Modernisation et professionnalisation des services d’insertion et d’aide au logement pour les populations immigrées à Valence.
PROJET DE VALORISATION DES ACTIONS INHERENTES
A L’ACCUEIL DES POPULATIONS IMMIGREES
UNE PREROGATIVE DU BUREAU D’INFORMATION ET D’ORIENTATION
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1 LA STRUCTURE ET SON ENVIRONNEMENT
Le Groupement Habitat Faventines
Pourquoi un groupement d’association
1.1.2 Sa création
1.1.3. Les structures (4 associations) (un schéma pour rester synthétique)
1.2 Le Centre d’Amélioration des Logements de la Drôme
1.2.1. Sa création
1.2.2. Des valeurs et des partenariats
1.2.3 Son cœur de métier et public ?
1.2.4 L’interface du CALD
1.2.5 La problématique de l’immigration
2 LE CONTEXTE – FORCES ET FAIBLESSES[1]
2.1. Le Bureau Départemental d’Information et d’orientation des résidents étrangers
2.1.1. Historique des bureaux d’accueil
2.1.2. Les missions du BDI
2.1.3. Vous n’oublierez pas les données chiffrées aussi dans cette partie 2.2.
2.1.4. L’équipe
2.2. L’environnement réglementaire et partenarial
2.2.1. La réglementation
2.2.2. Les financeurs et budget par rapport au CALD ?
2.3. Forces et faiblesses du BDI
2.4.1 Dans son savoir-faire et son organisation
2.4.2. A travers la qualification de son personnel
2.4.3 Dans le service rendu aux usagers et intervenants sociaux
2.4.4 Dans son positionnement au sein de l’association
2.3.2. LES DIFFICULTES DU BDI
2.3.1 La diminution des crédits de l’ACSE et des CUCS
2.3.2 Dans son implantation au sein du territoire
2.3.3 Dans ses rapports avec certaines associations et services
3 LE PROJET DE DEVELOPPEMENT
3.1 Analyse des besoins
3.1.1. Une forte immigration…
3.1.1.1. L’immigration
3.1.1.2. L’immigration estudiantine
3.1.1.3. L’asile politique
3.1.2… Sur fond de chômage
3.1.3. La problématique de l’illettrisme
3.1.3. Une mise en cohérence avec le plan départemental d’insertion
3.1.5 Enjeux et objectifs
3.1.6. Le choix des axes à développer
3.2 Plan d’action
3.2.1. Plan d’actions
3.2.2 Objectifs opérationnels
3.2 La gestion du projet
3.21. Gestion budgétaire
3.4 LE BUDGET
3.4.1 Le budget du CALD
3.4.2 Le budget du BDI 2009 / 2011
3.4.3 Commentaires du budget
3.2.2 La gestion de l’équipe
3.3.1 Mettre en place une nouvelle organisation
3.3.2 Adapter l\’organisation et les moyens humains aux objectifs
3.3.3 Former les agents d’intégration du BDI à la problématique
3.2.3 Gérer les résistances au changement
3.2.4 Prioriser l\’action pour atteindre les objectifs
3.2.5 L\’intégration des logiques financières
3.3 Suivi du programme
3.2.6 Force de proposition pour l’avenir
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Faire le lien entre les éléments mis en bibliographie et des points de votre mémoire
ANNEXE
Attention … veillez bien à respecter la répartition ¼ contexte et ¾ projet (objectif, démarche et résultats
Introduction
A Valence, le Groupement Habitat Faventines a été créé pour gérer quatre associations dont la vocation complémentaire est de relayer l’action sociale sur le terrain de l’insertion et de l’aide au logement : le Centre d’Amélioration du Logement de la Drôme (CALD), l’Association Départementale d’Information sur le Logement (ADIL), le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE), l’Agence Drômoise de Location Sociale (ADLS).
Supervisé par le CALD, le Bureau d’information et d’orientation possède une mission spécifique de conseil et de prise en charge des résidents immigrés. Face à la recrudescence des populations immigrées, le BDI doit apprendre à affirmer et coordonner ses actions en partenariat avec diverses associations, et en déclinaison des politiques cadre nationale et régionale.
Face à ce défi de modernisation et d’adaptation des services dédiés à des attentes de plus en plus spécifiques, le BDI se doit de professionnaliser sa pratique de façon aux attentes variées des populations en difficultés.
Le présent projet cherche donc à savoir les modalités de cette action ainsi que la clarification des objectifs et des moyens permettant de les atteindre.
- LA STRUCTURE ET SON ENVIRONNEMENT
1.1. Le Groupement Habitat Faventines
1.1.1. Pourquoi un groupement d’association
Un groupement a pour objet : activité de groupement d’employeurs sous le régime visé aux articles L 127-1 et suivants du code du travail ou toutes autres normes de droit qui viendraient s’y substituer.
Des groupements de personnes physiques ou morales entrant dans le champ d’application d’une même convention collective peuvent être constitués dans le but :
- de mettre à la disposition de leurs membres des salariés liés à ces groupements par un contrat de travail.
- apporter à leurs membres leur aide ou leur conseil en matière d’emploi ou de gestion des ressources humaines.
Ces groupements ne peuvent se livrer qu’à des opérations à but non lucratif. Ils sont constitués sous forme d’associations déclarées de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association ou sous forme de sociétés coopératives au sens de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération et de la loi n° 83-657 du 20 juillet 1983 relative au développement de certaines activités d’économie sociale
1.1.2. Sa création
L’association GROUPEMENT HABITAT FAVENTINES est parue dans le journal Officiel N°: 20070047 suite à sa déclaration de création en préfecture de la Drôme (Rhône-Alpes) sous identification W263002103 et en date du 6 novembre 2007.
Située à Valence, GROUPEMENT HABITAT FAVENTINES est effective depuis le 1er janvier 2008.
1.1.3. Les structures (4 associations) (un schéma pour rester synthétique)
Les quatre structures sociétaires dont le GROUPEMENT HABITAT FAVENTINES a en charge la gestion des personnels sont :
- le Centre d’Amélioration du Logement de la Drôme (CALD),
- l’Association Départementale d’Information sur le Logement (ADIL),
- la Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE)
- l’Agence Drômoise de Location Sociale (ADLS).
GROUPEMENT
FAVENTINNES de la DRÔME |
SOUTIEN
Bâtir, Rénover ou Agrandir |
CALD |
ADIL |
CAUE |
ADLS |
AMELIORATION
Adaptation Rénovation |
PRESTATION
Accès au logement social |
CONSEIL
Droit et Logement |
1.2. Le Centre d’Amélioration des Logements de la Drôme
1.2.1. Fondements du CALD
Le CALD créé sous l’impulsion de responsables mutualistes en 1963, participe avec les Mutuelles de la Drôme, et plus particulièrement l’Entr’Aide Drômoise a des objectifs et des projets communs.
Le CALD est également le support administratif de deux organismes :
- L’Agence Départementale d’Information pour le Logement de la Drôme (ADIL 26) ;
- Le Conseil d’Architecture Urbanisme et d’Environnement de la Drôme (CAUE).
Aujourd’hui le CALD a l’expérience des publics en difficulté de logements et recherche des solutions concrètes pour assurer l’accès ou le maintien à un logement pour des ménages fragilisés.
1.2.2. Des valeurs et des partenariats
Le CALD possède une mission de Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale (MOUS) et poursuit un travail dans le domaine du logement des plus démunis.
Pour ce faire, elle tâche d’élargir l’offre en logements sociaux via le Programme Social Thématique (PST), dispositif incitatif ouvert aux bailleurs privés leur permettant de cumuler plusieurs aides pour mettre en location des logements privés sociaux via l’obtention de subventions importantes assurés par une action partenariale entre l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat), l’Etat et le Conseil Général, de mobiliser des subventions importantes.
Le CALD est également impliquée dans des réseaux nationaux destinés à relayer localement son action en adhérant :
- au mouvement PACT ARIM qui regroupe 150 associations au titre du premier réseau associatif national au service des personnes et de leur logement (offre, salubrité, adaptation);
- au Réseau Habitat et développement (FNHDR) au service de l’amélioration de l’habitat et des conditions de vie. Il est organisé en chaîne immobilière avec trois filières (Assistance à maîtrise d’ouvrage, Gestion locative, Architecture et maîtrise d’œuvre) ;
- à l’Union des professionnels de l’hébergement social (UNAFO) qui propose une offre de logements et de services qui tienne compte des nouveaux besoins des résidants âgés.
1.2.3 Son cœur de métier et public ?
Engagé sur les divers fronts de solidarité attachés au droit au logement le CALD établit son cœur de métier autour des axes suivants :
- la promotion de la salubrité à travers une visée d’amélioration de l’habitat ;
- le respect de la diversitévia le maintien à domicile des personnes âgées, et l’adaptation des logements au handicap ;
- l’équité socialepar les O.P.A.H. et le développement local, et l’insertion sociale par le logement.
De la sorte, et à travers ces objectifs, le CALD offre ses services à des publics de particuliers, de propriétaires occupants, de bailleurs et de locataires en situation de fragilisation, que ce soit :
- économiquement: les plus démunis ;
- sociologiquement: les personnes handicapées ;
- socialement: les publics étrangers.
Ainsi, le Centre d’Amélioration du Logement de la Drôme, est organisé autour de 4 pôles :
- Un pôle habitat,
- Un pôle technique,
- Un pôle (service conseil logement),
- Un pôle action sociale.
1.2.4 L’interface du CALD
L’organigramme de l’intervention du CALD se décline de la façon suivante :
CALD |
Département de la Drôme |
CRAM |
CAF |
Chambre des métiers |
Le fond d’action sociale |
DDASS |
DS26 |
La Ville de Valence |
CCAS |
CPAM |
Caisses de Retraite |
Région
Rhône-Alpes |
ETAT |
Le CALD sert d’interface entre les publics (en orange) et les organismes financeurs (en vert) mais sollicite aussi les organismes sociaux (en rouge) de façon à aider les plus démunis.
1.2.5 La problématique du logement social
Concevant que le logement est le levier fondamental de la cohésion sociale, le CALD œuvre de façon à assurer le logement d’un maximum de publics en difficulté. Ainsi, les jeunes, les personnes âgées, les familles à revenus modestes, entrent en première ligne de compte de ce dispositif.
Ceci constitue un défi d’actualité compte tenu des difficultés croissantes pour accéder au logement locatif en raison de la hausse significative des prix du marché depuis une décennie.
Selon les chiffres des Assises du logement qui se sont déroulées en 2006 à l’initiative du Conseil général de la Drôme, le département aurait les caractéristiques suivantes :
- 8 000 demandes en instance ;
- 450 logements produits par an pour 700 requis annuellement ;
- 70 % de ménages drômois en possibilité de prétendre au logement aidé.
En outre, les évolutions des dernières décennies témoignent de l’émergence d’une nouvelle population à aider, celle issue de l’immigration. Or, il apparaît que la Drôme est un territoire qui connaît une forte expansion démographique, fondée aux deux tiers sur des apports migratoires.
2 LE CONTEXTE – FORCES ET FAIBLESSES[2]
2.1. Le Bureau Départemental d’Information et d’orientation des résidents étrangers
A cette fin, le CALD a créé le Bureau Départemental d’Information (BDI) destiné à orienter les résidents étrangers. Pour ce faire, l’organisme décline un ensemble de services inhérents aux barrières culturelles et linguistiques.
2.1.1. Historique des bureaux d’accueil
C’est à partir de 1966 que le Centre d’Amélioration du Logement de la Drôme a entrepris d’engager des actions en direction des populations migrantes en achetant les foyers
de travailleurs migrants de Romans en 1966 et Valence en 1968.
Créer 1974, par une circulaire du Ministère du travail, le Bureau Départemental d’Information et confié au pôle action sociale du CALD, ce service se consacra au développement de l’accueil des familles migrantes dans les premiers mois de leur arrivée en France
Le travail du Bureau Départemental d’Information est développé en 4 axes :
- le suivi des populations issues de l’immigration (interprétariat, dossiers administratifs, accès aux droits…) ;
- la formation des travailleurs sociaux et intervenants de terrain ainsi que des agents des Services Publics de Proximités ;
- l’appui aux dispositifs publics (santé, insertion,..) ou au Plan Départemental d’Accueil ;
- la médiation interculturelle.
2.1.2. Les missions du BDI
Le BDI se met au service des populations issues de l’immigration qui rencontrent des difficultés dans la compréhension de la société française. Il convient notamment de leur expliciter
- leurs droits et leur jouissance en dehors de toute forme de discrimination ;
- leurs devoirs en tant que citoyens ;
- la compréhension des règles concernant la vie dans notre société.
Le BDI intervient dans les villes avec lesquelles il y a un partenariat fort autour de ces questions. Il assure en lien avec les Services de l’Etat, le Département et les collectivités des actions dans ce cadre.
2.1.3. Vous n’oublierez pas les données chiffrées aussi dans cette partie 2.2.
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2.1.3. L’équipe
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Les intervenants assurent l’information, l’interprétariat, la traduction pour ces publics et jouent un rôle d’écrivain public. Ils ont la connaissance de la législation des étrangers et la maîtrise de plusieurs langues étrangères. Ils sont également au service des professionnels du secteur social.
2.2. L’environnement réglementaire et partenarial
2.2.1. L’ACSE comme politique-cadre
Le BDI œuvre dans la lignée du CALD en respectant le cadre de la convention signée avec l’ACSE en déclinaison d’une politique cadre.
L’ACSE contribue ainsi à des actions en faveur des personnes rencontrant des difficultés d’insertion sociale ou professionnelle. Créée par la loi du 31 mars 2006 pour promouvoir l’égalité des chances et la diversité, elle encadre la politique d’intervention du BDI tant sur le volet « accès aux droits », que dans le domaine du logement.
Ses axes d’intervention principaux sont :
- la dynamique Espoir Banlieues aux côtés des ministères, des collectivités territoriales et de ses partenaires ;
- le suivi et l’évaluation des actions des contrats urbains de cohésion sociale pour préparer la réorientation des programmes et la concentration des moyens sur les quartiers les plus en difficultés ;
- le développement des actions de prévention des discriminations dans le secteur privé et public.
2.2.2. La réglementation
La place du BDI dans le dispositif d’accueil et d’intégration des étrangers dans la Drôme s’analyse par ailleurs de par son appartenance aux directives de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales de la Drôme Février 2005.
La DDASS pose que la réussite de l’accueil des étrangers en France est une condition primordiale pour une bonne intégration. En ce sens, le gouvernement entend faire de l’accueil des étrangers autorisés à séjourner sur le sol français pour raison familiale, une des priorités de la politique d’intégration.
Ceci passa par la mise en place d’un véritable service public d’accueil sur l’ensemble du territoire destiné à répondre aux besoins et attentes des primo-arrivants à travers les objectifs de :
- faciliter l’intégration dans la société d’accueil en présentant les modes de vie en France ;
- identifier les besoins des familles dans les différents domaines (insertion sociale, apprentissage du français, insertion professionnelle, santé, scolarité, accès aux droits) ;
- orienter adéquatement les familles dans les conditions d’une offre de service vers les services compétents.
2.2.3. Les financeurs et budget par rapport au CALD ?
L’organigramme à mettre et à commenter
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2.3. Forces et faiblesses du BDI
Le BDI possède un positionnement de nature à renforce sa légitimité. Loin d’être une association isolée dans son combat, elle jouit d’une inscription significative de laquelle elle tire savoir-faire et partenaires solides.
2.3.1. Les avantages du BDI
La légitimité
Le fait que le BDI soit adossé au CALD lui confère une aura de légitimité et de reconnaissance auprès des partenaires locaux. Il demeure difficile de s’illustrer dans des domaines sensibles tels que l’immigration et l’insertion sociale des publics déficitaires.
Les sujets de l’immigration, de l’intégration et de l’insertion par le logement trouvent une légitimité politique plus forte dans ce positionnement au sein du CALD (qui plus est en lien avec l’ADIL et le CAUE).
La qualification de son personnel
Le savoir faire du CALD développé dans l’information et l’assistance à maîtrise d’œuvre en matière de logement est directement pris en compte dans les résidences sociales, y compris sur les aspects techniques.
Une proximité aux usagers
Cette proximité donne aux « activités » pouvant être considérées comme spécifiques, une ouverture naturelle vers le droit commun et donc aux politiques publiques départementales dans le domaine de la solidarité.
La rigueur de gestion et le professionnalisme de plus en plus affirmés des salariés sont source d’identité et de reconnaissance de la structure et de ses missions.
2.3.2. Les difficultés du BDI
La diminution des crédits de l’ACSE et des CUCS
La diminution des crédits de l’ACSE en 2002/2003 a été, pour partie, prise en compte par le Département et des communes mais la fonction de partenaire central de l’Etat et de l’ACSE est fragilisée.
Un nécessaire repositionnement social
Les crispations de certaines collectivités face aux résidences sociales et au logement d’insertion en particulier rendent complexe l’accès au logement pour les plus défavorisés.
Or, à l’image du désengagement de la commune de Montélimar pour le BDI, l’association (et ce secteur d’activités en particulier) est fortement tributaire des avancées des communes et des collectivités.
La précarisation croissante accueillie dans les résidences sociales rend nécessaire un repositionnement de l’accompagnement social.
- LE PROJET DE DEVELOPPEMENT
3.1 Analyse des besoins
3.1.1. Une forte immigration…
Trois phénomènes contribuent à décrire la nature des besoins des populations immigrées :
- l’immigration ;
- les études en France ;
- l’asile politique.
3.1.1.1. L’immigration
31 550 étrangers adultes ont été recensés dans la Drôme à la fin de l’année 2007. Les principaux pays concernés sont :
On constate que ce sont avant tout des immigrés du Maghreb, habitués des modes de vie occidentaux, ayant la plupart du temps déjà de la famille en France. C’est donc moins une question d’apprentissage linguistique et culturel que d’intégration sociale et d’insertion professionnelle réussie.
3.1.1.2. L’immigration estudiantine
L’immigration estudiantine représente 11 % des titres délivrés et concerne en priorité les Maliens, Marocains et Chinois.
Le problème qui se pose dans ce cas est davantage orienté vers le logement, l’apprivoisement des barrières culturelles et suppose un accompagnement universitaire associé.
De fait, à la fin de sa scolarité, l’étudiant doit regagner son pays puisque la formation reçue en France a vocation à profiter au développement économique et social de son pays d’origine.
3.1.1.3. L’asile politique
En 2007, le nombre de demandeurs d’asile a culminé à 172 demandes dont 54 ont obtenu accord. Les populations concernées sont avant tout des Arméniens, des Serbes et des Russes.
Dans ce cas, la problématique culturelle se double de celle de l’insertion et nécessite un accompagnement social total, voire spécialisé.
Une coopération est envisageable avec l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations créée en 2005 (Anaem) qui met en œuvre la politique d’accueil et d’intégration des étrangers ainsi que les procédures d’aides au retour.
3.1.2… Sur fond de chômage
Pour 437 000 résidants et 193 500 actifs, la Drôme compte un taux de chômage de 11,1 %[4]), soit le plus élevé de la région Rhône-Alpes, et bien au-dessus de la moyenne nationale.
Le département concentre en outre le nombre le plus important de publics en difficulté :
- demandeurs d’emploi,
- demandeurs d’emploi de longue durée,
- jeunes en grande difficulté,
- attributaires de l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS),
- bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) dont le nombre a été multiplié par plus de trois dans la Drôme entre 1989 et 2005.
Pour la mise en œuvre de sa politique d’insertion, le Département de la Drôme a donc subdivisé cinq Commissions Locales d’Insertion réparties en bassins de vie, en collaboration desquelles le BDI devra collaborer.
3.1.3. La problématique de l’illettrisme
Ce à quoi se surimpose une problématique d’illettrisme. Les usagers sont en nombre important illettrés, certains sont étrangers ou d’origine étrangère et désarmés dans leurs démarches administratives, ils peinent à remplir des dossiers ce qui limite leur accès aux droits.
3.1.3. Une mise en cohérence avec le plan départemental d’insertion
Le plan départemental d’insertion 2006 – 2009 avait pour vocations :
- orientation n°1 : fédérer autour de l’insertion développer et animer les réseaux, construire et formaliser les partenariats;
- orientation n°2 : se mobiliser sur la formation professionnelle et l’emploi – favoriser l’accès à un emploi stable ;
- orientation n°3 : mieux accompagner les personnes en difficulté sécuriser les trajectoires individuelles ;
- orientation n°4 : contrôler, évaluer, communiquer se centrer sur les publics en difficulté.
3.1.5 Enjeux et objectifs
Forts de ces orientations, nous projetons de faire reconnaître le BDI comme un acteur social à part entière. Pour ce faire, nous déclinerons son identité en phase avec les orientations précédemment exposées :
- développer le lien social dans la cité
- de conseil et de solutions innovantes
- établir des partenariats et réseau en lien avec l’Etat
Ce qui nous conduit à faire porter nos efforts sur les axes opérationnels suivants :
3.1.6. Le choix des axes à développer
- Diversifier: l’offre du service au-delà de l’action individuelle auprès des personnes pour le faire reconnaître comme un acteur social à part entière porteur de solutions innovantes
- Communiquer: Proposer au département une démarche de communication pour développer les actions d’interprétariat, de médiation, l’accès aux droits des personnes âgées issues de l’immigration, en particulier les isolés vieillissants à revenu modeste, principalement sur les agglomérations de Valence et de Romans,
- Expérimenter: innover pour ensuite développer des partenariats dans tous les domaines de l’accès aux droits et de l’intégration. Action expérimentale (PRE) avec la ville de Valence envisageable. Développer les démarches de conseil auprès des communes (CUCS) et département.
- Former et informer: développer les actions de Formation et d’Information
- Collaborer: développer des formules de partenariat structurel avec des associations de personnes, agissant pour l’intégration sociale et professionnelle, pour développer le lien social dans la cité
3.2. Plan d’action
3.2.1. Les actions clefs
Il se définit en trois étapes :
L’organisation des services
- procéder à une réorganisation urgente du service après étude de l’organisation
et des activités
- définir l’organigramme hiérarchique et fonctionnel du service
Le travail nouveau et ses compétences
- renforcer les prestations, le rôle des Agents d’intégration et réorganiser le travail administratif
- formaliser et lancer le projet de service, avec identification des priorités et tableau de bord de suivi de la réalisation du projet.
Mettre en place une démarche qualité de service
- améliorer la valorisation de notre travail dans ce domaine (visites, commissions)
- participer à des initiatives et des manifestations, avec mise en place de stands communs avec notamment le pôle social.
3.2.2. Les objectifs opérationnels
3.2.2.1. L’axe formatif
Il passe par une nécessaire adaptation de l’organisation et de ses moyens humains aux objectifs déployés.
En outre, il est question de former les agents d’intégration du BDI à la problématique d’accompagnement social et de favoriser l’articulation avec les techniciens du pôle sociale.
3.2.2.1. L’axe collaboratif
Nous prévoyons de mettre en perspective et de développer les partenariats associatifs du CALD, notamment en améliorant la coordination avec les différents services du CALD, l’ADIL et PIE pour un meilleur service auprès des bénéficiaires.
D’autre part, il est question de contribuer et d’appuyer le développement du lien interactif (bdi.info@dromenet.org) au niveau départemental, au sein du réseau constitué par le CALD (mise au point d’un plan de formation des professionnels sur
l’ensemble du département).
3.2.2.1. L’axe communicationnel
La communication consiste à faire connaître la totalité des actions conduites et pouvant être conduite par l’équipe du BDI en communiquant auprès du public et des décideurs.
Ceci de façon à positionner l’association tant au niveau de son public que de ses partenaires.
3.2 La gestion du projet
3.21. Gestion budgétaire
3.4 LE BUDGET
3.4.1 Le budget du CALD
3.4.2 Le budget du BDI 2009 / 2011
3.4.3 Commentaires du budget
Planning du projet ??? …à commenter
3.2.2 La gestion de l’équipe
Mon rôle en tant qu’encadrant ??? (et en tant que porteur du projet, coordinateur du service ??)
(compétences techniques, compétences en management)
3.3.1 Mettre en place une nouvelle organisation
3.2.3 Gérer les résistances au changement
3.2.4 Prioriser l\’action pour atteindre les objectifs
3.2.5 L\’intégration des logiques financières
3.3 Suivi du programme
3.2.6 Force de proposition pour l’avenir
Indicateurs de réussite:
o Les indicateurs économiques :
• Nombre de conventions avec les collectivités
• Nombres de contacts pris pour de nouveaux conventionnements
• Qualité des prestations
• Retours positifs des Collectivités sur les prestations
o Les indicateurs sociaux :
• Nombre de personnes reçues
• Nombre de personnes orientées par les prescripteurs
• Nombre de personnes reçues pour un entretien
• Nombre d’interprétariat à la demande des prescripteurs
DIX MOIS PLUS TARD BILANS ET PERSPECTIVES
Partie à développer.
Bien mettre en évidence les résultats quantitatifs et qualitatifs
Résultats à présenter de façon dissociée, des perspectives…
Bilan et perspectives personnels ?
CONCLUSION
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Comment conclure sans éléments tangibles concernant l’avancée du projet, ses limites et ouvertures ?
BIBLIOGRAPHIE
Faire le lien entre les éléments mis en bibliographie et des points de votre mémoire
[1] Note de synthèse de l’audit ACSE (septembre 2008) Mené au CALD/BDI par le cabinet stratégie gestion publiques de Lyon
[1] Note de synthèse de l’audit ACSE (septembre 2008) Mené au CALD/BDI par le cabinet stratégie gestion publiques de Lyon
[1] Données DRTEFP, octobre 2005
ANNEXE
Le plan d’actions défini dans le cadre du Plan Départemental d’Accueil en faveur des personnes étrangères primo-arrivantes
2005 – 2007 département de la Drôme
[1] Note de synthèse de l’audit ACSE (septembre 2008) Mené au CALD/BDI par le cabinet stratégie gestion publiques de Lyon
[2] Note de synthèse de l’audit ACSE (septembre 2008) Mené au CALD/BDI par le cabinet stratégie gestion publiques de Lyon
[3] JE NE SAIS MËME PAS DANS QUEL BDI VOUS TRAVAILLEZ
[4] Données DRTEFP, octobre 2005
Nombre de pages du document intégral:41
€24.90