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Produits Structurés : Entre Performance, Sécurité et Opacité – Une Étude sur leur Évolution face à l’Incertain

 

 

Introduction

 

 

PREMIERE PARTIE : CADRAGE DE L ETUDE

 

Justification de l’étude : Couple contour de réglementations sur les fonds de placement / maximisation de gain

 

Section 1 Historique

 

Section 2 :définition des produits structurés

 

Approche polysémique du terme produit structuré

 

Particularité des taux

 

Bénéfice apporté par le produits structurés : leur flexibilité avantageuse

 

Enjeux des produits structurés : leur complexité

 

Caractéristiques des produits structurés et les types

 

Mécanisme couple risque et assurance

 

Différence entre fonds ou produits structurés, deux notions souvent confondus

 

Classification des produits structures

 

Les types de produits structures

 

 

Section 3. Contexte de crise du 2008-2010

 

Origine de la crise financière :

 

Les principaux établissements financiers belges touchés par la crise :

 

Intervention de l’Etat pour une meilleure garantie des investissements dans les comptes

 

 

Section 4 : Potentialités des produits structurés pour les consommateurs belges (retail):

 

Section 5 : Problématique

 

Objectifs spécifiques :

 

Méthodologie

 

 

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE GENERALE DE L’EMISSION DES PRODUITS STRUCTURES RETAILS

 

Section 1 Principaux pays émetteurs

 

Section 2  Raisons de la croissance pré-crise

 

Les causes immédiates des crises

 

Section 3   Les différentes classes d’investisseurs en Europe

 

Section 4   La réglementation des marchés européens et mondiaux des produits structurés

 

Au niveau de la gestion des risques :

Au niveau des règles de besoins en capitaux :

Au niveau des réserves tangibles :

 

Section 5  La récente crise financière et ses impacts

Le cas de Goldman Sachs

City Bank (au usa et en Belgique)

Lehmann

 

Section 6 Les responsabilités des agences des notations, leurs rôles, leurs failles lors de la récente crise financière.

 

Les responsabilités des agences de notation

 

TROISIEME PARTIE : ANALYSE DES PRODUITS STRUCTURES EN BELGIQUE

 

Section 1  Types de produits en Belgique

 

Section 2  Potentialités en enjeux de la commercialisation de ces produits en Belgique

 

Section 3  Réglementation du marché belge des produits structurés

 

Protection en amont

La protection en aval

 

Section 4  Analyse de la rentabilité

 

Le risque de change

Le risque d’insolvabilité

Le risque de spread 

Les risques de remboursement anticipé

Les risques inhérents à des produits structurés spécifiques

Les risques de volatilité

 

Section 5  Analyse des impacts de la crise financière

 

 L’impact de la crise financière sur les produits structurés en Belgique.

Les raisons de la baisse du commerce des produits structurés en Belgique  après cette récente crise financière.

Le comportement des investisseurs   

 

Conclusion :

 

Bibliographie

 

Webographie :

 

 

 

 

 

Introduction

 

Produits innovants et très appréciés par les investisseurs à fort évitement de l’incertitude, les produits structurés font référence à un produit financier caractérisé par un placement alliant le couple performance/risque avec une dose optimale de sécurité. Sa composition présente un placement à risque qui maximise le rendement du produit et un autre placement sécuritaire, utilisant généralement une obligation.

 

La compréhension des attentes des clients qui souhaitent à la fois maximiser leur profit sans perdre leurs capitaux se trouve au cœur de la conception de ces produits. L’opacité des produits structurés n’a pourtant pas permis aux investisseurs de connaître le risque qu’ils encourent en choisissant ce produit en période de crise. Ceci suscite des questionnements notamment à propos du véritable rôle de ces produits. Pourquoi ils ne parviennent plus à protéger de manière appropriée les investissements tel que le prescrit la définition émise par les experts en finance ? Pourquoi ils n’arrivent plus au même résultat qu’ils produisent auparavant ?

 

PREMIERE PARTIE : CADRAGE DE L ETUDE

 

Les contextes de crises ont incité les investisseurs à trouver des produits qu’ils estiment plus sur en matière d’investissement. Ils ne cessent de chercher des produits dont le profil leur assure un gain de profit normal et à la fois qui leur permet une marge de sécurisation adéquate. Les banquiers, de leur coté, ne cessent de développer des produits qui conviennent au mieux aux attentes de cette clientèle méfiante et exigeante. Le lancement de produits nouveaux dits produits structurés  parait un point de convergence qui satisfait par la même occasion et les investisseurs et les banquiers.

 

C’est une stratégie garantissait le remboursement du capital à la date convenue et contractuelle du placement, vers un rendement  de plus en plus attractif.

Cette partie d’étude tend ainsi à définir d’une manière simple le produit dit structuré. Elle s’efforce de voir  l’historique, leurs caractéristiques propres ainsi que les différents types et classification s’y rapportant les distinguant des autres produits. Puis, il s’agit de voir le contexte qui a donné naissance à cette recherche de produits nouveaux. Le marché est ensuite abordé en vue d’aboutir à une problématique visant la protection effective des investissements.

 

Justification de l’étude : Couple contour de réglementations sur les fonds de placement / maximisation de gain

 

 Suite à la concurrence exponentielle face au développement régulier  des formules de

gestion, les grands acteurs dans le cadre du marché monétaire  et  financier  comme les   négociants, banques, gérants  sont obligés d’apporter  plus d’innovations dans leur secteur.  La diversification du portefeuille, la  protection du capital et même  la façon d’améliorer les performances constituent des actions vers une gestion efficace au sein de l’activité. Il faut se rendre à l’évidence, la notion de risques, l’offre des produits ayant des structures nouvelles structurés ainsi que d’autres instruments similaires acquiert en cet ère des dimensions de

monnaie courante et comptent parmi les incidents fréquents de la vie quotidienne.

 

Cependant concernant les placements de fonds, l’on assiste à la complexité des dispositions réglementaire. En effet, elles sont peu flexibles car elles impliquent une vigilance multiple portant simultanément  sur le produit et sur les traders  financiers. Ces derniers ne manquent pas de gérer, d’offrir, d’émettre, et même de conserver  partiellement ces fonds de placement. En outre, se rapportant à leur structure juridique, force est de constater que lesdits fonds de placement se soumettent à des contraintes et des précisions. La politique suivie dans le cadre de ces placements et surtout les mesures restrictives d’investissement sont réglementées voire imposées. Il en est aussi  du cadre d’application en matière de distribution.

 

Malgré la longue durée de préparation avant le lancement effectif d’un fonds pour un produit copte tenu des contraintes qu’il faut subir, les banques d’investissement ont entamé le développement des produits financiers appelés communément « produits structurés» . Si auparavant c’était les institutions qui en  avaient eu  le privilège, maintenant pratiquement ce sont les individus à titre de personne physique qui s’y intéressent.

 

Bien qu’ils disposent d’abondantes ressemblances avec les fonds de placements, les produits structurés ne se trouvent pas devant les obstacles posés par une réglementation rigoureuse.  Les autorités préposées à la surveillance n’y ont pas de main mise. Par conséquent la mise en vente de produit structuré se décline en un détour favorable aux yeux de la loi. Il existe alors plus de souplesse en matière de réglementation ce qui attribue au produits structurés une  large autonomie  pour les actions les concernant. Cette étendue libre d’actions s’appliquent et dans les modalités de distribution de ces produits structurés et  également au niveau de leur conception même. Ce qui implique une réaction subite de la part des intermédiaires financiers  influençant ainsi la tendance de marché.

 

Section 1 Historique

Les produits structurés ont pris leur origine sur les produits dérivés. En effet, vers le dix-huitième siècle, Merton Miller a pris conscience  que, les « finances improductives » sont comparable à l’approche  des physiocrates au pour lesquels les ressources agricoles sont les plus importantes en matières de richesses. Mais réellement, il en est autrement car à l’issue d’une étude beaucoup plus approfondie, le mobile d’apparition de tels produits  entraîne à des suites meilleurs et non attendues. La terminologie de produit dérivé désigne un actif d’ordre financier pour lequel la valeur découle de celui d’un autre actif qui lui est subordonné. Tel est l’exemple d’une action. Les produits dérivés répondent à l’aspiration des détenteurs de fortune qui oscillent dans un marché financier instable et un environnement institutionnel vulnérable au point de vue monétaire. Il existe des système qui annule en principe les risques  divers  au niveau du crédit, du règlement et du point de vue juridique. La gestion financière sous-entend la notion de spéculation.

Dans tous ses agissements, l’homme s’efforce de reformer leur situation en vue d’une amélioration de ses conditions de vie. Les actions qu’il réalise visent en des gains économiques de nature à progresser dans le futur. Vers le onzième siècle, les foires médiévales ont vu le jour pour la première fois dans une optique de réduire les coûts. Dans ce même ordre d’idée vers le treizième siècle  le banque ont fait leur apparition en qualité de  dépôt,  ou d’autre monnaie fiduciaire comme  les billets à ordre, les lettres de change, ou encore autre forme de monnaie à l’exemple des crédits ou d’assurance.

Ce n’est que vers le vingtième siècle que se présentent d’autres innovations de taille en l’endroit des produits dérivés. Cependant, les clients ont mal compris au début le mécanisme. Mais il fut un temps où  la clientèle fut convaincue de l’importance du produit dérivé. Elle associe leur valeur à des besoins personnels d’une utilité particulière à ses yeux.  Vers les années 60, le marché tend vers un développement  intense au point de vue qualité et quantité. Pour, les banques américaines la hausse  fut de  30pour cent pour les contrats relatifs aux produits dérivés en 1998. De même, le marché de gré à gré a lui aussi bénéficié d’une augmentation de 14pour cent en 1999. Les produits dérivés apportent ainsi une nouveauté d’ordre financier qui aura des suites et  de développement plus tard pour donner naissance aux produits structurés.

 

Section 2 :définition des produits structurés

 

Approche polysémique du terme produit structuré

 

Pour comprendre la notion de produit structuré, il faut se référer à des concepts d’origine bancaire. Il s’agit de placement d’ordre financier auprès des banques. C’est une ligne de placement relativement sécurisé qui tient compte de la rentabilité escomptée tout en considérant les risques qui peuvent survenir. Il comprend donc deux volets dont un placement sécurisé et l’autre un placement à risque. Ce sont des produits obtenus à partir d’un arrangement entre au moins deux produits déjà existants en tant que produits bancaires courants et qui sont proposés auprès de la clientèle. Par conséquent, un produit structuré résulte de la combinaison de plusieurs options de placements. Leur particularité réside dans le fait qu’ils ne sont pas cotés dans le marché boursier.  Les obligations sont souvent  comptées parmi les formes rassurées. Le coté risque joue un rôle de dopage du produit en terme de performance.

 

D’autres auteurs le qualifie de produit ayant une qualité d’unicité malgré sa provenance. La banque combine donc sur la base de calculs mathématiques des valeurs mobilières ainsi que des produits dérivés classés dans le même portefeuille et obtient ainsi un seul et unique ayant ses caractéristiques spécifiques d’où l’appellation en terme de  produit structuré :

« Produit de placement combinant des valeurs mobilières et d’autres dérivés dans un même portefeuille afin de créer un produit unique ».

 

D’une manière plus simple, les produits structurés constituent  des outils résultant de la combinaison d’un placement à terme fixe avec  un ou plusieurs autres instruments d’ordre financier dérivés. Ils peuvent prendre plusieurs configurations selon les éléments objet de la combinaison en possibilité presque sans limite.  Leur particularité, selon cette définition est d’avoir la facilité d’un investissement de façon indirecte dans diverses options comme des obligations, actions, paniers d’actions, autres fonds de placement, sans qu’il y ait à  en acheter les titres correspondants.

 

Autre définition stipule qu’un produit structuré s’avère être un produit financier deux spécificités. Tout d’abord, il apparaît comme la combinaison de sous-jacents incluant obligataires et de sous-jacents dérivés tels que

  • Taux
  • Actions,
  • Crédit,
  • Swap,
  • Indices,
  • Dérivés
  • Change,
  • Futures
  • Matière première…

 

Puis, il se caractérise par l’existence de contrat qui stipule les modalités diverses s’y rapportant. Il revêt ainsi un caractère prévisible  suivant l’état du marché. Ce sont les éléments de leur distinction par rapport aux autres produits financiers élémentaires comme les actions, produits dérivés simples, les obligations. Ils  se rapprochent des fonds garantis structurés comme les contrats d’option les warrants, capital garanti investi sur les marchés d’actions internationales, d’une maturité de 8 ans.

 

 

Particularité des taux

 

Il existe plusieurs types de taux qui sont offerts dans le marché de produits structurés

  • Les taux zéro coupon et les taux forçage
  • Les taux obligataires (OAT)
  • Les taux swap
  • Les taux à termes
  • Les taux monétaires
  • Les contrats futurs

 

Bénéfice apporté par le produits structurés : leur flexibilité avantageuse

 

En matière de produits structurés il existe  des garantis comme le GROI (Guaranteed Return On Investment) et le PIP (Protected Index Participation). Le remboursement d’un montant minimum prédéterminé en fonction de l’investissement en capital. Cependant, en revanche, l’investisseur n’a pas la possibilité de bénéficier d’une évolution allant à la hausse qu’à un niveau désigné comme seuil. Pour les mouvements à la baisse du sous-jacent, il y a une fourchette considérée à titre de marge de fluctuation.

 

Les investisseurs plus courageux osent opter pour des produits structurés sans option de garanti ni de remboursement de l’investissement en capital. Dans cette optique, l’investisseur s’apprête à obtenir les mêmes possibilités  de gain et les mêmes éventualités de perte à propos des investissements dans les valeurs sous-jacentes d’une manière directe.

 

Enjeux des produits structurés : leur complexité

 

Cette combinaison s’avère être à caractère complexe car non seulement elle dérive des plusieurs produits et d’options ayant déjà leurs caractéristiques propres mais elle vise à maximiser un gain global compte tenu des risques qu’encourent certains éléments de ses composants. Le nouveau produit obtenu dit produit structuré est devenu apte à être placé à la portée de la clientèle car elle acquiert la qualité de produit de placement vendable.

Sa structure à deux façades dont l’une à risque et l’autre sécurisée, lui attribue un comportement de nature chère, c’est-à-dire que le coût est élevé et le taux de placement n’est pas fixe car il dépend de plusieurs facteurs. La complexité apparaît donc d’une part au niveau de l’élaboration du produit et d’une part aux caractéristiques propres à ces  divers produits combinés pour faire ressortir un sue et unique produit structuré.

 

Caractéristiques des produits structurés et les types

 

Il s’avère primordial de connaître le mécanisme des dits produits structurés. La transaction met face à face des opérateurs qui sont en quête des produits structurés et le banquier qui cherche une option. Les produits comporte des risques propres. En cas de vente le risque  n’est pas pour autant annulé, mais il est déplacé vers l’acquéreur plus audacieux ou plus apte à gérer les risques tel un spéculateur ayant déjà des visions optimistes, et espérant souhaite se couvrir autrement De toutes ces considérations, il s’ensuit que l’opérateur  et celui  gérant le risque constituent  deux interfaces d’une même et seule opération d’assurance, affectant  le spéculateur en position  assureur. Ainsi le rôle du spéculateur se décline en rôle de protection  au même titre qu’un assureur.

Ce transfert de risque rentre  dans le cadre d’un transfert de responsabilité et même de choix rationnel de spécialiste, en vue de maximiser les profits. L’on assiste à une réduction des frais de transaction au profit d’une  croissance effective. La gestion du risque est remise à des experts en la matière. Ce mécanisme de transfert de risque est plus explicité dans les paragraphes traitant les types de produits structurés.

Mécanisme couple risque et assurance

 

Il s’agit dans un premier temps de porter mention des certificats sur des indices ou  bien sur des «panier» d’obligations. Il est possible d’agir de la même façon pour les actions. (Structured Notes).Lesdits certificats  ont des équivalences à une valeur investie dans le marché choisi. C’est aussi le cas pour des «paniers de titres » émis spécialement à cet effet. Ce sont généralement les banques  et les établissements financiers spéciaux ( Special Purpose Vehicles-SPV). Ces certificats sont dotés, la plupart des temps, d’une limitation concernant la durée de vie. Dans ces conditions, l’investisseur jouir de son droit à la date d’échéance du produit. La valeur qui y correspond s’élève à celle des sous-jacents, comme s’il y a livraison  dans sa nature physique de titre.

 

En cas de durée  illimitée, l’investisseur bénéficiera à travers l certificat d’un droit périodique généralement annuel. Il existe des formules pour lesquelles, les certificats envisagent non seulement le droit de remboursement sous considération de la valeur du panier ou celle de l’indice, mais en sus d’autres suppléments d’avantages. Ces compléments de prestations peuvent revêtir des formes d’allocation périodique ou de versement unique à titre de paiement    d’intérêts ou de  dividendes.

 

Si les valeurs sous-jacentes ne changent pas pendant  la durée de vie du certificat, il s’agit du cas de « certificat classique. Si au contraire des modifications surviennent au cours de la durée prédéfinie, il y a gestion plus active  attribuant au certificat la qualification de « certificat dit dynamique».Comme  la valeur réelle des certificats est fonction  celle des sous-jacents, celle-ci subit des  variations suivant les exigences de l’investisseur et son audace à prendre des risques et son aptitude à en assumer la responsabilité.

 

Dans la mesure où le capital investi bénéficie d’une protection à l’échéance, il appartient à l’émetteur de s’en charger. Ce qui ne dépend pas des évolutions perçues aux valeurs boursières ou celles des sous jacents. Toutefois, les coupons et bonus sont concernés par les valeurs initiales. L’investisseur, quant à lui, il prend la responsabilité sur le risque de crédit.

 

Différence entre fonds ou produits structurés, deux notions souvent confondus

 

Une confusion peut s’insinuer entre les produits structurés et les fonds de  lacement étant donné qu’ils ont tous les deux des caractéristiques similaires voire communes. Economiquement parlant, ce sont  toutes les deux  des placements indirects à travers des « valeurs sous-jacentes ». De même pour leur gestion,  toutes les deux suivent les procédés et modalités d’une gestion active notamment sur les droits de rachat auprès de l’investisseur. Par ailleurs, les deux produits sont à la portée publique par large appel. Leur finalité touche les investisseurs privés.

 

Classification des produits structures

 

D’une manière générale, les offres en produits structurés peuvent être classifiées suivant deux catégories : ceux de première génération constitués essentiellement des produits dérivés classiques et ceux appartenant à la deuxième génération composés avec divers produits dérivés qualifiés de plus exotiques.

 

            Les produits structurés de première génération avec produits dérivés classiques.

 

Il s’agit des produits dont la rémunération est basée sur les principes de taux. A l’instar des produits à capital garanti, ils se caractérisent par une indexation simple à laquelle s’ajoute un produit sous jacent comme EMTN, FCP, certificats. La séparation des composants des produits met en lumière

  • une obligation à laquelle n’est pas associée un coupon. Elle est destinée à assurer la garantie du capital investi.
  • une partie optionnelle dédiée à garantir une indexation à la performance d’une action, d’un indice ou d’un panier de valeurs.

 

Les produits de première génération sont élaborés avec diverses possibilités comme le Cap, le floor et le collar. Le Cap est une alternative intéressante qui permet de fixer un taux maximum d’emprunt. A l’opposé se trouve le Floor qui sert à imposer un taux minimal de prêt. La combinaison de ces deux alternatives donne le Collar, qui assure deux limites supérieures et inférieures au taux d’intérêt. Elle est comparée à une position courte d’un floor et d’une position longue d’un cap. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une suite soutenue d’options dont l’échéance est fixée de 3 à 6 mois pour s’étaler sur une période relativement longue selon les besoins et volontés de chacun qui peut aller de 2 à 10 ans.

 

Le swaption, est une autre possibilité s’offre aux investisseurs. Cette alternative permet à son propriétaire d’acquérir ou de céder un swap sans se sentir sous la contrainte d’en vendre ou d’en acheter. Dans le cadre des produits structurés de première génération, des types de swaptions variés sont proposés sur le marché des taux tels que swaption du receveur et swaption du payeur. Si le premier offre au participant la prérogative de disposer le produit à un taux fixe et de le céder, le second lui offre l’avantage de céder le produit moyennant un taux fixe et de bénéficier d’un taux flottant en ce qui concerne un swap préconçu à une date donnée.

 

            Les produits structurés de deuxième génération avec produits dérivés plus exotiques

 

Moyennant crédit, change, taux, actions et matières premières ainsi que tout autre produit sous jacents, les produits structurés catégorisés parmi ceux de deuxième génération séduisent les investisseurs. Cette classe offre plusieurs alternatives pour le participant.

 

Produit structuré avec option sur moyenne simple

Pour ce produit, la partie optionnelle permet à l’investisseur de percevoir l’indexation à travers la performance moyenne indiciaire. Cette dernière est évaluée par le cours estimé durant le laps de temps préétablis le long du cycle de vie du produit.

 

Produit structuré avec option rainbow ou option « Best of »

Le principal avantage de ce produit réside dans sa rémunération qui est calculée en fonction de la performance des produits sous jacents associés au produit.

 

Produit structuré avec option Corridor

Produit parmi ceux qui donnent les meilleurs avantages à son détenteur, le produit structuré avec option Corridor est rémunéré suivant la méthode du prorata temporis. Elle rémunère les jours au cours desquels l’indice boursier atteint le niveau favorable fixé au préalable. Cette alternative offre également la possibilité de bénéficier du gain généré par le cours du produit sous jacents qui atteint et demeure dans un intervalle de deux cours butoir.

 

Produit structuré avec option binaire ou option digitale

Ce produit généralement associé à un capital garanti est très répandu sur le marché de prédiction à cause de son coût peu onéreux. La rémunération de ce produit est établie à un montant fixe à condition que l’actif sous jacent reste inférieur au prix d’exercice lorsqu’il s’agit d’un put et excède ce prix d’exercice de l’option lorsqu’il s’agit d’un call. Il peut être une Option Cash-or-nothing en privilégiant le mode de paiement en espèces. L’investisseur peut aussi opter pour un actif financier comme le cas d’une option Asset-or-nothing.

 

Produit structuré avec option look back :

Ce produit offre le privilège de déterminer à posteriori le prix auquel il souhaite exercer son option en sélectionnant celui qui optimisera son investissement financier.

 

Produit structuré avec option asiatique :

L’estimation de la valeur de la partie optionnelle est effectuée suivant le prix moyen de l’actif sous-jacent pendant le temps défini. Dans la plupart du cas, cette valeur n’excède pas celle de l’option vanille.

 

Produit structuré avec option à barrière :

Ce produit décline en deux alternatives où l’option à barrière peut être désactivante ou activante. L’option à barrière activante, nommée en anglais Knock-in option,  est une possibilité où, au terme défini, sa valeur dépend de celle de l’actif sous jacent. En réalité, ce dernier est censé parvenir à un niveau du cours désigné par le mot barrière, et ce au cours toute la durée de vie de l’option. L’option s’applique à condition que ce niveau soit atteint. D’où le nom de l’option car à chaque fois que la barrière est atteinte, l’option s’active et l’actif est estimé à une valeur égale à une option standard. Par contre, sa rémunération est légèrement réduite par rapport à une option vanille car le risque encouru par le capital du vendeur est limité. Pour ce qui est de l’option à barrière désactivante, nommé Knock-out option en anglais, c’est le cas opposé. C’est-à-dire, l’option perd effet au-delà de la barrière. Diverses alternatives s’offrent à l’investisseur afin que l’option soit activée ou non. Pour le cas de la barrière in fine ou barrière à maturité, il faut que le dépassement de la barrière coïncide avec l’échéance, sans tenir compte de l’historique de l’option. En ce qui concerne la barrière discrète, il faut que la barrière soit traversée au minimum une fois au cours d’un fixing. Et pour ce qui est de la barrière continue, il est impératif que la barrière soit franchie avec une occurrence minimale fixée au préalable, sans date fixe. Certains établissements proposent une option à barrière in fine marquée par des options vanilles ou des options binaires.

 

Produit structuré avec option composée ou compound option

Il s’agit d’un produit où la parie optionnelle est caractérisée par une option standard. La partie optionnelle est dédiée à l’acquisition d’une couverture, une possibilité peu utile pour un agent de couverture. 4 types d’options composées émergent comme le put sur call, le put sur put, le call sur put et le call sur call donnant lieu à 2 dates et 2 prix d’exercice.

 

Produit structuré avec option parisienne

Ce type de produit structuré est conçu afin de contourner les inconvénients des options barrières désactivantes. Respectant le principe des barrières, cette option doit demeurer dans une position favorable pendant un laps de temps prédéfini selon les termes des accords. Cet intervalle de temps est nommé fenêtre. Les passages dans des niveaux favorables, que ce soit inférieur ou inférieur à la barrière est désigné par le terme « incursion » ne sont pas capitalisés. Si l’actif sous jacent témoigne d’une d’incursion pendant une période inférieure à celle prévue mentionnée par l’accord, l’option ne bénéficiera pas de ces incursions. L’option

qualifiée de « parisian » capitalise les passages favorables.

 

Produit structuré avec option à choix différé

Produits composites intéressants, ce type de produit est associé à une option qui peut basculer vers un put ou un cal. A l’instar de l’obligation convertible, certains titres paraissent comme une combinaison d’une option d’achat et une obligation classique.

 

D’une autre manière, on peut dire que les produits structurés peuvent être catégorisés suivant l’objectif de l’investisseur. Si certains investisseurs privilégient la protection du capital, d’autres  préfèrent maximiser le rendement de leur capital investi. Certains investisseurs souhaitant placer des montants relativement réduit peuvent trouver des solutions rentables dans les produits structurés tout comme ceux plus opportunistes qui désirent bénéficier d’une tendance boursière sans pour autant sacrifier leur avoir financier.

 

Les types de produits structures

 

Evoluant dans le cadre d’un marché fortement marqué par une croissance soutenue des actions, les investisseurs sont en quête de nouvelles stratégies privilégiant l’offensive, moyennant taux et actifs sous jacents. Toutefois, force est de constater que la fluctuation du taux d’intérêt constitue leurs principaux soucis. Raison pour laquelle, les profils d’investissement convergent vers une augmentation des taux sur des échéances relativement courtes. D’une manière générale, les produits structurés peuvent se regroupés en 4 types. Qui sont les produits structurés à composante crédit, les produits structurés à composante inflation, les produits structurés puttables, les produits structurés hybrides déridés de crédit.

 

             Produits puttables

 

En vue d’une hausse soutenue de la compensation disponible à l’achat des options, plusieurs investisseurs ne refusent pas que l’émetteur dispose d’une prérogative de rembourser le produit structuré à une date antérieure au terme du contrat, prérogative basée sur les intérêts. Et ce en échange du règlement de la prime. Par conséquent, si une occurrence de sur-performance de la stratégie émise par le souscripteur se produit, l’émetteur sera contraint de rembourser le produit structuré à un prix déterminé au préalable.

 

Il existe d’innombrables produits taux, élaborés avec un élément callable, qui, motivé par la diminution des taux, bénéficiera d’une majoration générée par la stratégie de remboursement avant la date butoir. Ce qui équivaut au fait que l’émetteur ne se verra plus contraint de débourser une valeur surestimée pour régler le marché obligataire. A l’instar de la Poste, divers organismes financiers mettent à la disposition du marché des produits structurés permettant aux clients de suspendre leur contrat d’investissement après 6 ou 8 ans sans subir des pertes conséquentes sur leur actif investi. Ce type d’offre donnera deux alternatives aux clients. Ces derniers auront le choix entre la continuation de l’investissement ou son interruption.

 

            Produits hybrides dérivés de crédit

 

En vue de disposer d’un certaine somme d’argent susceptible de couvrir le financement d’in achat d’options, un groupe de structureurs  appose sur les produits structurés associés aux taux ou aux actions, une possibilité de survenue d’un risque additionnel. A titre d’illustration, une structure caractérisée par une couverture totale du capital est associée à une indexation de 50.00pour cent à l’augmentation d’un indice boursier (achat call+achat zéro coupon). L’attente de l’investisseur est de disposer d’une participation plus élevée. La création d’une exposition crédit à l’investisseur est alors envisageable. Cette nouvelle donne fera en sorte que le souscripteur du produit soit dans une situation de cession de protection. Cette prime sera alors destiné au alors pour financement d’un nominal optionnel du call supérieur sans oublier une indexation augmentée. Si l’occurrence  de non événement de crédit ne se produit pas, L’acquéreur bénéficiera d’une indexation élevée. Par contre, si l’événement du crédit  survient, l’indexation baissera. Elle pourra même atteindre un niveau minimal, voire un niveau nul, selon les conditions d’accord déterminées. Sur le plan construction, si l’acquéreur désire placer un montant d’environ 1 million d’euros, deux stratégies lui seront proposées.

 

Première alternative :

 

Le risque crédit auquel l’investissement est exposé est associé aux flux qui suivent :

  • disposer d’une obligation avec zéro coupon à 90 pour cent
  • avoir à la disposition de l’acquéreur une prime correspondant au risque crédit, équivalant à 5 pour cent
  • acquérir une option call à hauteur de 750 000 euros en décaissant 15 pour cent du capital à investir

 

Aboutissement : le produit génère une indexation à la hausse à hauteur de 75 pour cent, soit 750 000 euros sur 1 million d’euros

 

Deuxième alternative :

 

L’investissement n’est exposé à aucun risque crédit, donnant lieu à

– une acquisition d’une obligation zéro coupon à 90 pour cent.

– une acquisition d’une option call à hauteur de 500 000 euros en décaissant 10 pour cent du capital à investir

 

Aboutissement : la stratégie permettra de générer une indexation à la hausse à hauteur de 50 pour cent, soit 500 000 euros sur 1 million d’euros.

 

            Produits avec un composant crédit

 

Les produits de ce type sont basés sur un mécanisme simple. Au moment de l’opération financière ou à une date fixée par une périodicité bien calculée, un protecteur de risque effectuera un versement à l’attention d’un vendeur de protection. Ce versement est une prime relative à un actif sous jacent. Le vendeur de protection peut être un ou des Etats, un organisme financier ou encore un panier de plusieurs titres. Si une occurrence d’événement de crédit se produit, le vendeur de protection se verra alors contraint de compléter le manque éventuel inhérent au risque auquel est exposé l’acquéreur. Défaut de paiement ou insolvabilité, faillite, rééchelonnement de la dette, contrainte de remboursement avancé, répudiation / moratium représentent des cas d’événement de crédit. Deux produits fréquents sont à la disposition des investisseurs, qui sont le Crédit Default Swap, abrévié par CDS et le Crédit Linked Note, communément connu sous l’appellation CLN. Les spécialistes financiers ont développé le Crédit Default Swap pour disposer d’une version collatérisée, qui est devenue le produit Crédit Linked Note ou CLN. A titre d’illustration, on va prendre un exemple. Il s’agit du cas d’un acquisiteur de protection qui paiera le vendeur à une somme équivalant à Euribor + n points de base. Cette somme est estimée sur une période de maturité d’une année en échange d’une protection portant sur la totalité des valeurs de l’Eurostoxx50. Des cas peuvent survenir le long de la vie du produit.

 

Première alternative :

Un événement de crédit survient au sein d’une entreprise. L’acquéreur donnera au vendeur les obligations de l’entité défaillant en échange de la totalité de la somme investie. Les titres dévalués pénalisent la valeur du portefeuille du vendeur, qui, incontestablement, verra des pertes plus ou moins conséquentes  en cédant ces dits titres. L’importance de cette perte pourra être modérée et compensée par les flux au commencement de la transaction financière.

 

Deuxième alternative

Aucun cas d’événement de crédit ne se présente.  La situation est telle que l’acquéreur aura investi dans une police d’assurance qu’il n’a pas réellement utilisé d’une part et d’autre part,

Le vendeur aura obtiendra un revenu supérieur à un taux d’intérêt sans risque.

 

En ce qui concerne le CLN, on peut considérer l’exemple d’un capital totalement couvert à la date butoir du contrat grâce à un titre qui s’apparente comme étant un zéro coupon. L’acheteur du titre bénéficiera d’un coupon associé à un taux relativement élevé par rapport à celui du taux obligataire sans risque, si aucun actif sous jacent n’a subi aucune défaillance de valeur. Le cas contraire déclenchera la cessation immédiate du paiement des coupons.

 

            Produits à  composante inflation

 

Une vue d’ensemble des produits structurés dévoile que ces derniers ne considèrent pas la conséquence de l’inflation bien que qu’ils soient couverts en totalité à l’échéance de l’accord. Pour que l’investisseur puisse disposer d’une protection contre l’inflation et une sorte de garantie au terme du contrat, les organismes financiers prévoient d’introduire l’impact de l’inflation dans les simulations qu’ils effectuent. Et cela, à part l’exposition sur un indice/ action ou un actif sous jacent. Dans le cadre des produits à composante inflation, deux principaux types de produits structurés occupent le marché.

 

Il existe un produit structuré associé à un indice dont la maturité peut aller du moyen au long terme, c’est-à-dire, entre 3 à 10 ans. Il peut concerner un panier d’indices. Ce produit est caractérisé par divers avantages comme la possibilité de profiter de la tendance de l’actif sous jacent sans oublier la prérogative inhérente à la forte croissance de l’inflation, généralement estimée à la totalité de celle-ci.

 

Un autre produit structuré du même genre donnera également les mêmes avantages sauf qu’il s’agit d’un produit de taux, associé à un coupon fixe d’un certain niveau de taux auquel s’ajoute la totalité en pourcentage de la croissance de l’inflation.

 

Section 3. Contexte de crise du 2008-2010

 

Origine de la crise financière :

 

La période des années 2008 à 2010 est secouée par une énorme crise financière. La Grande Récession comme l’appelle les pays anglophones, égalise la grande Dépression.  La crise n’a pas épargné les  grands pays à travers le monde. Si la crise financière a été déclanchée depuis les Etats-Unis d’Amérique, la seconde phase financière soit aux années 2007à 2010, a entraîné par « le Krach de l’automne 2008 » la plupart des pays européens dans les  mêmes difficultés. La récession a ainsi frappé toute la zone Euro sans en épargner qui que ce soit. Puis elle est devenue une crise économique à l’échelle mondiale.

 

Les principaux établissements financiers belges touchés par la crise :

 

La Belgique s’inscrivit parmi les premiers pays a été victime desdites crises. Le gouvernement de Bruxelles a du prendre ses responsabilités. La banque belge dont la faillite aurait eu un impact très fort sur L’économie du pays, fut la première qui a bénéficié de l’intervention de l’Etat. Il s’agit de FORTIS, une banque à structure systémique active dans le Benelux. Suite à l’acquisition de la banque néerlandaise ABN Amro, elle a eu des problèmes de liquidité et ses avoirs financiers ont diminué de valeur, étant donné  qu’il a été sorti de cette banque 3pour cent environ sur les comptes de dépôts. L’intervention de l’Etat s’est présenté en la nationalisation partielle de la Banque FORTIS avec un investissement d’un montant de Vingt huit Milliards d’Euro(€ 28 milliards) venant des Pays Bas et du Luxembourg, prenant chacun un contrôle majoritaire ou pas des divisions de la Banque dans leurs pays respectifs, en la forme de prêts convertibles. BNP Paribas, une banque française, est venu à la rescousse de la division belge devenant ainsi un actionnaire majoritaire dans FORTIS, en contrepartie d’actions de BNP Paribas détenus par le Luxembourg belge qui y devient ainsi une minorité bloquante.

 

Ensuite vint le cas de  DEXIA. Les origines de ses difficultés résultent en premier lieu des prêts de plusieurs milliards à DEPFA, une banque allemande qui est déjà elle-même en position vulnérable , en second lieu, a une exposition accrue aux risques d’ordre monoline  d’origine américaine. L’Etat Belge eut la  volonté  d’injecter à cette banque la somme de Six millions Quatre cent mille Euros, sachant que pour ce cas particulier, une recapitalisation publique est la solution la meilleure. Cependant, DEXIA a préféré gérer sa situation d’elle-même, considérant que les risques qu’elle encourait étaient minimes.

 

Vinrent ensuite les cas d’ETHIAS puis de  KBC. Ces établissements financiers, étant donné les liens étroits avec la banque d’affaires en faillite américaine LEHMAN BROTHERS, en tant que leurs réassureurs, ont subi les mêmes sorts. Pour le cas de KBC en particulier, le bilan avance un chiffre s’ élevant à  hauteur de  230 millions d’euros en matière de risque qui se décline en 85 millions d’euros à titre d’encours de crédits et en obligations d’un montant de145 millions d’euros.

 

Un actif de 92 millions d’euro enregistré au compte d’ETHIAS est concerné par la faillite de LEHMAN BROTHERS. Face à cette situation, L’établissement financier ETHIAS s’ est vu contraint de faire appel aux autorités compétentes pour y remedier.1,5 milliard d’euros de fonds a été » débloqué par l’Etat belge au profit de cet établissement à la suite de L’aval de la commission européenne. L’assureur mutualiste a été obligé de se métamorphoser entièrement en SARL ou  société à responsabilité limitée afin de bénéficier de cette mesure de sauvetage.

 

Intervention de l’Etat pour une meilleure garantie des investissements dans les comptes

 

Au bout de quelques semaines, il a été investi environ vingt milliards d’euros dans les institutions financières les plus importantes de la Belgique. Toutefois, il ne faut pas oublier que dans le but de garantir les dépôts et autres opérations de financement bancaire, il a fallu ajouter cent milliards d’euros.

 

Section 4 : Potentialités des produits structurés pour les consommateurs belges (retail):

 

La crise économique a changé les comportements des Belges en matière de produits bancaires. Le groupe Persgroep, composé de Het Laatste Nieuws et De Morgen, , ainsi que le groupe Rossel , dont les journaux  Le Soir et  Sud Presse , ont effectué  un sondage réalisé auprès de 5.844 lecteurs . Il en ressort que suite à la crise économique , les citoyens de la Belgique modifient leurs modes de vies . Basé sur des questions-réponses, le sondage révèle que six Belges sur dix ont faits  des économies immédiates. D’un autre coté, il est répertorié qu’ une proportion de huit Belges sur Dix souhaitent tabler sur L’avenir. Il en résulte que  les clients potentiels et clients actuels de produits structurés se sont rétractés et qu’ ils prennent une position vigilante en matière de risque : celui de le minimiser. Ainsi, la vente des  produits structurées associé à un risque élevé connaît une récession.

 

En fait , ils ont orientés leurs choix vers des produits plus matériels et au moindre coût, dans le souci d’économiser dans le cadre de la vie quotidienne. Tels sont les cas d’environ 69 pour cent qui optent de réduire la consommation d’énergie, ou de chauffage (78 pour cent) et du carburant soit en  utilisant les transports en commun ( 30 pour cent).

 

D’un autre coté, la confiance accordée aux banques et institutions financière ne se porte pas mieux. Six belges sur Dix, soit plus de la moitié, expriment ouvertement leurs méfiances envers leurs banques suite à cette crise et à la façon dont elle a pu être gérée. 68pour cent de Belges affirment que leurs placements et leurs épargnes ne sont pas investi de manière fiable, et 30 pour cent estiment que la crise financière touche jusqu’ à leurs situations personnelle. Cependant, il est à souligner que  70 pour cent ne réalisent pas L’impact que la crise a exercé sur leur situation personnelle.

 

 

Cependant depuis les mesures de relance après la crise, les produits structurés comptent parmi les produits financiers les plus répandus et continuent encore à séduire les investisseurs belges actuellement. Malgré le fait que les produits structurés font l’objet de controverse à cause des diverses possibilités permettant apparemment de contourner les textes règlementaires, les investisseurs privés voient dans ces produits ders opportunités à ne pas manquer. Fréquemment perçus comme des « boîtes noires » dans l’univers de la finance moderne, leur avenir semble fortement prometteur.

 

Le marché des produits structurés retail en Belgique se trouvent dominé actuellement par les offres des branches et les filiales des grands établissements de renom international. Le paysage financier est jalonné par Citybank Belgique, UBS, BNP Paribas Belgique, CASAM, HSBC Private Bank Belgique ou encore Crédit Agricole. The Royal Bank of Scotland est l’établissement qui occupe la place de leader sur le marché belge en matière de financement structuré et de produit dérivé. D’une manière générale, les produits mis à la disposition du marché en matière de produits structurés sont souvent ceux qui sont destinés à protéger le capital à investir tout en maximisant le revenu généré par ce capital, moyennant une exposition variée à des risques.

 

Les grands acteurs financiers belges ont néanmoins estimés important d’implanter un système permettant une transmission de savoir en matière financier au public Belge. Au cours d’une conférence de presse organisée dans la capitale , le président de Febelfin, en la personne de Mr Stefaan Decraene, s’ exprimé en ces termes « Nous demandons aux autorités de mettre en place un programme d’aptitude financière qui produise des résultats concrets dès cette année » (2010),

 

En effet, d’autres études ont permis de savoir que les Belges sont bien informés sur les produits bancaires jusqu’ à concurrence de 53,09 pour cent. Les Produits relatifs à L’assurance ne sont connues qu’ à hauteur de 51 , 37 pour cent de la population. Pour ce qui est de produits bancaires inhérents au crédit , un pourcentage d’environ 50,15 pour cent sont en mesure d’en comprendre les rouages. Par ailleurs, il existe 38.07 pour cent de la population qui semblent être adonnés au système se rapportant aux notions de fonds de placement et aux actions. Il semblerait que les belges soient plus aptes à comprendre les données macro économiques comme les notions d’inflation (71,26 pour cent )

 

Section 5 : Problématique

 

La crise a été une impasse difficile pour les investisseurs et les établissements financiers. L’implémentation d’une réglementation plus claire dans le système financier semble être une réplique pertinente pour l’avantage de chaque partie concernée par les opérations financières. La constitution de produits susceptibles de mieux gérer les risques comme les produits structurés suppose déjà l’évitement de l’exposition à un risque pour les capitaux. Toutefois, ces mesures, bien que bien étudiées n’ont pas véritablement abouti au résultat escompté.

 

Raison pour laquelle, il y a lieu de poser quelques questions sur le véritable rôle de ces produits.

  • Dans quelle mesure ces produits ont optimisé la protection des investissement ?
  • Pourquoi, auparavant, les marchés financiers ont pu connaître une véritable prospérité ?
  • Et actuellement, quelles sont les facteurs à l’origine de la morosité de ces mêmes marchés ?
  • Comment réagissent les investisseurs présentement face à l »incertitude du marché et aux différents types de produits disponibles sur le marché.

 

Ces questions servent à éclairer la problématique de la présente étude qui essaie d’expliquer si les produits structurés ont vraiment répondu à leur définition de protecteur d’investissement et quelles sont les raisons qui leur ont permis de prospérer jadis.

 

Objectifs spécifiques :

 

Cette étude va également tenter de donner une vue globale sur l’émission des produits structurés retails et d’en mener une analyse plus approfondie à travers des cas particuliers qui ont marqué le marché belges.

 

Méthodologie 

 

L’élaboration de la présente étude privilégie une forte consultation de document. Plusieurs sites web ont été considérés tout comme des ouvrages portant sur les produits structurés. L’analyse des cas permet de définir l’importance des produits structurés sur le marché financier, notamment en Belgique.

 

 

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE GENERALE DE L’EMISSION DES PRODUITS STRUCTURES RETAILS

 

Section 1 Principaux pays émetteurs

 

Le perpétuel changement de l’univers financier, compliqué par la fluctuation des taux rend difficile et flou la vision des investisseurs et des stratèges qui souhaitent placer leurs avoirs financiers dans des produits susceptibles de maximiser leur revenu. Ces derniers temps, il s’avère que le marché des produits structurés témoignent d’une augmentation conséquente à comparer avec les résultats des années précédentes. Une vue globale fait paraître une augmentation d’environ 13.6% pour cette année 2010 par rapport à l’année 2009. Au niveau mondial, il est à constater que la première place est occupée par Suisse. En effet, cette dernière parvient à générer environ un chiffre de 40 milliards d’euros à titre des transactions en produits structurés. Elle est suivie de Hong-Kong et d’Allemagne. Il s’avère que toutes les nations s’acharnent à investir dans ces produits innovants qui à la fois permettent de gagner des revenus intéressants offerts par le marché sans pour autant subir les pressions des risques, dont la prévision est optimisée par divers outils performants et précis.

 

Section 2  Raisons de la croissance pré-crise

 

La croissance d’avant crise est surtout basée sur la bull dans le secteur immobilier. A titre de rappel, le mouvement immobilier a pris naissance suite à des crédits de faveur et d’incitation à travers des taux stimulants et surtout le phénomène de titrisations. Les produits structurés de natures immobilières ont connu une évolution grandiose qui a permis à certaines institutions financières de prospérer vite. Les valeurs immobilières ayant augmenté ont poussé les investisseurs à s’y rouer. Ce fut la bulle immobilière hautement rentable.

Les banques ont alors acheté en très grande quantité et vendu des titres de créances hypothécaires ou CDO, Collateralized Debt Obligations, sans se soucier de l’existence virtuelle de la garantie correspondante par l’intermédiaire des (SIV) Structured Investment Vehicles. Il fut un temps où ces opérations furent intensifiées en rapportant des énormes gains.

 

Les causes immédiates des crises

 

Mais les choses ne sont pas toujours ainsi car c’est devenu des opérations plutôt irrationnelles par rapport à l’éthique bancaire. La hausse brusque de taux sur ces prêts hautement rentables a entraîné l’impuissance de paiement de la part des emprunteurs. Par conséquent, malgré les ventes  des immeubles en question à des prix devenus de moins en moins élevés, les défauts de paiement s’accumulent et les banques ont arrêté l’octroi de crédits en affichant des taux de plus en plus élevés.

Ainsi, Les liquidités commencent à manquer au niveau des SIV et les problèmes loin de s’arrêter ne font que multiplier.

 

Section 3   Les différentes classes d’investisseurs en Europe

 

Les systèmes de notation par des  agences spécialisées permettent de classifier les investisseurs. Ce système de notations est explicité dans d’autre paragraphe de l’étude. Toutefois, à l’issue du tableau suivant, il est possible compte tenu des caractéristiques de chaque cas de catégoriser les types de crédits

Il appartient à chaque agence de procéder à la notation suivant son système personnel. D’une manière globale, les notes attribuées à chaque cas s’étalent de A à D avec des variations médiatrices comme valeurs intermédiaires. Par conséquent, il est attribué pour les positions les meilleures la  note  OAA. Par exemple, l’Etat français a gagné la note  AAA. Et ainsi de suite il y a AA puis A pour Standard and Poor’s, ou Aa, A, etc. suivant le cas chez Moody’s.

Ces notes permettent d’entrevoir les deux catégories dont High grade ou investissement quant les notes sont comprises entre AAA et BBB et concernant les autres notes estimées comme inférieures, il s’agit de la catégorie désignée spéculative. La notation tient compte d’une appréciation à terme. Ces notations enfin se limitent aux dimensions « solvabilité et les risques y afférentes » et n’ont pas de valeurs d’ordre incitatif.

Les grandes institutions d’investissements ne s’intéressent pas à la catégorie spéculative qu’ils jugent à haut risque. Ainsi ils n’y injectent pas leur fonds.  Et celle-ci éprouve des problèmes pour trouver des crédits.

tableau de comparaison entre le système de notation pour Moody’s et Standard and Poor’s

Moody’s Standard and Poor’s Commentaire
Aaa AAA Le risque est quasi nul, la qualité de la signature est la meilleure possible.
Aa AA Quasiment similaire à la meilleure note, l’émetteur noté AA est très fiable.
A A Bonne qualité mais le risque peut être présent dans certaines circonstances économiques.
Baa BBB Solvabilité moyenne
Ba BB A partir de cette note, l’affaire commence à être spéculative. Le risque de non remboursement est plus important sur le long terme
B B La probabilité de remboursement est incertaine. Il subsiste un risque assez fort.
Caa CCC Risque très important de non remboursement sur le long terme.
Ca CC Très proche de la faillite, emprunt très spéculatif.
C D Situation de faillite de l’emprunteur.

 

Source : Source NYSE-Euronext et Quanthouse, in www.abcbourse.com

 

d’autres signes comme des + et –  ou en terme de valeur 1,2 3 …peuvent apporter quelques variations intermédiaires.

 

Le tableau facilite aussi la catégorisation des investissements.

 

 

Section 4   La réglementation des marchés européens et mondiaux des produits structurés

 

En parlant de produits structurés, la mise en place d’une réglementation vise à instaurer un marché intégré stable et profitable aussi bien pour les entités institutionnelles que les investisseurs individuels. La génération de liquidité et la diversification des risques comptent également parmi les objectifs de la réglementation. Place alors à une structure chargée de la surveillance dont l’action peut porter sur l’ensemble des activités européennes et dotée d’outils de haute performance, suivant l’évolution des technologies dans le secteur financier. Les produits structurés rendent les risques opaques et compliquant la normalisation habituelle similaire à celle des marchés traditionnels. L’amélioration de la réglementation, qui commencera à être appliquée  au niveau des institutions tourne autour de trois axes principaux.

 

Au niveau de la gestion des risques :

 

Il est important de minimiser les risques ou de les gérer de manière efficace. Certes les risques insérés dans les produits structurés semblent difficiles à cerner même pour le trader lui-même mais la réglementation privilégie une clause qui stipule que les risques de crédit peuvent faire l’objet d’une structuration et d’une revente, moyennant un niveau minimal d’intérêt. L’idée est d’endiguer les chaînes de crédit qui peuvent subir un lourd krach si atteint de l’effet domino. L’important n’est pas seulement d’inclure l’idée de répartition des risques ou « risk-sharing » entre les parties prenantes mais de focaliser sur une meilleure amélioration de la gestion du risque et de la transparence sans omettre de préserver l’attribution du risque. Une modification au niveau du EU Capital Requirements Directive avancé par McCreevy, Single Market Commissionnaire, applicable à compter du 1er Janvier 2011, prévoit de permettre l’investissement des institutions de crédit dans des produits structurés à condition qu’au moins 10% des actifs des émetteurs soient préservés des risques.

 

Au niveau des règles de besoins en capitaux :

 

Les règles régissant les besoins en capitaux doivent respecter des restrictions en vue d’estomper l’effet de levier généré par des stratégies d’investissement à haut risque. La limitation des capitaux est instaurée en vue de baliser les investissements en matière de « fonds de couverture et de capitaux propres privés. L’accord de Bâle II va déjà dans ce sens. Des clauses pénales plus sévères sont aussi envisagées.

 

Au niveau des réserves tangibles :

 

Etant donné le caractéristique pro cyclique des produits financiers, il est important d’inclure en matière de réglementation des produits structurés une modalité limitant les dégâts relatifs à l’interdépendance des  produits et des avoirs financiers. Cette modalité se caractérise par une réserve minimale de capitaux ou d’actifs tangibles, comme des immobiliers que les qui ne seront pas à exposer aux risques. Dans la même tendance, les établissements financiers sont censés envisager de mettre en réservation des fonds auprès de la Banque Centrale Européenne. Cette réserve sera évaluée proportionnellement par rapport à leur exposition aux risques et à leur performance. Face à une dépréciation du marché, la banque centrale européenne se réserve le droit de réviser à la baisse ou à la hausse les conditions inhérentes à ces réserves anti cycliques afin de réduire les risques de paniques ou de spéculation.

 

A part ces trois principaux axes d’intervention, la réglementation essaiera de privilégier le partage d’information entre les acteurs financiers et d’instaurer des pratiques plus souples comme le Financial Stability Forum. Les conduites préconisées par L’Institute of International Finance doivent également être respectées par toutes les établissements financiers en vue d’éviter les crises et problèmes de grande portée menaçant la finance et l’économie.

 

Section 5  La récente crise financière et ses impacts

 

La crise financière depuis 2008 a complètement bouleversé le panorama financier dans le monde sans épargner la Belgique. Elle résulte en une baisse drastique des profits dans les comptes des banques privées et les indépendantes. Ces entités se voient alors contraintes d’adopter une attitude privilégiant l’adaptation.

 

D’une manière concrète, cette baisse se matérialise par la descente des encours sous gestion vers la barre des 156 milliards d’euros si auparavant, ces comptent affichaient un montant d’environ 200 milliards d’euros, soit une baisse apparente de 22% comparée avec les résultats de l’année 2008, avance une étude provenant du cabinet Roland Berger. Ceci prouve en réalité que les banques belges sont plus réactives et on su prendre les mesures adéquates au moment critique à comparer aux entités financières analogues suisses, qui voient leur résultat fortement réduites.

 

Il s’avère que les filiales des grandes banques de renom international comme Dexia, KBC ou encore Fortis sont les plus touchés par rapport  aux banques privées indépendantes à cause de leur forte interdépendance avec leurs sociétés mères. En Belgique, une vue globale sur le marché révèle que le marché semble plus traditionnel. Ceci étant, il reste peu sophistiqué. Si les banques comme Fortis et Dexia, endurent les difficultés de la crise, les entités privées belges telles Delen ose affirmer une réussite sans égale, par l’intermédiaire d’une rentrée de capitaux record, enregistrés à titre de  l’exploitation pour l’exercice 2008. Une hausse significative de 10% témoigne incontestablement ce fait. Le bilan de fin d’années de Delen affiche alors un fonds de 10.5 milliards car les dirigeants ont préféré éviter les produits à haut risque et privilégier une stratégie de développement basée sur la diversification.

 

Les établissements bancaires, outre les contraintes du marché et les impacts de la crise sur le comportement des consommateurs se voient obligés de réduire les coûts en vue de maintenir leur niveau de profits. Certaines banques envisagent de faire diminuer les coûts jusqu’à 30 pour cent, voire 50 pour cent. A partir de cette décision découlera une réorganisation des banques au niveau opérationnel. Cette réorganisation porte sur les dispositifs front office et ceux bu back office.

 

Les banques privées parviennent, non sans difficultés, à justifier les valeurs ajoutées générées par leurs activités aux yeux de leurs clients qui remettent en cause leur capacité à faire fructifier le portefeuille de ces derniers. Les commissions demandées par les banques à titre des activités de conseil en gestion ou en investissement requièrent justification. Les banquiers vont devoir trouver d’autres outils d’incitation plus efficace que les produits caractérisés par un capital garanti.

 

D’une manière générale, les banquiers se sentent obligés de revoir leur stratégie, quitte à redéfinir leur clientèle haut de gamme. Ils avancent que les clients qualifiés de moyen de gamme, qui se différencient des autres clientèles notamment par un patrimoine moyen allant de 500 000 à 2 000 000 euros se montrent peu rentable à leur yeux. Pour les banques privées, il se peut que ce segment de la clientèle soit abandonné pour des soucis de coûts. Ceci étant, les clients haut de gamme semblent les plus profitables et les banques privées pensent à concentrer leurs efforts sur ce segment.

 

Les banques privées et les filiales des grands établissements internationaux reconnaissent qu’elles vont devoir travailler avec des clients mieux informés, ayant subi des crises diverses tout au long de leur existence, aiguisant ainsi leur capacité à analyser les situations financière et les données boursières. La crise a non seulement changé les banques mais les points de vue des acteurs de la finance ont également connu des bouleversements profonds à propos de leur métier et en ce qui concerne les véritable enjeux de la finance.

 

Force est de constater que la crise a été perçue et vécu de différentes façons pour chacun des banques qu’elles soient des établissements privés ou qu’il s’agisse d’une entité dépendante d’une firme mère. Certaines voient en la crise une opportunité à exploiter alors que d’autres en souffrent ardemment.

 

            Le cas de Goldman Sachs

 

Quelques mots sur la banque prestigieuse américaine

 

Goldman Sachs est un grand établissement très connu et ses activités tout comme son prestige conquièrent facilement le cœur du public dans le monde aussi bien en Europe qu’outre Atlantique. Elle détient une forte influence qui lui vaut une place de choix parmi la commission qui étudie les régulations financières. Pourtant, cette place ne lui procure pas une immunité préférentielle face à une accusation émanant de la Securities and Exchange Commission des Etats-Unis portant sur une fraude directe. Cette accusation est basée sur des contrats estimés à une valeur d’un milliard de dollars, signés avec des clients populaires, constitués essentiellement de propriétaires de biens immobiliers aux Etats-Unis. La banque a beaucoup de poids vis-à-vis de l’autorité américaine car elle parvient à la persuader à instaurer un régime d’autorégulation dans le cadre des activités des banques d’investissements. Henry Paulson, qui siège à la Présidence de l’établissement, non moins futur Secrétaire au Trésor, est inclus dans cette démarche. Goldman Sachs a également une forte influence politique, pour l’illustrer, l’allègement de la régulation financière compte parmi ses incursions. La portée de son lobbying atteint aussi bien la Commission Européenne que diverses institutions et décideurs de Wall Street. Cela se reflète par le fait que toute décision importante émanant de la Commission Européenne passe d’abord par les dirigeants de cet établissement prestigieux où mettent ces derniers parmi les principaux parties prenantes aux décisions, avant de se voir soumettre aux cœur des débats des parlements ou du public. Comme en 2004 où la stratégie régissant les services financiers a été l’objet d’une révision, quand une solution à la crise se trouve au centre des intérêts et s’apparente comme étant une priorité pour tous, Goldman Sachs était parmi les conseillers privilégiés.

 

Impacts de la crise sur Goldman Sachs

 

La banque prestigieuse est accusée Il s’agit de la structuration de Collaterized Debt Obligations ou CDO associé à des prêts immobiliers exposé à des risques. Elle se concrétise par une chute spectaculaire de 16 pour cent sur les actions de cet établissement. Par effet domino, le prix de l’or dégringole tout comme la valeur du dollar et celle de l’yen. Le fonds du problème réside dans le fait que la banque prestigieuse a pu obtenir d’un profit important, d’environ 11.6 milliards de dollars américain découlant de la crise de subprime, devançant de loin ses consoeurs qui enregistrent seulement des profits de 2.3 milliards. Ce qui est répréhensible repose sur la dissimulation des informations relatives aux risques encourus par les placements, étant donné que le marché de l’immobilier Outre Atlantique dégénère. Autrement dit, leur faute réside dans « des déclarations trompeuses et passé sous silence des faits essentiels sur certains produits financiers liés aux prêts subprime au moment où le marché de l’immobilier résidentiel américain commençait à chuter ».

 

Contrairement à ses dernières dont l’activité dégénère, Goldman Sachs parvient à maintenir ses excédents à hauteur de 11.4 milliards à titre de l’exploitation de 2009. Si les autres établissements de même envergure portent des étiquettes de faillite, voient défiler des décisions ultimes comme la nationalisation, Goldman Sachs fait preuve de compétence en exploitant la crise. Ceci portent pourtant préjudices à ses milliers, voire ses millions de clients. Les répliques de Goldman Sachs sont d’avancer dans un communiqué officiel que « Les accusations de la SEC sont complètement infondées d’après la loi et les faits et nous allons les contester vigoureusement et défendre la firme et sa réputation ».

 

La banque se tait également à propos d’autres faits comme l’influence du fonds d’investissements Paulson, dans la conception du produit financier évoqué précédemment dans une période instable, en échange d’une rémunération de 15 millions de dollars. Un communiqué provenant de la SEC stipule que « Goldman, à tort, a permis à un client qui jouait contre le marché hypothécaire d’influencer lourdement quels titres immobiliers devaient être inclus dans un véhicule d’investissement, alors qu’au même moment, elle disait à d’autres investisseurs que ces titres étaient choisis par un tiers indépendant et objectif ».

 

A l’instar de Deutsche Bank dont l’action se déprécie de 4.95pour cent, d’autres établissements bancaires sont aussi concernés par la spirale vicieuse des produits structurés.

 

Un autre problème réside dans le fait que sa voix qui interfère à l’instauration de la mesure destinée à limiter l’importance de la crise grecque affecte profondément son image et son prestige. Grâce aux manœuvres du produit financier «Currency swap »,  la banque parvient à dissimuler un transfert de fonds au bénéfice de la Grèce passant outre le système de contrôle de l’union Européenne. Ce transfert porté préjudice à la Nation recevant, une spéculation en faveur des investisseurs au détriment de l’économie grecque. Par ailleurs, Goldman Sachs décèle dans la nourriture et les produits de premières nécessités une opportunité intéressante que la banque n’hésite pas à exploiter. Cet état de la chose provoque une situation déplorable pour des milliers de personnes. Bien que reconnue coupable, l’établissement prestigieux certes vacille légèrement sans pour autant subir des graves heurts, au détriment du public. La question est de définir à quel point les établissements fournissant des investissements définissent leur responsabilité vis à vis de leur client ? Ici, le rôle des banques dans la vente des produits financiers comme ceux structurés devient flou car il se peut que les avoirs de clients puissent subir des dépréciations importantes, les banques en sont seulement légèrement touchées.

 

Ce cas de Goldman Sachs ramène cette étude à voir une autre facette de établissements financiers qui exploitent les opportunités du marché et peuvent exposer les actifs de leurs clients dans des situations complexes, voire des cas de malversation.

 

            City Bank (au usa et en Belgique)

 

Autour du groupe City et sa situation avant crise

 

C’est un établissement financier inscrit parmi les plus fermes. Malgré les secousses qui ébranlèrent sans arrêt le monde des finances en notamment le secteur bancaire, Le groupe City Bank demeure stable et se prononce avoir la confiance en l’avenir. C’est un groupe financier en situation saine et puissante, avec un profit s’élevant jusqu’à 2 billions de dollars avant crise. De même, vers la fin de l’année 2007, la valeur  totale de son fonds atteint 136.6 milliards de dollars

 

Les impacts de la crise financière et le groupe City Bank

 

Elle n’a pas attendu d’être parvenu au fond avant d’agir. Des mesures de renforcement sont pris à temps par une augmentation de capital de l’ordre de 48.5 milliards de dollars vers fin 2007 jusqu’à mai 2008. Ce groupe procéda aussi à de cession d’éléments d’actifs afin de récolter des fonds. Ainsi, le Tier one évolue en augmentant de 60 points de base. Ce groupe est fier de disposer des amples liquidités dont la provenance est diversifiée.. Cependant, au cours du premier trimestre 2008, il est obligé de prendre des mesures stratégiques et entame une réduction des actifs jusqu’à 99 milliards de dollars. Elles concernent des transactions au sein des établissements membres du groupe comme Citystreet, les opérations allemandes portant sur les retails, Citycapital, autre.

 

D’autres initiatives financières sont prises pour faire face aux difficultés dont des emprunts pour une valeur de 70 milliards de dollars. Malgré l’intensité de la crise financière, le groupe  City  Bank a pu tenir le cap et les mesures stratégiques entreprises pour faire face aux difficultés ont fait leurs preuves pour que le groupe puisse gérer d’une manière réussie la crise à leur avis.

 

Traduction en justice

 

Cependant, la traduction en justice n’a pas épargné le groupe Citybank .l’année 2009,le tribunal l’a contraint à procéder au remboursement des clients de la filiale belge dont le nombre va jusqu’à plusieurs milliers à l’issue d’un procès à Bruxelles car « c’est du papier Citybank ». Le procès fait intervenir la banque du groupe Lehman Brothers car il y a eu relation d’affaire entre ce dernier et CityBank groupe en matière de vente de produits structurés. Le tribunal correctionnel de Bruxelles accuse Citybank d’enfreindre certaines dispositions stipulées par le code relatif à la pratique du commerce. Le groupe Citybank a eu confiance en la loi et n’a pas entrepris de résolution dite à l’amiable.

Cette action se résume en la commercialisation des produits risqués en provenance de la banque américaine appartenant au groupe Lehmann Brothers, une banque qui tombe en faillite. Citybank est alors obligé de payer à titre de remboursement, la valeur de 128 millions d’euros dont intérêts en sus, à ses clients.

 

            Lehmann

 

La puissance financière  de Lehman Brothers

 

Lehmann Brothers est le fondateur de la quatrième banque des Etats-Unis. Bien qu’il ait commencé par une petite affaire du niveau petit magasin de marchandises générale vers les années 1850, il a pu surmonté toutes les difficultés de tout ordre durant  plus d’un siècle. En effet, il a survécu à la crise de la grande dépression de 1929,sans parler des deux grandes guerres mondiales qui ont secoué la planète terre. En outre, l’établissement n’a pas succombé à la crise de1994 relative à la pénurie de capital. Lehman Brothers fut sorti indemne du Fond Long Terme Capital Management, la grande crise qui a marqué l’année 1998. Il aussi passé vainqueur à la crise se rapportant aux emprunts russes. C’est un parcours inscrit parmi les  plus difficiles.

 

Les origines des difficultés de la banque Lehman Brothers

 

La banque Lehman Brothers s’est lancée dans le cadre du secteur immobilier et notamment en  prêts hypothécaires vers les années 2003 et 2004 en investissant dans cinq établissements spécialisés à l’exemple de Mortgage et BNC dont le système repose sur les emprunts du type Alt-A. Ce qui a apporté à Lehman Brothers une hausse nette s’élevant à 56(cinquante six) pour cent les deux années qui suivirent. Le bilan de la banque Lehman Brothers accuse alors un bénéfice net allant jusqu ‘à 4.2 milliards de dollars à l’issue d’un volume d’affaire 19.3 milliards de dollars avec 146 milliards de dollars d’hypothèques. Malgré la survenue des problèmes relevant des non paiement des subprimes aux USA, Lehman a toujours évolué dans le positif en portant sa valeur boursière jusqu’à 60 milliards de dollars,au summum de 86.18 dollars l’action au début de l’année 2007

 

En mi- mars 2007, La banque tient toujours la position de leader malgré le dramatique écroulement du titre jamais connu depuis cinq ans. Ce effondrement est causé parla prise de conscience des opérateurs boursiers et financiers de l’aggravation des vices de règlement des subprimes. Donc la banque Lehman Brothers elle aussi n’en est pas épargnée. Le responsable financier de la dite banque a tenté d’apaiser la situation à l’occasion d’une conférence de presse.

 

Les impacts néfastes de la crise pour la banque Lehman Brothers

 

A la seconde quinzaine de mars 2007, le cours en bourse de Lehman Brothers tombe jusqu’à 52 pour cent de sa valeur et la faillite s’est plus loin après le cas de Bear Stearns

Ce fut en août 2007 que la crise a pris des ampleurs non maîtrisables en entraînant la condamnation de deux établissements et la suppression de 2500 emplois dans le cadre de l’activité d’hypothèque-crédit ALT-A et pour Aurora et BNC avec les filiales. Ce qui n’empêche pas la banque Lehman Brothers à continuer  car durant le dernier trimestre de l’année 2007, l’action Lehman a eu regain avec les autres, surtout les avoir rapportant des revenus à titre fixe.

 

Cependant cette reprise n’a pu effacer les problèmes du portefeuille hypothèque devenu fragilisé. Et malgré le processus d’augmentation de capital à concurrence de 4 milliards de dollars qu’elle a fait , la situation va en s’empirant . Ce qui l’a obligé de publier le déficit de 2.8 milliards de dollars vers fin de premier semestre 2007et de procéder encore  à une  autre augmentation de 6 milliards de dollars pour son capital avec l’aide de certains investisseurs. D’autres mesures d’assainissements financiers sont prises comme réduction des avoirs, diminution de l’activité-secteur hypothèque ainsi que d’autres mesures sur les liquidités.

Une ouverture vers d’autres partenaires financiers est décidée par les managers de la banque Lehman Brothers pendant l’été. Mais cette action a buté contre les refus des hedge funds clients. Le troisième trimestre se résulte en un résultat négatif de 3.9 milliards de dollars. Ce qui implique un besoin de nouvelle stratégie dans le sens de restructuration.

 

La faillite de l’automne 2008 de la grande banque  Lehman Brothers

 

Toutefois, et malgré ses expériences très riches en matières bancaires, Lehman Brothers a résisté mal aux crises des subprimes de 2008 étant donné que c’est le secteur immobilier dans laquelle cette banque veut faire ses preuves qui st la plus frappée. La banque Lehman Brothers a pris les dispositions de déclaration de faillite vers mi-septembre 2008 malgré sa taille énorme avec une équipe en ressources humaines étoffées de 25000 employés éparpillés à travers le monde, un actif valorisant jusqu’à hauteur de 639 milliards de dollars face à une dette s’élevant à  619 milliards de dollars. Sa force financière a dépassé celle de World Com ou d’Enron . Elle fut la première cible  en 2008 de la crise des subprimes en emportant en sa faillite avec elle 10000 milliards de dollars d’actions en automne 2008.

 

Néanmoins, le pire est inévitable et Lehman Brothers déclare de façon officielle sa faillite le 13 septembre 2008 car son action a atteint une chute de 93 pour cent. En somme en un an, la grande banque qui avait été un leader dans son secteur est anéantie. Richard Fuld, le grand patron de Lehman Brothers, a vécu le 15 septembre 2008 l’effondrement bancaire le plus malheureuse par la disparition de 677 milliards de dollars comptés à peine dix mois passés.

 

 

            Les responsabilités des agences des notations, leurs rôles, leurs failles lors de la récente crise financière.

 

Les responsabilités des agences de notation

 

La classification sectorielle

 

Le rating, comme il est dit en anglais est une activité inscrite dans le cadre des opérations financières et bancaires. Il s’agit des agences de notations dont la responsabilité consiste parmi tant d’autres à évaluer la confiance allouée aux emprunteurs en terme de risque d’insolvabilité. Les emprunteurs regroupent les particuliers, les privés  les organisations et entités à titre public et même des états. Ces agences de notation estiment les aptitudes personnelles en faisant référence u pouvoir du signataire, et les capacités matériels et techniques de remboursement de l’emprunteur. Les agences les plus connues sont Moody’s ou car elles sont dans leurs activités, rangées comme leaders au niveau international. Elles s’acquièrent dans cette optique une influence élevée sur les conditions d’octroi des crédits et donc sur la vie même des entreprises et des autres emprunteurs.

Impact de la notation

 

La note obtenue influence les conditions du crédit quant au taux à appliquer de façon inversée, la différence ayant la valeur de risque. Le niveau de crédit inclus dans la catégorie spéculative est le plus souffrant face à ces notations.

 

Responsabilité des agences de notations lors de la crise financière

 

Pour le cas de Lehmann Brothers,

 

Le groupe a bénéficié de la confiance des agences de notation pendant une période relativement longue quant à sa situation financière  Mais à l’occasion de la crise les choses ont changé. Moody’s, l’agence de notation a pris une position plutôt d’ordre menaçante de dégradation au cas ou celui-ci ne fait pas appel à un partenaire stratégique. Ce qui n’a fait qu’aggraver le cas et finit par faire tomber la valeur du titre de 42 pour cent en date du 11 septembre 2008 veille de la faillite.

 

Pour le cas de City groupe

Moody’s, dans son système de notation a attribué les notes AA- au groupe City et à Citybank SA.Standard and Poor’s lui a donné  AA-/AA ,

Fitch  les a évalué à Aa3/Aa1

DBRS. AA- et AA

 

 

 

TROISIEME PARTIE : ANALYSE DES PRODUITS STRUCTURES EN BELGIQUE

 

Section 1  Types de produits en Belgique

 

A l’instar de Dexia, de BNP Paribas, de Goldman Sachs, ou encore de Crédit Agricole, les différents établissements belges proposent tout un panel de produits financiers structurés permettant de réduire les risques auxquels sont exposés les capitaux. Pourtant, les utilisateurs trouvent que les produits financiers belges, par rapport à ceux offerts par les établissements des pays voisins, paraissent insuffisants.   Destinés à des clients individuels, les produits structurés retails disponibles sur le marché de la Belgique sont conçus selon les exigences du marché sans enfreindre aux diverses stipulations de la règlementations. D’une manière générale, ils offrent des solutions appropriées, voire sur mesure, à une problématique spécifique émanant des clients dont les produits traditionnels ne parviennent pas à couvrir entièrement. Ils sont conçus avec des dispositifs garantissant le capital investi et sont associés à un niveau de risque significativement réduit. Les éléments actifs pouvant être introduits dans les produits structurés offre aux investisseurs la possibilité de diversifier les structures.

 

On peut citer :

 

  • WBS ou Whole Business Securitisation:

Il s’agit d’un produit adossé à des flux d’activité industrielle ou commerciale

 

  • CFO ou Collateralised Fund Obligation :

Il s’agit d’un produit structuré adossé à des fonds de hedge funds ou des parts de hedge funds

 

  • CDO Collateralised debt obligation :

Fait référence au produit structuré caractérisé par des dettes diverses (groupe les CBO et CLO)

 

  • CMBS Commercial Mortgage Backed Securities  :

Désigne les produits structurés associés des crédits hypothécaires commerciaux

 

  • CCO Collateralised Commodity Obligation :

Il concerne les produits structurés associés à des options sur matières premières

 

  • ABS Asset-Backed Security

 

  • CFXO Collateralised Foreign Exchange Obligation:

Ce sont les produits structurés associés à des options sur devises

 

  • CLO Collateralised Loan Obligation:

Ce sont les produits structurés liés à des crédits à des entreprises

 

  • CBO Collateralised Bond Obligation

Fait référence aux produits structurés adossés à des obligations

 

  • RMBS Residential Mortgage Backed Securities:

Se définit comme étant les produits structures associés à des crédits habitat hypothécaires

 

 

Section 2  Potentialités en enjeux de la commercialisation de ces produits en Belgique

L’enquête EIAMS 2009se base sur les données des interviewés  qui sont au nombre de 117 investisseurs originaires des 24 pays dont la Belgique ,France, Allemagne, Benelux, Grande-Bretagne, Irlande, Suisse, Italie. Ils représentent environs 477 milliards d’euros. Les investisseurs ont perdu confiance sur les opérations d’actifs car ils sont toujours en face des problèmes concernant leurs portefeuilles sur la rentabilité escomptée et à la transformation des risques sur les produits structurés. Ils ont donc moins de certitudes quant à la réussite des produits structurés.

 

Cependant, le succès des obligations est palpable. Par conséquent, à terme, les investisseurs souhaitant rehausser leur allocation en matière d’actions auront un nombre plus grand par rapport  à ceux qui pensent de la diminuer. Mais la prudence n’est pas à écarter. Néanmoins, globalement, les investisseurs interviewés voient les produits de taux comme une importante source en terme de performance absolue. De même, le secteur immobilier demeure de loin comme le plus intéressant en investissements alternatifs. Les investisseurs souhaitent s’y mettre progressivement. La potentialité des produits structurés demeure pour les années à venir.

 

Section 3  Réglementation du marché belge des produits structurés

 

Des mesures en amont et en aval sont entreprises par l’Etat belge pour éviter le pire contre les produits structurés. Ces mesures visent d’une part à protéger les banques et surtout les clients.

 

Protection en amont

 

Il a été  mis en place un fonds accessible à toutes les banques. Ce fonds les aide à faire face  aux défaillances éventuelles  de leur établissement. Tel est le cas de Citybank Belgium SA. Cette banque belge  a fait son adhésion à ce Fonds. Par conséquent, ses clients peuvent profiter  du système de protection dans le cadre de ce fond belge.

Ce fond  couvre dans un premier temps, et cela jusqu’à hauteur de 20.000 euros  au maximum par client. Quelques soient le type  de produits en dépôt à la banque comme les  dépôts à terme, les dépôts sur comptes d’épargne, les dépôts à vue. Le fond s’intéresse aussi aux bons de caisse nominatifs ou en dépôt à découvert

Par la même occasion, ce fond vise à protéger les autres  instruments financiers. Plusieurs produits bancaires sont compris dans cette catégorie. Ce sont les titres et les effets en l’occurrence les obligations et actions.  Il en est de même pour les dossiers- titres, les fonds communs de placement  sans oublier les sicav sous la confiance à d’autres  institutions financières. Si le cas de défaillance de ces institutions financières choisies pour la mise en confiance des titres se présente, l’investisseur bénéficie toujours d’une protection. Il a  la possibilité de réclamer les titres ou effets en son nom personnel. Dans ces conditions, ses titres ne peuvent point faire partie de la totalité des actifs susceptibles d’une faillite accidentelle..

L’Etat belge a pris l’initiative de relever son seuil de garantie par rapport à celui de toute l’Européen allant jusqu’à 100.000 euros pour les comptes de dépôt. C’est le Ministre des finances belges qui l’a souligné. En effet, pour l’Union Européenne, ce seuil est passé de 20000 euros à 50000 euros en donnant une marge  à la hausse possible à chaque pays. Cette mesure garantit donc les épargnants. Le ministre a profité de l’occasion pour annoncer le soutien qu’e l’Etat accorde aux banques pour qu’elles ne tomberont pas en faillite

La protection en aval

 

En rappelant le cas de Citybank belge qui  a été traduit devant le tribunal correctionnel pour avoir fait commerce de produits à risque, au bénéfice des clients, il faut se rende à l’évidence que c’est l’Etat lui-même qui a pris les initiatives. Ce qui implique que la loi en vigueur en Belgique cherche toujours à protéger les victimes.

En droit belge, la procédure de protection contre la faillite existe dans le cadre d’une convention judiciaire. Cette procédure donne à l’entreprise de dresser un plan de redressement pour éviter la liquidation des actifs que les créanciers pourraient  réclamer.

Ce plan de redressement une fois accepté, accorde à l’entreprise défaillante de se libérer des dettes antérieures ou à  rembourser certaines d’entre elles sous contrôle et surveillance du Trustee et du tribunal.
Dans le cas contraire, la faillite de la société sera prononcée.

Section 4  Analyse de la rentabilité

 

La rentabilité des produits structurés dépendent essentiellement des actifs sous jacents qui les composent tels que indices boursiers, actions ou paniers d’actions, matières premières, devises ou encore  des stratégie de gestion active. Elle dépend également du fait que le capital est garanti à l’échéance du contrat ou non.

 

La rentabilité des produits structurés se calcule aussi par l’intensité des risques qui déclinent en risque de liquidité, risque d’insolvabilité, risque de remboursement anticipé et risque de change ainsi que du risque particuliers inhérents à des produits structurés spécifiques.

 

Le risque de change

 

L’investisseur doit savoir jongler sur les risques de change si le cas se présente. Il est relatif aux investissements dans d’autres instruments financiers américains, asiatiques ou d’autres marchés qui ne sont pas couverts par la zone Euro. Grâce aux avantages des produits structurés, les investissements ne subissent pas ou modérément les dévaluations des autres devises pénalisant la valeur des avoirs des investisseurs. Il se peut aussi que la devise étrangère connaît une hausse significative, l’investisseur bénéficiera alors de cette augmentation. Il existe le risque quanto. Ce cas est tel que le sous jacent se caractérise par un index sur une référence dans une devise. Il est ensuite valorisé dans une autre devise, différente de celle d’origine.

 

Le risque d’insolvabilité

 

Le risque d’insolvabilité constitue un risque difficile à gérer mais il peut rapporter beaucoup si l’investisseur sait développer son flair. Il concerne le fait que les entités garantes ou les établissements émetteurs peuvent tomber dans des situations ne leur permettant pas d’honorer leur créances. Il est alors important d’étudier leur solvabilité avant d’investir. En effet, les investisseurs ne sont pas enclins à perdre leur capital dans des investissements à très haut risque. Toutefois, les investisseurs sont plus ouverts si l’émetteur en question constitue un établissement contrôlé.  Ainsi , en vue d’éviter toute possibilité de perdre des fonds à cause de l’insolvabilité de l’émetteur, les établissements bancaires optent pour une relation d’affaires avec les grandes banques internationales.

 

Le risque de spread 

 

Risque ayant deux faces, une opportunité et une menace. Charge à l’investisseur de le percevoir de manière positive ou négative, pour l’insérer dans ses produits structurés. Il s’agit du risque inhérent à la défaillance d’un débiteur. Cette défaillance évaluée par le marché, peut varier de manière défavorable. Ce qui pénalise les investisseurs. Pour voir la performances des produits structurés, ces derniers doivent consulter ces probabilités de défaillances en vue d’en minimiser les impacts.

 

Les risques de remboursement anticipé

 

Maîtriser les aléas de la vie est chose impossible mais la prévision constitue une arme non négligeable pour l’investisseur. Ces risques comptent aussi parmi les éléments susceptibles de limiter la performances des produits structurés. En effet, certains établissements émetteurs incluent des alternatives permettant des remboursements anticipés qui n’entravent pas à la performance des produits structurés. L’idée de limiter les risques trouve ici toute son importance dans la mesure où les clients voient leurs investissements assurés et ils bénéficieront des valeurs escomptées quelle que soit la circonstance, malgré la survenue des aléas de la vie.

 

Les risques inhérents à des produits structurés spécifiques

 

Ces risques concernent essentiellement la fluctuation des taux d’intérêt, normalement mentionnés explicitement dans les documents relatant les caractéristiques des produits structurés. Les investisseurs parviennent à discerner les points seuil où les risques riment avec dangers. Ces risques, si bien pesés rapportent beaucoup d’avantages pour les investisseurs.

 

Les risques de volatilité

 

Ils peuvent biaiser les flux générés par les investissement. En effet, chacun des actifs qui forme les produits peut subir des dépréciations. La gestion d’un portefeuille d’actifs devient complexe car il faudra tenir compte des fluctuations des cours . L’interaction des l’ensemble des cours est alors à gérer.

 

Quels que soit le pays  où sont émis les produits structurés, il revient aux investisseurs de connaître les dispositifs qui caractérisent ces produits commercialisés sous ce nom malgré le fait que ces produits soient généralement opaques, c’est-à-dire, ne laisse pas entrevoir les risques auxquels les capitaux sont exposés.

 

Section 5  Analyse des impacts de la crise financière

 

  • L’impact de la crise financière sur les produits structurés en Belgique.

 

La crise n’épargne ni les investisseurs privés ni les grandes institutions. Les impacts de la crise sont importants sur le secteur financier et sur l’économie belge d’après le graphique ci après. Le rendement des obligation linéaires OLO connaît une stagnation par rapport au rendement des certificats des trésoreries.

 

  • Les raisons de la baisse du commerce des produits structurés en Belgique  après cette récente crise financière.

 

Perte de confiance, perte de clients

 

La récente crise a eu des conséquences négatives sur l’image des établissements financiers, notamment les filiales des grands groupes internationaux comme Citybank, branche Belgium. Inculpé de publicités trompeuses et de ruses, les clients perdent entièrement confiance vis-à-vis de ces établissements prestigieux qui deviennent par la suite défaillants à leur obligation. L’image constitue un capital essentiel qui leur permet de vendre des produits sans que les clients disposent de toutes les informations sur les produits. Cette perte de confiance est difficile à remédier car sa portée est incernable. Par le biais d’internet et des chaînes audiovisuelles, les informations se répandent à travers le monde et les quatre coins de la planète savent presque en temps réel ce qui se trame aux Etats-Unis et aussi en Belgique. Les clients, surpris et outragés, semblent complètement désemparés, leurs avoirs sont perdus tout comme leurs projets et leurs avenirs tombés à l’eau. Ils se retourneront vers d’autres produits peu risqués et plus transparents et délaisseront les produits structurés. D’où la baisse des vente de produits structurés après la crise.

 

Vers des produits plus sures

 

Les investisseurs dotés d’une forte aversion pour les risques sont désorientés. Certes, ils comptaient sur la garantie de leur capital mais ils n’envisageaient pas que les ratings des agences de notations peuvent quelque part présenter des failles. Ainsi, ils optent pour des produits qu’ils connaissent bien. La stratégie de repli est une réaction tout à fait normale face à une fiasco. Il est important pour les investisseurs de récupérer leur avoirs mais surtout ils peuvent prendre cette expérience comme une leçon à ne plus répéter dans l’avenir. Si les règlementations ne leur procurent pas les exigences qui assurent leurs capitaux, ils changeront radicalement de formes d’investissements.

 

             Le comportement des investisseurs   

 

Le marché des produits structurés retails en Belgique se trouvent dominé actuellement par les offres des branches et les filiales des grands établissements de renom international. Le paysage financier est jalonné par Citybank Belgique, UBS, BNP Paribas Belgique, CASAM, HSBC Private Bank Belgique ou encore Crédit Agricole. D’une manière générale, les produits mis à la disposition du marché en matière de produits structurés sont souvent ceux qui sont destinés à protéger le capital à investir tout en maximisant le revenu généré par ce capital, moyennant une exposition variée à des risques. Les produits permettent également aux investisseurs de profiter des tendances favorables en ce qui concerne les marchés boursiers.

 

Les investisseurs belges souhaitent surtout maximiser leur profit en exploitant des taux plus avantageux par rapport à celui offert par le marché monétaire. Contrairement à ce qui se passait auparavant où les produits financiers complexes étaient réservés à des clientèles hautement sélectives, actuellement, les produits structurés sont élaborés à un marché plus élargi. En effet, bien que le service d’un conseiller en matière financière soit très sollicité pour parvenir au résultat escompté et à l’optimisation de l’exposition au risque, il devient accessible aux gens relativement aisé qui souhaite développer leur avoir financier.

 

Toutefois, il est important de souligner que la Belgique ne pourra se soustraire de l’évolution du marché mondial et des contraintes règlementaires suscitées par la crise financière qui a complètement bouleversé l’univers financier au niveau mondial. Le niveau d’échange financier transfrontaliers impactent profondément la perspective financière en Belgique. En effet, des règlementations imposées pour éviter les risques de krach financier seront susceptibles de modifier la structure du marché, changeant ainsi les règles du jeu. Les comportements et les attitudes des investisseurs vis-à-vis des produits structurés ont également beaucoup changé.

 

Le fait de pouvoir disposer d’une estimation plus ou moins précise des gains futurs constitue un avantage incontestable pour les investisseurs potentiels n’ayant pas encore joui des bénéfices des spéculations dans le cadre des opportunités financières. Les outils informationnels qui donnent ces informations permettent à nombreux investisseurs d’améliorer leur rendement, minimisant ainsi leur réticence.

 

La compétence des intervenants, dont conseiller financier, dans les choix de stratégie d’investissement compte également comme étant des catalyseurs des ventes en produits structurés en Belgique. Non seulement les établissements financiers tels UBS, BNP Paribas  Belgique ou encore Citybank souvent proposent des soutiens et conseils pertinents, facilitant la prise de décision des investisseurs, mais surtout ils s’apparentent comme de partenaires vis-à-vis des investisseurs, nouveaux ou déjà expérimentés en produits structurés retails.

 

Bien qu’après déception et frustration à cause des pertes subies au cours de la crise, les investisseurs les plus ambitieux osent faire monter la barre plus haute mais moyennant des mesures prudentielles. Ils portent leur attention et leur préoccupation sur l’horizon  d’investissement car ils désirent retrouver leur confort économique perdu dans la tourbillon de la crise. Ces mesures prudentielles se déclinent en des recherches d’informations plus poussées sur le marché et sur les produits qui leurs sont présentés.

 

La crise a apporté des éclaircissements sur d’autres aspects de la finance que les investisseurs ont négligés auparavant comme le rôle des catégories d’actifs dans l’atteinte des performances souhaitées. Si auparavant, les investisseurs négligent les produits de trésorerie par rapport aux autres éléments du bilan, après la crise, les études montrent que cette rubrique affiche une hausse significative de 10 pour cent en 2009. Elle était de 6% en 2008 selon  l’enquête de EIAMS. Cette même enquête dévoile que les investisseurs optent d’abord pour l’Europe pour placer avec une évaluation de 81% des actifs. Les restes sont départagés vers l’Asie et les Etats-Unis pour respectivement 2,2 pour cent et 8.7 pour cent.

 

Depuis les mesures de relance après la crise, les produits structurés comptent parmi les produits financiers les plus répandus et continuent encore à séduire les investisseurs belges actuellement. Malgré le fait que les produits structurés font l’objet de controverse à cause des diverses possibilités permettant apparemment de contourner les textes règlementaires, les investisseurs privés voient dans ces produits des opportunités à ne pas manquer. Fréquemment perçus comme des « boîtes noires » dans l’univers de la finance moderne, leur avenir semble fortement prometteur.

 

Conclusion :

 

En finance, rien n’est sur à 100 pour 100 mais il revient à chaque investisseur de bien gérer les risques et de maîtriser de manière optimale les dispositions réglementaires auxquelles ils doivent se conformer. Pour le cas de la Belgique en particulier, les produits structurés retails constituent des produits financiers très intéressants pour les investisseurs à condition qu’ils parviennent à connaître leurs véritables besoins et attentes ainsi que leurs priorités. Ils doivent avoir une certaine intuition leur permettant de distinguer les marchés fructueux et ceux qui sont près de sombrer.

 

L’écoute des signaux faibles et la réactivité semblent de mise pour les investisseurs souhaitant spéculer avec les produits structurés. Pour parvenir à une performance exemplaire, il est important de savoir risquer mais des balises, émanant des réglementations ou des dispositifs du produit lui-même peuvent changer beaucoup de choses sur la réussite des investissements. Certes les fiascos coûtent très chers, comme en Belgique qui enregistre 858 faillites vers la fin de l’année 2008. A comparer avec celles de l’année 2007, cette chiffre a triplé. Ceci amène au fait que les investissements peuvent subir des échecs mais des succès peuvent aussi trouver leur source à partir des ces expériences.

 

Les crises financières ont toujours eu des conséquences planétaires, amenant les grandes décideurs à opter pour une remède et une régulation globale sans pour autant les mesures nationales. Une vision globale sur le marché financier n’est pas à exclure. Les produits structurés, certes présentent des failles mais ils, dans une version plus transparente,  restent des éléments non négligeables sur le panorama des investissements.

 

 

Bibliographie

 

– Le Corporate Europe Observatory « The People VS Goldman Sachs »

www.checkqualitylable.com

– Impact de la crise financière et des mesures d’aide sur la gestion de la dette de l’État et  sur l’évolution des finances publiques, cour des comptes belges approuvé en 2009.

– L’expansion, numéro 735 du Novembre 2008.

– Titrisation pour les Nulls, Goldman Sachs, article 16/04/2010 L’Echo.be

– Nelken I. « The handbook of exotic options» (Irwin, 1996)

– Vedeilhie R. « Tout savoir sur les produits structurés »

 

Webographie :

 

http://gdm.rbs.com

http://fr.mimi.hu/economie/produit_structure.html

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http://www.lefigaro.fr/societes/2008/10/27/04015-20081027ARTFIG00213-la-banque-belge-kbc

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