l’entreprise sans devoir être publié au public externe (fournisseurs, partenaires, clients) à l’entreprise.
Pour pouvoir afficher l’image qu’elle veut faire connaitre au public en ce qui concerne son entreprise, chaque entreprise devra bien contrôler son service communication externe et devra alors engager les meilleurs employés expérimentés et professionnels pour assurer cette fonction. Le fait est que la communication externe décrit en quelques sortes l’image et la notoriété de l’entreprise dans le cœur et l’esprit des consommateurs, des fournisseurs et des partenaires de l’entreprise. C’est alors le maillon le plus essentiel pour la bonne marche, la bonne commercialisation, et la crédibilité de l’entreprise. La communication externe de l’entreprise doit aussi et essentiellement visée une bonne relation de l’entreprise avec l’extérieur dans le but de recevoir des retours de la part des consommateurs, des bénéficiaires, des fournisseurs et des autres partenaires sur leurs opinions et impressions sur les produits et les services fournis par l’entreprise à leurs profits. Ces retours inclus des critiques énervant, des critiques constructifs, des suggestions d’amélioration, des attitudes et des comportements des différents tiers externes de l’entreprise. Les stratégies de communication externe de l’entreprise doit être rédigée avant le plus grand soin car elles doivent encrer une image aussi positive que possible de l’entreprise chez les partenaires externes. Elles doivent alors inclure des politiques tendant à retracer la qualité, la disponibilité mais surtout la pérennité des produits et services vendus par l’entreprise.
Dans le contexte actuel, l’avènement de la mondialisation, de la globalisation et surtout de l’industrialisation a permis à la communication externe de chaque entreprise de s’améliorer, de se diversifier et d’atteindre le plus de cible avec un coût réduit à minimum. En effet, l’apparition de nombreux nouveaux supports électroniques et informatiques a permis l’ouverture de nombreux sites internet et de nombreux réseaux sociaux d’entreprises destinées à publier, lancer et commercialiser les produits de chaque entreprise sans devoir affecter beaucoup de budget à cette publication. De plus, ces outils de communications se trouvent actuellement au cœur d’un maximum d’utilisation par les sociétés mais aussi par les usagers particuliers, ce qui ouvre droit pour chaque entreprise à un maximum de visibilité et de publicité de leurs entreprises, de leurs marques ou de leurs produits ou services. Maintenant, grâce à internet et à la diversification et promotion des outils informatiques, chaque entreprise a la faculté de faire de son mieux pour rendre agréable et attractive sa visibilité et sa publicité sur son site internet mais a par la même occasion la possibilité de communiquer sans interruption avec son public et ses autres partenaires. Cette situation a alors fini par prouver que si une entreprise le veut, il pourra élargir considérablement son champ de vision et pourra améliorer sans limite son action auprès de son cible. Il faut quand même noter que les sites internet des entreprises sont totalement différents des sites internet de vente en ligne qui sont pour leurs parts de véritables entreprises commerciales spécialisées dans la vente commerciale de leurs produits ou services et qui travaille sur les sites internet pour faire connaître et pour faire vendre leurs produits tandis que les sites internet des entreprises sont des sites limités à faire part au public des produits disponibles au sein de l’entreprise mais la commercialisation de ces produits doivent se faire dans les magasins de l’entreprise.
Pour conclure, quelques soit la stratégie de communication choisie par une entreprise, désormais aucune entreprise moderne qui se veut être performant et compétitif ne peut plus se passer des communications externes via les sites internet et les réseaux sociaux pour communiquer réellement et faire des échanges d’opinions et de disponibilité avec ses consommateurs et ses partenaires quelques soit leurs secteurs d’activités ou leurs produits à commercialiser.
- Conséquences de la communication sur la notoriété des entreprises.
En ce qui concerne la notoriété de l’entreprise, la communication interne et externe offre une opportunité à l’entreprise de pouvoir promouvoir chez sa clientèle et ses partenaires une bonne image et une bonne notoriété. Cependant, il ne faut pas oublier que les stratégies de communications adoptées peuvent occasionner aussi bien des nouvelles opportunités que des grands risques de pertes pour chaque entreprise dans la mesure où chaque entreprise doit particulièrement prendre soin de l’adopter avec une grande prudence de la part des employés qui sont responsables et expérimentés en la matière.
- De nouvelles opportunités pour l’entreprise.
Les nouvelles opportunités doivent correspondre à des avantages qui s’ouvrent à l’entreprise grâce à l’adoption de telle ou telle stratégie de communication. Ces avantages peuvent être de trois ordres à savoir des nouvelles opportunités de ventes, des augmentations du chiffre d’affaire de l’entreprise, et l’ouverture de l’entreprise à de nouveaux postes.
- Influence sur les ventes.
Généralement, les réseaux sociaux et les sites internet sont les techniques de communication qui sont les plus touchées par ce premier avantage. En fait, depuis l’émergence des nouvelles technologies de l’informatique et de la technologie, les entreprises modernes se sont focalisées sur les sites internet et les réseaux sociaux pour faire publier et commercialiser leurs produits ou services disponibles. Mais le fait est que ces sites internet et les réseaux sociaux attraient de plus en plus d’internautes d’autant plus qu’actuellement, les outils pour se connecter à ses réseaux sociaux et à ses sites internet sont devenues de plus en plus disponible avec des coûts de plus en plus réduits par la masse populaire d’où une facilitation de l’accès de la population aux activités de chaque entreprise et une meilleure possibilité de connexion et de collaboration entre les entreprises qui fournissent les sites internet et les consommateurs qui accèdent plus facilement à des informations sur les produits ou services qui les intéressent via ces sites internet et ses réseaux sociaux. Force est aussi de constater que les entreprises et les consommateurs peuvent collaborer facilement sans besoin de se déplacer car les outils de communication internet et via les réseaux sociaux sont actuellement disponibles dans presque toutes les familles et les ménages modernes actuelles. En plus, depuis quelques années, les techniciens informatiques et électroniques ne cessent d’innover le champ de cette nouvelle technologie de l’informatique et de la communication en inventant des systèmes de communication ne nécessitant pas des connaissances particulières chez les internautes et le public en général.
Actuellement, les réseaux sociaux ainsi que les sites internet sont en quelques sortes des vitrines virtuelles exposant au maximum les biens et les services disponibles sur le marché de chaque domaine d’activité du monde et qui occasionne pour chaque entreprise une opportunité de faire des publicités en ligne et de pouvoir augmenter ou même doubler et tripler leurs possibilités et leurs réalités de ventes commerciales. Le fait est que quand une entreprise ouvre un réseau social public et qu’un internaute s’y inscrit, toutes les informations voulues et demandées de part et d’autres des deux parties deviennent alors consultable du fait que le réseau social recueille à la fois de la part des deux parties les demandes, les avis, les impressions, les passions personnelles et/ou professionnelles de chaque partie et les envoient à l’autre partie pour recevoir des réponses satisfaisants et favorables. En d’autres termes, les sites internet et les réseaux sociaux visent à servir d’intermédiaire efficace, rapide et à bon marché entre les entreprises, son marché et les clients de ce marché.
- Impacts sur les chiffres d’affaires.
Plusieurs études ont abouti à une conclusion : en l’absence des nouvelles techniques de communication notamment les réseaux sociaux et les sites internet, les entreprises modernes n’ont jamais pu aboutir à leurs performances d’aujourd’hui. En d’autres termes, les entreprises modernes n’ont pas pu augmenter son chiffre d’affaire et exploiter leurs avantages sans avoir utiliser les techniques de communications externes par les médias et l’internet. Effectivement, en faisant des publicités par l’intermédiaire de ces sites internet et des réseaux sociaux, les entreprises ont pu vendre et commercialiser leurs produits aussi facilement, améliorer leurs images sans aucun investissement financière important, se communiquer de manière directe avec ses clients et donc pouvoir proposer les meilleures offres. Cette situation se poursuit logiquement par une meilleure vente des produits donc un meilleur bénéfice et une augmentation du chiffre d’affaire.
Cependant, on peut noter quelques différences de résultats entre les entreprises dans la mesure où certaines études publiées à ce propos ont rapporté que l’augmentation du chiffre d’affaire par l’adoption d’une bonne technique de communication n’a pas eu les résultats escomptés. Le fait est qu’un dirigeant social qui a subi une enquête à propos des impacts des réseaux sociaux sur les résultats financiers de son entreprise déclare ne pas avoir été très satisfait de ce résultat : « l’impact direct des médias sociaux sur le chiffre d’affaires se développe donc moins vite qu’attendu ». Ce dirigeant social accepte certes que les réseaux sociaux et les sites internet appuyés par les autres outils de communications externes anciennes jouent des rôles importants sur la vie économique et financière de chaque entreprise mais ils n’arrivent toujours pas à augmenter le chiffre d’affaire de l’entreprise selon l’espérance de chaque dirigeant.
Pour la société AAEON, les ventes directes engendrées par l’utilisation des outils de communication externe via les médias génèrent une grande partie de son revenu. Parmi ces importants apports, on peut citer la méthode marketing qui génère plus de trente et sept pourcent du chiffre d’affaire de la société ; l’e-mailing qui rapporte une augmentation de l’ordre de dix sept pourcent de son chiffre d’affaire ; et les apports en chiffres d’affaires des réseaux sociaux est limité à trois pourcent pour l’année 2011.
- Apparitions de nouveaux postes.
Actuellement, l’apparition et l’importance que sont devenue les outils de communications externe moderne sur le marché des entreprises leurs ont apportés une grande révolution en matière de recrutement. En effet, la création du service communication et son rôle de plus en plus important sur le développement social, économique et financier de l’entreprise a permis la création de quelques nouveaux postes en son sein. Depuis l’émergence des sites internet et des réseaux sociaux, le service communication de chaque entreprise accueille de plus en plus de techniciens informatiques afin d’assurer le rôle de rédaction des messages électroniques destinées à la communication de l’entreprise et de s’occuper des relations entre les clients, les partenaires, les fournisseurs et l’entreprise.
Ensuite, parmi les nouveaux postes créés par les entreprises afin de s’occuper de leurs communications externes, il y a le poste de « Social Média Manager » qui s’occupe de la gestion quotidienne de tous les sites et les réseaux sociaux dans leurs surveillances et dans les suivis de leurs efficacités. Il y a aussi le « Coordinateur Communication » qui est chargé de l’entretien périodique des sites internet et réseaux sociaux de l’entreprise. Il y a aussi le nouveau poste de « Spécialiste marketing » qui s’occupe de la réalisation des campagnes de référencement et d’actions des entreprises sur les réseaux sociaux. Enfin, on peut citer le poste de « Manager Web » qui doit être engagé pour produire autant de contenu régulier dans les sites internet et les réseaux sociaux afin d’entretenir une bonne relation mise à jour entre l’entreprise et ses clients internautes. Mais en plus, l’introduction de ces nouveaux postes sur l’entreprise a entrainé une réorganisation de plusieurs directions dans chaque entreprise et principalement dans la direction vente, la direction marketing et la direction des ressources humaines de chaque entreprise.
- Des risques potentiels sur l’avenir de l’entreprise.
Toutefois, malgré les nouvelles opportunités qui s’ouvrent sur l’entreprise lorsqu’elle est capable d’adopter une bonne stratégie de communication telle les avantages sur l’augmentation des possibilités de vente, les opportunités d’augmenter le chiffre d’affaire et l’ouverture à de nombreux nouveaux postes, il persiste encore sur ces entreprises des grands menaces qui sont liées à leurs grandes ouvertures au monde extérieur comme le risque pesant sur l’image de l’entreprise, le risque d’accroissement incontrôlable des dépenses de l’entreprise et le risques d’inadaptation des règlements de cette stratégie de communication aux règlementation en vigueur sur l’entreprise. A l’unanimité, tous ces risques sont des réelles menaces qui pèsent constamment sur toute entreprise moderne vivant sous le seuil de la mondialisation et de l’industrialisation.
- Risques liées à l’image de l’entreprise.
Principalement, ce risque doit être considéré par les entreprises qui décident d’inclure dans sa stratégie de communication les publicités et publications de son entreprise à travers plusieurs moyens de communications médias et surtout les communications via les sites internet et les réseaux sociaux alors qu’actuellement, force est de constater que chaque entreprise qui se veulent rester compétitif et performant sur le marché mondial actuel doit forcément inclure ce type de stratégie de communication dans sa politique. Ainsi, nous avons pu voir dans des paragraphes ci-dessus les caractéristiques des sites internet et des réseaux sociaux. Pour ces types de communication média, le plus important est de toujours embellir et rénover sa visibilité sur internet et sur les réseaux sociaux afin que tous les internautes même ceux qui ne sont pas auparavant intéressés par le secteur d’activité de son entreprise puissent s’y intéresser par l’attraction et la visibilité de celle-ci sur internet d’autant plus que le nombre d’internautes qui consultent de manière périodique les réseaux sociaux ou du moins les sites internet ne cessent d’augmenter de jour en jour. En effet, c’est cet essor rapide de l’utilisation des réseaux sociaux et des sites internet qui posent le plus grand problème dans le sens où de nos jours, à cause de la liberté de choix pour l’utilisation de ce type de communication, presque tout le monde telle que les particuliers et les professionnels utilisent en même temps ces types de communications pour garder une relation stable et mise à jour. Malheureusement, le risque qui pèse sur l’image de l’entreprise augmente chaque fois que les personnes qui travaillent pour cette entreprise et qui utilisent les réseaux sociaux à des fins personnelles augmentent. Le fait est qu’au fur et à la mesure que les internautes vivent avec l’utilisation de ce nouveau moyen de communication, les risques de confusion entre la sphère de vie privée et la sphère de vie professionnelle des entrepreneurs risquent d’accroître au détriment de l’image future de l’entreprise. Nous avons vu auparavant que l’image que le public aura sur une entreprise suite à l’adoption par cette dernière d’une stratégie de communication tendant à faire connaître au public son existence, à informer son public de son secteur d’activité et de ses produits, à commercialiser ses ventes, peut être une image positive, neutre et/ou négative. Ainsi, dès lors que la vie privée de son dirigeant sera associé par défaut par le public à la notoriété de l’entreprise, le risque sera grand que l’image de l’entreprise soit faussée par les mauvais comportements ou les problèmes personnels des dirigeants. D’après un communiqué de presse publié en 2012, « Près de sept consommateurs sur dix sont prêts à condamner une marque ou un produit dont le marketing via les médias sociaux les ont agacé ou un mauvais comportement des responsables de l’entreprise fabricant l’a blessé». Il faut cependant remarquer que le bannissement d’un produit ou d’une marque par un seul de ses clients peut engendrer d’énormes pertes pour une entreprise quelques soit son secteur d’activité étant donné l’importance et l’efficacité non négligeable de la fonction communication de bouche à oreille réconforté par la facilité actuelle de répandre des informations via internet. En plus, une entreprise qui est boycotté par un client ou un groupe de client ouvre automatiquement la voie à de nouvelles opportunités de ventes au profit de ses concurrents d’où une possibilité pour ces dernières de se développer en améliorant leurs chiffres d’affaires au détriment de l’entreprise boycotté. De surcroît, selon une étude publiée par un réseau social en automne 2012, seule 26% des internautes décident d’un achat sur l’influence des informations disponibles sur les médias sociaux. Par contre, pour 85% des personnes interrogées, elles préfèrent recueillir l’avis de ses amis et la recommandation par ces derniers leurs font toujours des effets dans la mesure où leurs décisions d’acheter un tel produit ayant une telle marque et produit par une telle entreprise sont essentiellement l’œuvre de ces recommandations. En plus, cinquante pourcent des personnes interrogées ont confiés que l’envoi des messages marketing non sollicitées par les entreprises à leurs profits constitue pour eux une forte dégradation de l’image de l’entreprise qu’ils considèrent comme une entreprise n’ayant aucune notoriété. Selon toujours cette étude, les 65% des interlocuteurs ont déclaré avoir cessé toute relation avec les entreprises qui leurs ont blessés ou agacés une seule fois via leurs comportements sur les sites internet et sur les médias sociaux.
Aussi, en matière de réseaux sociaux, on pourra remarquer que la disponibilité des informations est trop grande que la situation risque d’occasionner de nombreuses fuites des informations personnelles de chaque dirigeant social. Quoiqu’il en soit, selon une étude publiée par l’entreprise CLEARSWIF en 2013, « 42% des employés ayant entre 18 et 29 ans abordent des sujets relatifs à leur travail sur des réseaux sociaux ou des blogs qu’ils utilisent à des fins personnels». Il faut alors noter que ce chiffre publié par cette entreprise ne constitue pas un chiffre issu de son entreprise mais selon une étude générale qu’il a mené auprès des employés en général qui communique personnellement via les sites internet et les réseaux sociaux.
En somme, une utilisation mal dominée des sites internet et des réseaux sociaux par les entreprises modernes peuvent engendrer à leurs profits des pertes inestimables à commencer par une immense dégradation de son image aux yeux de son public, de son client et de ses partenaires commerciaux ou financiers.
- Risques liées aux dépenses de l’entreprise.
Ensuite, grâce aux immenses rôles incombés sur les moyens de communications via la presse, les sites internet et les réseaux sociaux, absolument toutes les entreprises performantes et compétitives actuelles utilisent ces communications dans le but d’entretenir ses relations avec ses partenaires et son public externe à son organisation entrepreneurial. Il faut cependant remarquer que la décision d’adopter ces types de stratégies de communications doit être prise avec le plus grand soin par l’entreprise pour plusieurs raisons dont la première doit être une raison financière et économique. En l’espèce, pour pouvoir se lancer dans une communication via les médias de presses, les sites internet ou les réseaux sociaux, une entreprise doit y allouer un certain budget de fonctionnement vu que ce type de fonction doit incomber à une direction ou à un service spécialisé et expérimenté dans le domaine. Et le budget de fonctionnement alloué à cette fonction communication de l’entreprise doit être défini selon une considération de l’objectif de l’entreprise dans le lancement de cette opération de publicité et de marketing mais sans pour autant négliger la possibilité pour l’entreprise de supporter ce type de dépense.
En l’occurrence, il faut aussi que l’entreprise qui décide de se lancer doit aussi prendre connaissance de l’état du marché dans ce type de communication c’est-à-dire des budgets alloués par les entreprises concurrentes sur cette communication via les médias de presses et internet avant de prendre la décision pour éviter toute déception payant sur l’avenir financière de l’entreprise. En effet, toute insuffisance de budget peut constituer un risque de perte mais il faut aussi savoir que tout excès de budget n’en est pas moins. La solution est alors qu’avant d’opérer une si grande communication tendant à construire l’image de l’entreprise, celle-ci doit engager les meilleurs techniciens financiers afin de faire une étude approfondie avant de se lancer. En fait, le fait de bien définir la politique adoptée par chaque entreprise concurrente avant de définir sa politique à adopter est essentielle c’est pourquoi une étude marketing d’une entreprise doit être faite par des spécialistes en marketing et doit inclure des études du marché concurrentiel.
- Risques liées à la règlementation au sein de l’entreprise.
De nos jours, l’utilisation des médias de presses par les entreprises modernes se trouvent très limitées vu la cherté de son coût et les difficultés liées à sa mise en œuvre. Cependant, on peut noter une grande émergence de l’utilisation des réseaux sociaux et des sites internet par les entreprises à des fins de communication et de marketing. Mais cette émergence s’accroît de jour en jour aux risques et périls des entreprises qui se doivent d’intervenir auprès de leurs employés pour limiter leurs agissements, leurs comportements et leurs publications personnelles dans ces sites internet et réseaux sociaux afin de pouvoir gérer le domaine professionnel de ces derniers et de conserver une image positive de l’entreprise aux yeux du public. Aujourd’hui, soixante-neuf pourcent des entreprises déclarent devoir opérer un contrôle sur le compte personnel de leurs employés sur les réseaux sociaux afin de pouvoir garantir la préservation de l’image de l’entreprise, le contrôle pouvant varier d’un simple limitation d’accès vers même des mesures de blocages de ces comptes à chaque risque qui se propose de détruire cette image de l’entreprise.
Cependant, selon DELOITTE (2010), 58% des dirigeants approuvent l’existence d’un risque de réputation lié aux réseaux sociaux, mais 15% d’entre eux seulement semblent vouloir prendre des mesures concrètes par peur de détruire les relations professionnelles avec ses meilleurs employés et par peur de détruire l’environnement interne de son entreprise lorsque ces employés vont être agacés par l’interférence de son employeur sur leurs vies privées alors qu’absolument toutes les entreprises sont soumis à la règlementation de ne pas devoir interférer dans les affaires privées de leurs employés. Mais les problèmes causées par ces utilisations personnelles par les employés d’une entreprise des réseaux sociaux ne peuvent pas être minimisées vu les risques qu’ils occasionnent pour l’avenir de l’entreprise. Ainsi, une nouvelle tendance entrepreneuriale tend à mettre en œuvre de nouvelles politiques règlementaires ayant pour but de limiter et/ou de contrôler l’utilisation des réseaux sociaux par les employés à des fins personnels. Dans ce nouveau type de règlementation, les entreprises modernes rédigent par le soin de leurs responsables juridiques, des sortes de documents appelées « des guides de bonne pratique des réseaux sociaux »qui contiennent des indications et des informations sur l’étendu et les limites dans les pouvoirs d’utilisation des réseaux sociaux par les employés à des fins personnels et/ou non professionnels. Les entreprises ont parfois l’obligation d’adopter ce genre de réforme règlementaire vu l’accroissement sans cesse des nombres d’employés utilisateurs de compte réseau social et de sites internet. En l’espèce, selon une enquête publiée récemment, 61% des employés utilisent leurs comptes Facebook sur leurs lieux de travail à des fins professionnels contre 9% qui utilisent Viadéo dans ces mêmes lieux, et 6% qui utilisent d’autres réseaux sociaux à des fins professionnels. Par cette même étude, ces employés qui utilisent les réseaux sociaux dans leurs lieux de travail à des fins personnels déclarent les utiliser dans le but d’accroître et d’entretenir leurs relations avec ses amis et aussi d’obtenir une assurance professionnelle dans la perspective où ils se verront dans la situation de devoir quitter son entreprise actuelle.
En bref, les dirigeants d’entreprises ne peuvent plus actuellement se passer de l’utilisation des réseaux sociaux et des sites internet par ses employés pour assouvir leurs désirs personnels. Cependant, ces dirigeants sociaux se doivent d’intervenir afin de règlementer cette situation afin d’éviter les interactions négatives de cette utilisation personnelle sur l’avenir professionnel de l’ensemble de l’entreprise. A cet effet, le moyen le plus efficace serait celui d’opérer un grand remaniement sur la règlementation de l’entreprise en ayant recours à l’introduction d’une charte limitant et contrôlant cette utilisation des réseaux sociaux par les employés des entreprises dans le règlement intérieur de l’entreprise ou même dans le contrat de travail de chaque employé nouvellement recruté.
Chapitre II : La portée du développement de la notoriété par la communication.
Dans ce chapitre, nous allons parler de la portée du développement de la notoriété de l’entreprise sur la communication de l’entreprise, il est alors évident que ce chapitre détaillera l’étendu mais aussi les limites que l’on peut accorder à la communication tout en gardant l’objectif de développer au plus au point la notoriété de l’entreprise. Dans un premier temps, on évoquera les avantages liés à l’exploitation des outils de communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise avant de parler dans un second temps des inconvénients de l’exploitation de la communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
2.1. Les avantages de l’exploitation des outils de communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
Par le présent document, on observera ces avantages sous trois angles à savoir du coté de l’entreprise et des employeurs, du coté des salariés de l’entreprise et enfin, du coté des clients et partenaires des entreprises.
2.1.1. Du coté de l’entreprise et des employeurs.
Aux yeux de chaque entreprise moderne, les outils de communication et spécialement les médias de presses, internet et les réseaux sociaux peuvent constituer à la fois un outil de discussion pour garder et raffiner ses relations avec ses partenaires externes et un outil de publication des informations qui concernent l’entreprise et qui ont besoin d’être développée et publiée aux yeux du public.
D’un coté, les outils de communications qui sont actuellement disponibles au grand public et qui sont aptes à assurer une bonne relation d’échanges entre les clients, les consommateurs, les partenaires et les entreprises sont les forums, les blogs, les systèmes de messageries instantanées,… Ces outils sont des outils de discussions car ils permettent aux différentes parties de la vente commerciale (entreprise, partenaire et clients) de se communiquer, d’engager des conversations en lignes (c’est-à-dire sans devoir faire des efforts de déplacement) et d’émettre librement des avis tendant à faire parvenir à l’autre partie des avis, des renseignements, des critiques et des débats concernant un sujet ou un secteur d’activité qui intéresse les deux parties à un même moment passager ou durable. Ce type de communication peut être valorisé comme un avantage par les entreprises car ils permettent à leurs profits d’entretenir des relations durables et enrichissantes occasionnant des opportunités de développement de leurs notoriétés et d’amélioration de leurs images.
De l’autre coté, les outils de communications qui sont actuellement disponibles au grand public sont aussi conçus comme des outils de publications disponibles entre les mains des entreprises qui sont en phase de lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle marque. Le fait est que depuis quelques années, tout le monde à travers le monde a l’opportunité et la possibilité de consulter internet grâce aux diverses nouvelles technologies de l’informatique et de la communication qui deviennent de plus en plus accessible sans besoin d’avoir des connaissances techniques et spécifiques en la matière. Actuellement, plusieurs sites internet viennent renforcer mais à moindre prix les medias de presses comme les journaux de parution, les télévisions, les affichages publicitaires et les stations radios dans la publication des informations et des publicités des entreprises. De nos jours, le site internet le plus visité au monde est le site WIKIPEDIA avec plus de vingt millions de visiteurs uniques mensuels, WIKIPEDIA étant un site spécialisé dans la publication des informations d’ordre professionnel, mais dans certains cas particulier d’ordre personnel ayant une liaison particulière avec la vie professionnelle de celui qui est publié.
Du coté des employeurs, le lancement d’un produit ou d’une marque pour une entreprise via les réseaux sociaux et les sites internet constitue pour eux une grande opportunité de développer en quelques sortes la notoriété des personnages responsables de la création et/ou de la direction de la société dans la mesure où dans le monde professionnel où il vit, il sera connu par le secteur de son activité et sera alors ouvert à une plus grande opportunité de pouvoir rencontrer de nouveaux partenaires et de nouvelles opportunités d’affaires. Selon Martin et al. (2009), les médias sociaux, notamment via le développement de la marque employeur, peuvent permettre aux professionnels des Ressources Humaines de contribuer à la stratégie de communication tendant à contrôler et à améliorer la réputation de l’entreprise.
2.1.2. Du coté des salariés de l’entreprise.
Aussi, l’ouverture d’une entreprise à un site internet ou à un réseau social élargit son champ de compétence et l’intéressement des candidats performants sur son entreprise selon sa possibilité et sa compétence à élargir sa visibilité. Selon REGIONSJOB (2011), plus de 88% des candidats interrogés par le soin de l’auteur dans le cadre d’une étude en matière de ressources humaines indiquent se renseigner en ligne avant de postuler. Et plus de la moitié a déjà abandonné l’idée de postuler chez une entreprise suite aux informations trouvées sur le site internet ou sur le réseau social de celui-ci. Une autre étude révèle que 74% des salariés d’une entreprise pensent et assurent qu’il est beaucoup plus facile actuellement d’endommager la réputation d’une entreprise sur les médias sociaux par rapport aux difficultés qui y étaient liées au moment de l’émergence des communications médias via la presse. Ainsi, « tout internaute (salarié ou non de l’entreprise) peut potentiellement affecter la marque et la réputation d’un employeur sur des plateformes échappant à leur contrôle. Ces discussions existent déjà “hors ligne”, mais les médias sociaux permettent de toucher une audience bien plus large, augmentant ainsi les conséquences pour la marque employeur ».
Puis, en parlant de recrutement, les candidats auront accès à plus d’informations sur le poste à pourvoir via les sites d’informations de chaque entreprise et ne fera pas ou du moins peu de candidatures spontanées qui pourront être décevant des deux cotés de la relation de travail c’est-à-dire du coté de l’employeur et/ou du salarié nouvellement recruté. En l’espèce, la CNIL (2008) rappelle aux internautes qu’ « une grande vigilance s’impose concernant la nature des données mises en ligne et le choix des personnes qui pourront y accéder. En effet, la réputation de l’internaute peut être mise en cause, dans sa sphère privée ou professionnelle ».
Pour terminer, toujours l’étude menée par REGIONSJOB en 2011 a fait ressortir un taux de recours de 43% des employeurs à des recherches sur internet pour avoir accès aux informations sur les sujets et les profils qu’ils devront recruter pour une poste disponible au sein de son entreprise. Dans ce chiffre, 8% des employeurs déclarent avoir écarté un candidat à cause d’une image négative qui dégrade son nom dans les réseaux sociaux.
2.1.3. Du coté des clients de l’entreprise.
Enfin, du coté des clients de l’entreprise, les consommateurs sont les raisons d’êtres et les objectifs ou cibles principaux dans les décisions de chaque entreprise de se lancer dans des publicités via les réseaux sociaux, internet et même les médias de presses. En fait, dans le contexte entrepreneurial actuel, le lancement de publicité en ligne c’est-à-dire via la création de site internet ou d’intégration dans un réseau social constitue le meilleur moyen pour une entreprise d’atteindre le plus grand nombre de consommateurs ou d’acheteurs potentiels afin de les convaincre de choisir une marque ou un produit s’il veut opérer un achat. En effet, une étude soutient que plus de la moitié des internautes en Europe consultent les réseaux sociaux ou les sites internet avant de décider d’acheter ou non un produit d’une marque quelconque dans les magasins physiques. Cette étude a été réalisée auprès de quatre mille personnes âgées de 16 à 64 ans résidant en France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie. Une autre étude du même genre a aussi été menée aux Etats-Unis auprès de deux mille six cent internautes Américains et qui ont révélé « une corrélation entre l’exposition d’un consommateur à des publications commerciales et son comportement d’achat sur Internet ». Cette étude a alors abouti à un taux de 95% de consultation des sites de marques avant tout achat des consommateurs de marques. Il apparait également qu’une étude menée par DELOITTE révèle que 21% des consommateurs utilisent principalement les réseaux sociaux et les sites internet des entreprises comme un support d’informations (localisation des magasins, comparateurs de prix, informations sur le produit, etc.). L’étude démontre également que « les médias sociaux font partie intégrante du processus d’achat car les consommateurs y pratiquent des recherches de réductions et d’idées de cadeaux ».
D’un autre point de vue, l’ouverture d’une entreprise aux réseaux sociaux constitue une arme indéniable de fidélisation de la clientèle. Selon Fred CAVAZZA : « pour traiter avec la fidélisation, il faut traiter avec la satisfaction. En effet, le caractère public et à prix accessible des réseaux sociaux et des sites internet donne beaucoup d’importance aux insatisfactions, mais aussi aux témoignages de satisfaction. Cette méthode permet aux entreprises de s’assurer que les clients sont satisfaits, qu’ils vont être fidèles et recommander la marque à leurs proches. Il explique également que lorsque les entreprises communiquent directement sur les réseaux sociaux, ce système a un impact extrêmement fort sur le taux de fidélisation des clients » .
En conclusion, à l’heure actuelle, lancer de nouveaux produits ou une nouvelle marque via les réseaux sociaux et internet constitue un moyen efficace pour la fidélisation et l’entretien d’une bonne relation entre l’entreprise moderne et ses clients potentiels. Mais il reste à mettre en garde les dirigeants sociaux qu’ils devront doubler de vigilance pour contrôler les informations à divulguer dans ces sites publics.
2.2. Les inconvénients de l’exploitation de la communication pour le développement de la notoriété de l’entreprise.
Du moins, de tous les cotés du marché, les inconvénients de l’utilisation des outils de communications modernes pour le développement de la notoriété de l’entreprise ne sont pas du tout négligeable dans la mesure où les outils peuvent être inadaptés à la situation de l’entreprise et aux produits à lancer mais ils peuvent aussi constituer un danger sur le comportement d’achats des consommateurs.
2.2.1. Inadaptation à la situation de l’entreprise et aux produits à lancer.
En la matière, l’inconvénient peut se situer dans le mauvais choix de la technique utilisée par l’entreprise pour lancer son produit ou sa société. En fait, il se peut que les entreprises accordent moins d’importances qu’elle devrait faire pour lancer son produit et elle néglige parfois la fonction communication de sa société ou elle n’alloue pas suffisamment de publicité pour les fonctions de ce service. Autrefois, cette possibilité est acceptable pour les entreprise de grandes envergures qui s’implantent et dominent logiquement le marché de son secteur grâce à l’ampleur de son activité mais de nos jours, aucune société ne peut plus passer des outils de communication modernes quelques soit sa grande opportunité d’affaire ou son importance sur le marché. En fait, actuellement, les grandes entreprises doivent obligatoirement passer par des publicités médias, des communications par les réseaux sociaux et l’ouverture des sites internet pour communiquer leurs produits et les commercialiser. Seulement, il doit faire attention à choisir par exemple le bon réseau social adapté aux produits qu’elle commercialise et à la marque qu’elle veut publier sinon elle aura des pertes inutiles qui s’inscriront sur leurs résultats financiers.
2.2.2. Menaces liées aux comportements d’achats des consommateurs.
Pour cette dernière menace qui pourra s’imposer sur la tête des entreprises modernes, l’adoption d’une telle ou telle politique de communication aura sans doute des effets sur le comportement des acheteurs potentiels de ce service. En fait, dès le départ, chaque législateur de chaque pays ont adopté des nouvelles législations tendant à la protection de ces consommateurs dès qu’ils se sont rendus compte de l’émergence de la politique de publicité et de commercialisation des produits de tous les secteurs d’activités via internet et les réseaux sociaux. Toutefois, les entreprises ne pourront pas s’échapper et devront toujours être vigilants pour éviter une catastrophe lorsque les consommateurs sont favorisés par les législations internes et internationales et les entreprises sont considérés comme la partie la plus capable de se défendre et donc qui n’a plus besoin de soutien de la part de l’Etat. Cependant, dans les relations commerciales en ligne, il y toujours moyens de s’escroquer et il y aussi disponibilité d’actes malfaisants d’où un fort besoin de chaque entreprise de se protéger de la concurrence déloyale, des fausses informations tendant à les dissuader aux yeux du public, des faux produits qui les concurrencent en ligne et qui risquent de détruire la notoriété de son produit ainsi que des divers manœuvres dolosives tendant à réduire sa notoriété, sa crédibilité et à détériorer son image aux yeux de ses fidèles clients.
Chapitre III : Acquisition d’une notoriété efficace par une bonne stratégie de communication.
Pour rappel, nous avons pu arriver au terme de cette étude par le biais de l’aide de la société AAEON, une société œuvrant dans la production et la promotion des matériels informatiques et électroniques. Au cours du stage professionnel, nous avons pu nous rendre compte que pour cette société, l’acquisition d’une notoriété et d’une image positive aux yeux de ses clients a été l’œuvre de sa stratégie de communication même si la société travaille sur un secteur spécifique qui n’a rien à voir avec le domaine du commerce, du marketing ou de la communication.
3.1. Efficacité garantie sans incidence sur la nature de l’entreprise.
La société AAEON travaille dans le secteur de l’électronique et œuvre pour la promotion des outils et matériels informatiques et électroniques modernes. Cependant, son service information qui est responsable de la communication de la société avec ses employés internes mais surtout avec ses partenaires et consommateurs externes est le service qui lui a permis l’acquisition de sa notoriété et de son image lumineux, prospère et performante d’aujourd’hui.
3.1.1. Exemple de la société AAEON.
Pour la société AAEON, les réseaux sociaux ne sont pas les seuls outils qui leurs permettent d’opérer une gestion efficace de son image et de sa notoriété. Les médias de presses sont aussi comptés parmi les outils de communication d’une efficacité notoire pour cette société mais en parallèle, elle a aussi ouvert plusieurs sites internet destinés à informer son public et ses consommateurs des dernières nouvelles de l’entreprise. Pour rendre efficace sa communication via ses moyens de communications, la société AAEON crée une marque aussi fiable qu’identifiable aux yeux de son public et fait attention à la visibilité de celle-ci sur son site internet et son réseau social. Pour elle, cet effort constitue une définition même de l’image de marque de la société. Et l’objectif de cette société est de devenir bien connue sur internet donc son service information œuvre avec le plus grand soin pour être de plus en plus trouvable sur les pages et les sites internet.
Puis en matière de publicité, chaque année, la société AAEON alloue une somme conséquente de budget de financement pour la promotion de sa marque par les outils de communications comme la presse et les réseaux sociaux ainsi que les sites internet. Elle dépense à cet effet plus d’un milliards de dollars par an selon le contexte. Pour le dépenser, elle utilise en l’occurrence les systèmes d’e-mailing qui constitue l’un des moyens le plus efficaces pour lancer un message professionnel à un grand nombre de personnes, de phoning qui constitue le pilier actuel du marketing direct de la société. Enfin, la société AAEON prend aussi bien des attitudes de son personnel et prend le temps de les former (surtout ceux qui travaillent dans les magasins) pour qu’ils puissent bien se comporter devant les clients afin de préserver l’image de l’entreprise et sa notoriété.
3.1.2. Exigence de l’adoption d’une bonne stratégie.
Cependant, il faut noter que la société AAEON a passé par nombreux problèmes avant d’arriver à son stade actuel car le fait est que l’acquisition d’une forte notoriété et d’une bonne image pour la société devra passer par la détection et l’adoption d’une bonne stratégie de communication. En effet, la société adopte actuellement une stratégie d’identification et d’attraction des nouveaux clients de qualité par l’acquisition de nouvelles informations périodiques avec internet. Les informations qu’elle recueille sont tant complètes que valides dans le sens où la société AAEON recrute des techniciens professionnels qui sont dans la détection et le suivi des informations récentes et vérifiables pourront être efficacement exploité de manière positive par la société. Mais cette bonne stratégie de communication pour le développement de la société AAEON incluse aussi une bonne visibilité de la société sur le net, celui-ci constitue aussi un maillon essentiel pour le développement de la notoriété de la société dans la mesure où des techniciens spécialistes dans le domaine travaille pour la société pour assurer cette bonne visibilité. Ainsi, le contenu publié par la société possède une vraie valeur ajoutée dans sa qualité et sa mise à jour.
3.2. Pour une amélioration de la politique de communication au sein de la société AAEON.
Dans le cadre de cette dernière sous-partie, nous allons nous consacrer à émettre une suggestion tendant à une amélioration de la politique de communication disponible au sein de la société. En fait, en théorie, si une entreprise veut mettre en avant un objectif de développement de sa notoriété, elle devra mettre en place un système de communication institutionnelle qui influe directement sur son image. En premier lieu, elle devra s’inquiéter de sa crédibilité et de l’apport de son expérience sur les produits qu’elle vend. En se positionnant dans son domaine spécifique à savoir le secteur de l’électronique, il devra participer à des échanges d’informations et de savoir-faire afin d’apporter de réponses qualitatives et appropriées aux questions posées par ses consommateurs, clients potentiels et son public cible. Effectivement, la société devra allouer plus de budget à l’instauration d’une relation de confiance réciproque et de qualité entre lui et ses différentes cibles et partenaires dans l’objectif de pouvoir organiser une stimulation de sa vente commerciale par ce biais.
De l’autre coté, au sein de l’environnement entrepreneurial actuel, force est aussi de constater que le fait pour une entreprise de participer à divers évènements sociaux, culturels et économiques de son pays, même ceux qui n’ont rien à voir avec son secteur d’activité sera aussi une grande opportunité pour cette entreprise à la fois d’aider ses proches mais aussi de faire connaître sur ce nouveau milieu son existence et d’y faire dessiner une image de marque et une forte notoriété. Parmi ces évènements, on peut citer les activités de parrainages, de sponsoring et/ou de mécénats ; les activités de promotion de la protection de l’environnement ou de lutte contre les diverses maladies courantes, les évènements tendant à la promotion du secteur de l’éducation ou de la bonne santé, … On suggère alors à la société AAEON de multiplier ses participations à ce genre d’évènement afin de pouvoir mieux encrer sa position, sa notoriété et la bonne image de sa marque dans le cœur du public.
CONCLUSION
Le présent document est sous-tendu par une question sous-jacente à savoir l’importance de la communication par les réseaux sociaux et la communication média de presse pour les fabricants du secteur de l’électronique pour l’acquisition et l’efficacité de sa notoriété. Pour apporter une bonne réponse satisfaisante tant en matière de qualité qu’en matière de quantité, le document se partage en quatre grandes parties tels qu’une première partie parlant de la délimitation du domaine de l’étude dans laquelle nous avons pu exposer les divers points clés sur les fabricants du secteur de l’électronique et de la généralité sur la communication via les réseaux sociaux et les médias de presses ainsi qu’internet.
Ensuite, le document s’enchaine avec une seconde partie qui décrit l’environnement professionnel de notre stage. La société AAEON est une société pleinement organisée qui a su adopté une bonne stratégie marketing. En effectuant le stage professionnel, nous avons pu constater que même si la société œuvre pour la production et la promotion de divers articles et matériels électroniques et informatiques, la société dispose d’une technique de communication solide sur lequel il fonde toutes les opérations de commercialisation de ses produits.
En effet, pour pouvoir rester compétitif et performant, une société doit s’assurer de construire, conserver et améliorer une forte notoriété et une bonne image de sa marque ainsi qu’une assurance dans la qualité des produits qu’elle fabrique. Mais pour avoir cette notoriété, il faut qu’elle a une bonne stratégie marketing persuasif et attrayant d’où le rôle primordial des réseaux sociaux, des médias de presses et d’internet sur l’augmentation des opportunités de commercialisation et des bénéfices des entreprises.
Enfin, pour terminer, il y a une quatrième et dernière partie qui est affectée à la démonstration de l’impact de la politique de communication sur l’acquisition de la notoriété par les entreprises. En l’espèce, aussi bien les communications externes que les communications internes de l’entreprise sont importantes pour ce développement de la notoriété mais les conséquences des diverses stratégies de communications sont des fois positifs mais quelques fois négatifs pour l’image, la notoriété et le développement de l’entreprise dans la mesure où elle occasionne de nouvelles opportunités mais aussi de grands risques pour les sociétés. Mais force est de constater que quelques soit le domaine d’activité chez lequel une entreprise travaille, le bon choix par ses responsables communications et informations des moyens de communications à utiliser s’inscrit parmi les outils de développement de la notoriété de celle-ci.
Mais nous ne saurons terminer le présent document sans avoir apporté quelques suggestions de bases pour une amélioration de la stratégie de communication entre la société AAEON et ces clients. La dernière question que nous aimerons poser actuellement et dont nous requérons une réponse de la part des futurs étudiants chercheurs du secteur marketing, commerce ou communication est la suivantes : les techniques de communications modernes ont-ils un avenir dans la gestion de la relation entre l’entreprise et ses clients ou sont-ils condamnés à rester de simples outils de communication neutre et lucide ?
BIBILOGRAPHIE
- B. PINLON-LABBE, « La Mesure de l’Image de Marque : Problèmes Conceptuels et Méthodologiques », Thèse de Sciences de Gestion, Université de Montpellier II, Déc. 1992.
- Hugo LAURAS, « L’impact des réseaux sociaux sur les entreprises a-t-il un rôle essentiel sur leur image ? », France Business SCHOOL, 2013.
- Jean-Baptiste BRES, « La communication interne de l’entreprise », Mémoire de fin d’Etudes en vue de l’obtention d’un diplôme de Master II, Paris, 2002.
- Jean-Jacques Lambin, Marketing stratégique et opérationnel, Du marketing à l’orientation de marché, DUNOD, 2008
- Noundé René Patrick N’VEKOUNOU, « Mesure de la notoriété et de l’image des entreprises industrielles au Bénin : cas de l’industrie béninoise des corps gras », Université Polytechnique Internationale du Bénin (UPIB) – Master administration des affaires, 2010.
- Pierre MERCKLE, « La sociologie des réseaux sociaux », 1997.
RESUME
Les moyens de communications disponibles entre les mains des entreprises modernes se sont fortement développés ces dernières années, notamment grâce à l’explosion de l’utilisation d’internet et au développement des réseaux sociaux. Nous sommes en effet en présence d’une forte expansion de ces moyens tant en qualité qu’en quantité. Dorénavant, chaque consommateur peut trouver un réseau social ou un autre moyen de communication qui lui permet de recevoir des informations suffisantes selon son secteur d’activité personnel ou professionnel. En même temps, ce phénomène a amené les entreprises à se demander si elles devaient y participer et comment s’y prendre. La réponse à cette question est lisible même pour les illettrés : aujourd’hui, toutes les entreprises modernes cherchent à se faire démarquer de ses concurrents grâce à la manipulation des diverses outils et moyens de communications modernes par le biais de l’adoption d’une bonne politique de communication parallèlement à une bonne stratégie marketing. Puis, actuellement, le principe est que les entreprises ne se contentent plus de faire des publications et lancer des informations sur leurs produits et services mais elles se lancent maintenant dans des activités d’échanges d’opinions et d’expériences avec ses cibles et ses partenaires dans le but d’apporter des améliorations à leurs services, de pérenniser leurs relations avec ses clients et fournisseurs mais surtout de donner satisfaction à ses clients. Le fait est qu’actuellement, le seul moyen de mettre en place une forte notoriété, une bonne image de marque, d’avoir une bonne réputation et de faire perdurer ces trois éléments essentiels dans le secteur du marché commercial, chaque entreprise devra entretenir de bonne relation avec ses clients et assurer la satisfaction totale tant en qualité qu’en quantité de ces clients.
Etant en stage professionnel au sein de la société AAEON pendant une assez courte période, nous avons pu nous rendre compte que cette société est la description parfaite de ce que nous venons de citer dans le sens où elle a acquis sa notoriété et sa bonne image du fait de sa capacité à adopter une bonne politique de communication adaptée à une bonne stratégie marketing avec une réadaptation de son règlement intérieur à l’utilisation de site internet et de réseau social par ses employés à des fins aussi bien professionnels que professionnels.
Mais pour terminer en beauté cette œuvre, on a pu quand même apporter une suggestion par rapport à la situation actuelle de la société, une suggestion tendant à l’amélioration de la politique de communication et aussi de la notoriété de la société au sein du marché de l’électronique et de l’informatique.
Vers la fin de ce document, nous tenons à nous incliner sur une opinion générale qui suppose une insuffisance et une incohérence des recherches que nous avons fournies par rapport à la complexité du monde de la communication et du secteur de l’électronique et de l’informatique actuelle. Nous tenons à nous excuser des éventuelles erreurs qui se sont glissées. Cependant, nous espérons avoir été appréciées dans la démarche que nous avons suivie et nous espérons que le présent document pourra servir de guide ou du moins de préface pour les éventuels chercheurs qui persévèreraient un peu plus dans notre chemin.
Mémoire de fin d’étude de 59 pages
€24.90