Mémoire portant sur un groupe global multiBu’s
Thème : Dans un groupe global multiBu’s, comment améliorer la pratique des achats locaux ? Y-a-t-il des synergies possibles ou pas ?
SOMMAIRES
Introduction
Partie I : Collecte et analyse des données relatives à l’hypothèse
Section 1 : Théories sur l’économie d’entreprise
1. Approche théorique de l’entreprise.
1.1. Définitions
1.2. Classification des entreprises
1.3. Les structures des entreprises
2. Notion de groupe d’entreprise et d’intégration d’entreprise
2.1. Définition d’un groupe
2.2. Les motivations de regroupement des entreprises
2.3. Typologie des groupes
3. La gestion de l’approvisionnement
3.1. Définition et rôle de l’approvisionnement
3.2. La politique et les méthodes d’approvisionnement
3.3. Les méthodes d’approvisionnement
3.4. La fonction achat
3.5. La place de la fonction achat parmi les autres dans une entreprise
3.6. Le nouveau concept en achat
4. L’incidence du regroupement, de l’intégration et de la concentration sur les achats
4.1. La théorie de Johanson et Mattson
4.2. La théorie généralisée de l’intégration verticale
4.3. La théorie de coûts de transaction de Coase
4.4. Récapitulation
Section 2 : Synthèse et analyse des données relatives au Groupe CGG Veritas
1. Arbre généalogique du groupe CGG Veritas
2. Les activités sociétales du groupe
3. Caractéristiques des achats du groupe dans le cadre des Services physiques multi-pays
4. Récapitulation
Partie 2 : Conception d’une stratégie d’optimisation des achats locaux
Section 1. Conception théorique d’une stratégie d’optimisation des achats locaux
1. L’émergence d’une nouvelle vision de planification stratégique
2. L’application du management aux « Achats »
2.1. La contribution de la fonction Achats au développement de l’entreprise
2.2. Les outils du management et du marketing stratégique des achats
3. Elaboration de la stratégie d’optimisation des achats locaux d’un groupe global multi-activité et multi-pays
Section 2 : Etude de cas du groupe multi-activité et multi-pays CGG Veritas
Section 3. La possibilité d’une synergie et les risques
1. Les types de produits et de services pouvant faire l’objet d’une synergie
2. Les risques inhérents à l’optimisation des achats locaux
Conclusion
Introduction
L’économie nationale est animée de façon harmonieuse par cinq types d’agents économiques dont les entreprises non financières, les institutions financières, les ménages, les administrations publiques et privées et le reste du monde. Le centre de gravité de cette économie se situe essentiellement sur les comportements des entreprises dans sa capacité à créer de la valeur ajoutée. En ce sens, l’entreprise doit par-dessus tout se préoccuper de sa rentabilité financière, sa croissance et sa performance à moyen et à long terme. Ayant pris connaissance de la représentation fonctionnelle de l’entreprise, c’est à la fonction production que revient l’importance cruciale de telle sorte qu’elle est le dynamique qui garantit cette création de valeur ajoutée. Or, le comportement de la fonction approvisionnement dans ses activités d’achats et de logistique engendre des incidences majeures à la bonne marche de la fonction production car un achat responsable et optimisé contribue largement à la maitrise de la valeur de la consommation intermédiaire, une variable explicative prépondérante au calcul de la valeur ajoutée. C’est ainsi qu’émerge l’approche par la dépendance mécanique étroite entre les achats, le prix de revient et les chiffres d’affaire de l’entreprise. Récemment, la rareté ascendante des biens économiques, la rigidité de la concurrence et notamment l’éloignement due à la stratégie de délocalisation des activités et des prestations de biens et des services font hisser de plus en plus la part des achats sur les chiffres d’affaire, ce poids pourrait varier entre 50% et 70% dans certains cas. Cette situation constitue un argument majeur soutenant la recherche de différentes techniques de management afin de maitriser la fonction achat, une tâche qui est définie comme l’une des préoccupations de la fonction approvisionnement appart la logistique. En principe, la maitrise des achats est fortement liée à la bonne gestion des fournisseurs. Cependant, l’existence des problèmes inhérents à la production, à la vente, au marché et à la prestation de service affecte la bonne fluidité de cette relation avec les fournisseurs. La prévention de ces incidents et la minimisation des risques d’approvisionnement font l’unes des causes pertinentes de l’intégration verticale des entreprises en donnant naissance à des groupes. Les groupes existent sous plusieurs formes et suivent quelques règles au niveau juridique, comptable et financière, ces formes sont principalement les groupes capitalistes, publics et mixtes. Néanmoins, la seule règle qu’obéit ces groupes malgré leur forme est l’existence d’une tète de groupe, c’est une entreprise qui n’est soumise à aucune contrôle par d’autres entreprises du groupe et possède au moins une filiale. Quelque fois, ses activités se limitent à la gestion de portefeuille d’actions et des participations, telle est le cas d’un holding.
Un groupe multiBu’s ou multi-activité et multi-pays est un groupe capitaliste comme les autres, suivant les mêmes principes de formation et de gestion, mais qui choisit d’étendre sa part de marché au niveau national et international. Conformément à cette option, la programmation des achats rencontrent des nouveaux problèmes liés étroitement à l’éloignement des zones de prestation, aux structures politiques, juridiques et au système de marché des Etats où auraient lieu ces prestations. Pour bien aménager le mécanisme entre achats et rentabilité du groupe, la question suivante mérite un examen approfondi : Sous quelle condition l’intégration verticale génère-t-elle des impacts positifs sur la politique d’approvisionnement ? L’analyse de ce problème fait appel à la formulation de l’hypothèse ci présente : La rentabilisation des achats à l’intérieur d’un groupe exige la mise en œuvre d’une stratégie d’optimisation. Tandis que la réponse donnera une nouvelle orientation à propos des attitudes que les responsables des achats devraient adopter de nature à optimiser l’approvisionnement d’un groupe multi-activité et multi-pays.
Afin de mieux cerner ce problème et de valider cette hypothèse, il est judicieux d’entamer une démarche scientifique qui passera d’abord par la collecte et l’analyse des données et ensuite débouchera par une formulation des recommandations. Pour ce faire, la première partie traitera d’abord la collecte de données selon une approche théorique de l’entreprise et du groupe, et ensuite, la synthèse et l’analyse des données caractérisant le groupe CGG Veritas. Ainsi terminée, la deuxième partie abordera la conception d’une modèle simplifié de stratégie d’optimisation des achats locaux dans un tel groupe. Cette partie évoquera successivement l’édification du modèle et l’analyse de sa faisabilité, et la détection des différents risques commerciaux et non commerciaux qui pourront porter atteinte à la réalisation du modèle.
Partie I : Collecte et analyse des données relatives à l’hypothèse
Section 1 : Théories sur l’économie d’entreprise
Depuis la naissance de la théorie des organisations et la mise à découvert de l’économie d’entreprise, des nombreux auteurs ont contribué à la production et à la publication des ouvrages traitant des thèmes tournant autour de l’entreprise. Il y a parmi les pionniers et les précurseurs les auteurs célèbres suivants :
Alfred Marshall (1842-1924) : Economiste anglais qui avait mis en évidence la théorie des organisations dans son livre « Principes d’économie politique » en 1890. Ce livre rassemble les théories de l’offre et de la demande, les coûts de productions et la question d’utilité marginale.
Frederick Winslow Taylor (1856-1915) : Ingénieur américain qui promoteur du principe de l’organisation scientifique du travail par son œuvre « The Principles of Scientific Management » paru et traduit vers l’année 1911.
Henry Ford (1836-1947) : Ingénieur américain fondateur de l’industrie de construction automobile Ford, et qui l’avait servi comme laboratoire d’observation et d’expérimentation des nouvelles types d’organisation inspirées du taylorisme et de l’organisation scientifique de travail. Ses œuvres majeurs sont : « My life and my work » paru en 1942, « Today and tomorrow » en 1926, et “Moving forward” en 1930.
Henri Fayol (1841-1925) : Pionnier français du management, Fayol avait évoqué l’importance du chef dans une entreprise. Il avait émis une thèse retraçant les bonnes qualités qu’un chef doit avoir dans son livre « Administration industrielle et générale » paru en 1916.
Appart ces précurseurs, les auteurs récents eux aussi ont largement apporté des nouveaux concepts en ce qui concerne la théorie des organisations, des concepts assortis de l’observation et de la description de l’influence de l’essor du capitalisme dans la vie d’une entreprise.
Alfred Dupont Chandler (1918-2007) : Analyste d’entreprise et professeur d’histoire des affaires Chandler a mis le point sur la révolution du management de grandes sociétés
Mémoire de fin d’études de 61 pages.
€24.90