docudoo

Mémoire portant sur l’importance du marketing dans les domaines culinaire et culturel

Sommaire

Résumé long

Dans le cadre de ce travail, nous présentons les différents éléments nous permettant de définir le culinaire et la culture comme étant un objet communicationnel complexe à dimensions multiples. La première partie de ce travail est d’abord l’occasion de faire un état de l’art des connaissances et des différentes caractéristiques du domaine culinaire et culturel à travers l’analyse du marché des deux secteurs, des tendances de consommation et des spécificités marketing pour chaque secteur.

Dans la revue de littérature, il en ressort que le marché culinaire est actuellement en fort développement et que la pratique de la cuisine suscite un véritable engouement. En raison de l’évolution de la société, les entreprises culinaires doivent sans cesse s’adapter aux attentes et aux comportements du public tout en faisant face à la concurrence.

Actuellement, les consommateurs sont beaucoup plus attirés par la cuisine saine et se tournent davantage vers l’achat de produits frais, notamment pour des raisons de santé. De plus, en ayant facilement accès aux informations, ils sont beaucoup plus exigeants. Les questions de santé poussent également les consommateurs à témoigner davantage une certaine lassitude envers « le tout préparé ».

Pour gagner la confiance des clients, les acteurs du secteur tentent sans cesse de développer leurs compétences et se tournent davantage vers le marketing culturel. Également, le développement grandissant des nouvelles technologies favorise l’apparition de nouveaux acteurs qui envahissent le marché.

Par ailleurs, le marché culturel connait également un fort développement, mais reste toutefois confronté à d’importantes difficultés notamment en ce qui concerne les caractéristiques des biens culturels produisant une forme de valeur qui ne se ramène pas toujours à leur valeur économique. En effet, les produits culturels sont avant tout des produits qui ne sont pas comme les autres et le comportement des consommateurs est souvent imitatif. La consommation de produits culturels se distingue par des externalités de réseaux en termes de consommation. Par exemple pour réduire leur incertitude sur la qualité d’un bien culturel, la majorité des consommateurs ont souvent tendance à ne voir que des films ou à n’acheter que des disques et des livres dont ils ont entendu parler, que ce soit par des amis ou à travers la publicité ou encore des produits qui se vendent ou se diffusent le plus largement.

Face à ces différents enjeux, les entreprises culturelles et culinaires se tournent davantage vers le marketing afin qu’elles puissent répondre efficacement aux besoins des consommateurs et toucher un plus grand nombre de public.

Pour le culinaire, nous avons constaté que la communication tournant autour du champ culinaire a connu un véritable développement depuis quelques années. Par conséquent, la cuisine est présente partout : dans les émissions télévisées, sur internet dans la presse, etc. Il est tout de même important de préciser que le marketing culinaire n’est pas un concept nouveau et les professionnels du marketing ont rapidement constaté que la médiation des produits alimentaires favorise leur vente.

Pour la culture, nous constatons également une forte médiatisation, et cela malgré la complexité des produits culturels. Dans ce secteur, le marketing sert à l’atteinte d’objectifs tournant autour de trois points : artistique et culturel, social et financier. Dans d’autres cas, les entreprises cherchent une rentabilité ou une maximisation du profit, notamment pour celles appartenant au secteur marchand.

Toutefois, la médiatisation de la cuisine et des produits culturels est confrontée à d’importantes difficultés. Par exemple pour le culinaire, la forte médiatisation de la cuisine discrédite l’image des chefs cuisiniers et de plus en plus de consommateurs se demandent s’ils ont réellement comme objectif de satisfaire la clientèle ou de réaliser uniquement du bénéfice. En effet, il est remarqué que dans certains cas, les chefs ont tendance à faire passer leur image avant tout en ne proposant que des recettes très simples et basiques, soulevant souvent des critiques. Pour les produits culturels, nous remarquons également que les artistes cherchent davantage à réaliser des profits et se préoccupent moins de la créativité.

D’où notre problématique : « Comment faire du marketing culturel et culinaire un outil favorisant la commercialisation sans pour autant impacter la qualité même des produits ? ». Pour répondre à notre problématique, nous avons en plus de la revue de littérature, entamé une enquête par questionnaire afin de collecter les avis des consommateurs.

Les résultats des enquêtes nous montrent que les consommateurs constatent effectivement que la cuisine est trop médiatisée et que par conséquent, les chefs cherchent avant tout à mettre en avant leur image plutôt que la qualité de leur cuisine. C’est également le cas pour les artistes qui souhaitent avant tout le succès et le gain financier et par conséquent présentent beaucoup moins de créativité.

Pour faire face à cette situation, nous proposons quelques pistes de réflexion, notamment une stratégie de différenciation par l’innovation, l’image et la qualité pour les chefs cuisiniers et les restaurateurs. Une bonne relation de confiance et une meilleure compréhension des comportements des consommateurs pour les artistes.

Mémoire de fin d’études de 49 pages.

24.90

Retour en haut