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Mémoire portant sur l’influence de l’actionnariat salarié sur la performance des entreprises

L’influence de l’actionnariat salarié sur la performance des entreprises

 

Introduction

Le financement de la performance peut se faire en interne par la participation des salariés. Une bonne pratique qui a déjà soutenu l’extension des grandes entreprises françaises à se délocaliser partout dans le monde. Pendant 24 années consécutives, la Société Générale, leader français et mondial à la prestation des services relatifs aux finances, offre à nouveau l’opportunité aux salariés et à ces collaborateurs de participer à l’augmentation de son capital social. A cet égard, le plan d’actionnariat salarié de l’année 2011 prévoyait une augmentation de 0.75% de son capital par la contribution espérée de la part de quelques 94000 salariés et collaborateurs. L’analyse de la formation du capital permet de dégager un taux de détention de 7.6% et un droit de vote de 11.5% grâce à cette stratégie. Grâce à un prix de 37.50 euros par actions et à une décote de 20%, le groupe envisageait à consolider un capital de plus de 970 millions d’euros. Et grâce à l’attractivité de ce plan, l’estimation des souscriptions s’élevait jusqu’à 216 millions d’euros, soit 5 points de plus qu’en année 2010. Le groupe songeait à convaincre les motivations des 48000 salariés et anciens salariés à s’y adhérer pour que leur contribution directe facilite l’atteinte des objectifs de croissance et de performance1.

La constitution ou l’augmentation du capital par le recours à la participation des salariés est une pratique qui découle d’une double assurance. Pour les entreprises, les montages financiers habituels sont toujours accompagnés par des risques importants à gérer. Le cours des titres émis sur les marchés financiers suivent toujours la loi de l’offre et de la demande, qui souvent provoquent des renversements imprévisibles et jouant en leur défaveur. En outre, les emprunts souscrits auprès des établissements de crédits sont toujours soumis à des conditions de remboursement incontournable sans trop se soucier de la situation réelle de la rentabilité des activités. Pour les salariés, ils veulent changer d’habitude de placer leur argent dans les sociétés dont ils ne pourraient même pas avoir un minimum de contrôle ni d’en assurer la rentabilité. Le plan d’actionnariat salarié leur offre alors un investissement certain qu’ils pourront gérer en plus. Par ailleurs, la plupart des ouvrages en organisation traitent principalement l’augmentation du capital dans les anciennes méthodes. Récemment, les recherches académiques ont commencé à traiter cette nouvelle approche de financement de l’entreprise par l’actionnariat salarial. La présente étude essaie d’apporter un complément de connaissance sur ce sujet en se basant plus particulièrement sur une démonstration scientifique mettant en relation la performance de participation des salariés à celle de l’entreprise.

L’actionnariat salarial se distingue en tout point de l’actionnariat ordinaire. En tant qu’actionnaire, le salarié a droit aux informations concernant l’entreprise, au profit des titres qu’il a achète et au contrôle que sa contribution lui procure. Pourtant, en tant que salarié, responsable du bon fonctionnement de l’entreprise, il a la capacité de fructifier son argent en assurant son implication personnelle à la gestion de son poste. Au fur et à mesure où il s’investisse beaucoup dans l’assurance de sa fonction, l’espérance mathématique de la rentabilité de sa contribution augmente. Par hypothèse, si le nombre d’actionnariat salarié de l’entreprise tend à être important, les conditions d’efficacité de la méthode jouent normalement au profit de la performance. L’actionnariat salarié rassemble ainsi à un investissement psychologique qui met à la disposition de l’entreprise non seulement le montant investi mais aussi la motivation des salariés à en assurer la profitabilité.

Ces constatations confirment légitimement le rôle que pourra jouer l’actionnariat salarié dans le gouvernement et la performance de l’entreprise. Cette confirmation implique notamment des questions importantes sur la représentation quantitative de l’actionnariat salarié ainsi que sur la modélisation de la relation de dépendance entre la participation des salariés et la rentabilité économique des activités de l’entreprise. La mise en avant de cette dépendance passe par l’élaboration des tests de régressions engageant la construction d’un échantillon d’étude et la formulation des différents variables et des hypothèses tant pour l’actionnariat salarié que pour la performance de l’entreprise.

Les outils permettant d’apprécier la dépendance entre les variables de la participation des salariés et la performance économique se concentrent autour de la modélisation statistique d’un scénario. Le premier processus consiste à l’échantillonnage des entreprises. Le critère utilisé en est l’existence de la participation des salariés à la structure du capital. Ses entreprises sont tous des entreprises cotées sur le marché boursier sous l’indice CAC40. Ensuite, l’échantillon passera à la statistique descriptive pour en déduire les variables explicatives et les variables expliquées. La construction des variables est issue de l’interprétation des ratios de performance économique et du poids de l’actionnariat salarié sur le capital de l’entreprise. Il convient ensuite de procéder au test de régression par l’utilisation d’un modèle prédéfini. Les variables construites sont mises en œuvre à ce test, afin de pouvoir apprécier scientifiquement la relation de dépendance entre la participation salarié et la rentabilité du capital ainsi constitué.

Afin de vouloir maitriser le sujet, deux parties seront exposées. La première partie tourne autour d’une synthèse de la littérature sur l’actionnariat salarié. Un chapitre avancera la constitution historique et littéraire de la participation des salariés par la transposition des préceptes de la théorie des besoins et celle de l’agence. Ensuite, un autre chapitre mettra en avant les affectations des participations des salariés sur la structure économique de l’entreprise. A cet égard, il convient de bien préciser les points d’impact de l’actionnariat salarié sur les éléments de la performance de l’entité. Ceci permettra de construire un cadre d’évaluation de l’influence du taux d’actionnariat sur la rentabilité économique. Le cadre va ensuite être mis en application dans la partie empirique de l’étude. Par ailleurs, la seconde partie consacrera à la démonstration expérimentale de l’existence des effets de la participation des salariés à la profitabilité des investissements. Le principe élaboré par les chercheurs est enveloppé dans une démarche en trois étapes dont chaque étape constitue un chapitre. La première étape se rapporte à l’échantillonnage des unités statistiques et l’exposition de la méthode de régression à mettre en œuvre. La seconde étape est la collecte des données nécessaires au test. Et la mise en application du test de dépendance forme la troisième étape. C’est une procédure constituée par le test proprement dit et l’analyse des résultats. Les conclusions ainsi tirées permettront de valider l’hypothèse au sens statistique du terme et de prendre posture vis-à-vis des exposés théoriques de l’actionnariat salarié.

Première partie : Cadrage théorique et littéraire de l’actionnariat salarié

    1. Construction historique et théorique de la participation des salariés
      1. La théorie des besoins appliquée à l’actionnariat
      2. L’influence de la théorie de l’agence
      3. Le droit de propriété encadrant l’actionnariat
    2. Les affectations des participations des salariés
      1. Les enjeux économiques de la participation des salariés
      2. Les points d’impact de l’actionnariat salarié sur les éléments de performance
      3. Elaboration d’une cadre d’évaluation de l’influence de l’actionnariat salarié

 

Deuxième partie : Démonstration empirique des effets de l’actionnariat salarié sur la performance

2.1. Méthodologie

2.1.1. Essai de modélisation de test de dépendance

2.1.1. Exposé des méthodes et construction des variables

2.2. Collecte des données

2.2.1. Les sources de données

2.2.2. Premier traitement et triage des données

2.3. Test de dépendance et interprétation des résultats

2.3.1. Procédure de test de dépendance

2.3.2. Analyse des résultats et décision du test

Conclusion

Bibliographie

1 Société Générale, Plan mondial d’actionnariat salarié 2011, Communiqué de Presse du 13 juillet 2011, Paris

Mémoire de fin d’études de 55 pages.

24.90

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