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Qu’apporte l’utilisation d’une tablette tactile et des outils de traitement de texte, dans un rapport aux productions écrites au sein d’une classe primaire ?

Sommaire

INTRODUCTION.. 2

PARTIE I- PARTIE THEORIQUE.. 4

Section 1- La tablette, les nouvelles technologies et leur importance. 6

Section 2- L’utilisation des tablettes en classe. 19

Section 3- L’utilisation de la tablette et la production écrite. 31

Section 4- Présentation de l’analyse. 36

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

L’enseignement et l’éducation sont deux tâches difficiles et importantes qui incombent aux parents et aux enseignants. En effet, dès leur plus jeune âge, les enfants ont besoin d’être enseignés et ainsi suivre les apprentissages que l’on leur dispense en classe.

Pour ce faire, les enseignants ont à leur disposition diverses méthodes et techniques d’apprentissage en adéquation avec les sujets et les matières abordés. Ces méthodes et techniques doivent donc évoluer et être en adéquation avec le contexte et les évolutions de la société. En effet, comme l’a dit  Emmanuel Kant, « L’éducation est un art dont la pratique a besoin d’être perfectionnée par plusieurs générations »[1].

Ainsi, chaque enseignant doit apporter sa contribution dans ce perfectionnement de l’enseignement, notamment en adaptant ses méthodes d’enseignement à l’environnement dans lequel se trouvent les élèves.

Mais outre les méthodes et les techniques, les enseignants disposent également d’outils ou de matériels qui doivent, à l’instar des pratiques, évoluer selon le développement de l’environnement, du contexte, ou encore de la société.

Nous assistons ces derniers temps à un développement considérable et incessant des nouvelles technologies, notamment les nouvelles technologies consacrées à l’information et à la communication.

C’est ce qui marque une grande évolution au niveau de la société et particulièrement dans le quotidien des enfants qui sont les plus touchés par l’utilisation des nouvelles technologies et qui sont, le plus souvent, les plus avancés dans leur utilisation. Tel est le cas des tablettes qui permettent d’effectuer une multitude de tâches, pour ne citer que le traitement de texte.

En effet, force est de constater qu’il s’agit d’un appareil très apprécié par les enfants, et donc par les élèves du primaire. Ainsi, l’idée nous est venue de voir si, au lieu d’être utilisées pour les seuls jeux et divertissements par les enfants, ces tablettes peuvent être des outils scolaires facilitant les différents apprentissages.

Afin de mieux préciser le cadre de notre étude, nous avons décidé de nous focaliser sur les outils de traitement de texte dans lesdites tablettes et leurs éventuels bienfaits sur les élèves de l’école primaire, particulièrement sur leur production de textes écrits et leur qualité.

La question qui se pose est donc la suivante, Qu’apporte l’utilisation d’une tablette tactile et des outils de traitement de texte, dans un rapport aux productions écrites au sein d’une classe primaire ?

Poser cette question va nous amener à analyser au mieux les avantages de l’utilisation des tablettes tactiles par les élèves de primaire, notamment par l’observation pratique, ainsi qu’à percevoir les points négatifs de cette utilisation. Cela nous permettrait ainsi de proposer des solutions adéquates afin d’encourager et de perfectionner l’utilisation des tablettes tactiles dans le traitement de texte par les élèves.

Ainsi, nous allons voir dans un premier temps une partie théorique dans laquelle nous allons nous intéresser aux différents concepts de notre sujet et à leurs enjeux.

Nous allons voir par la suite….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARTIE I- PARTIE THEORIQUE

 

 

Dans cette première partie de notre travail, nous allons entamer une analyse théorique des termes et des concepts de notre sujet.

Ainsi, nous allons effectuer une revue de littérature par laquelle nous allons développer les notions et les enjeux qu’implique notre sujet, dans le but d’avoir une meilleure compréhension du sujet.

Pour ce faire, nous allons nous intéresser en premier lieu aux nouvelles technologies, et particulièrement aux tablettes, afin de voir leurs définitions, leurs spécificités ainsi que leurs enjeux.

Par la suite, nous nous intéresserons à l’utilisation des tablettes en classe d’une manière générale, afin de voir ensuite l’utilisation des tablettes tactiles dans le domaine de la production écrite.

Nous effectuerons enfin une présentation de l’analyse par laquelle nous allons voir la problématique et les questions de recherche qui vont cadrer notre analyse, les méthodes et les outils auxquels nous aurons recours dans notre recherche empirique, et enfin les intérêts éventuels de notre étude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Section 1- La tablette, les nouvelles technologies et leur importance

 

Sous cette première section de la première partie, nous allons évoquer quelques définitions qui vont nous permettre de comprendre la portée et le contexte de notre étude.

Il importe alors de voir dans un premier temps la notion de tablette tactile, objet principal de notre analyse, avant d’évoquer par la suite les nouvelles technologies et leur ampleur dans le monde actuel.

Nous allons voir par la suite les caractéristiques et les données qui font la spécificité des tablettes tactiles, avant de voir leurs enjeux respectifs.

Cette première section constitue alors la base de notre étude, notamment qu’elle va nous amener à saisir le contexte dans lequel s’inscrit notre sujet d’analyse. Aussi, elle va nous permettre d’entrer dans le vif du sujet, avec les éléments nécessaires à une meilleure compréhension, et à un meilleur enchainement de notre travail.

 

  • Concept et définitions

Les définitions qui seront abordées ici sont celles des termes-clés de notre étude, à savoir les outils de traitements de texte, les tablettes tactiles et les médias, images et technologies de l’information et de la communication ou MITIC. Nous allons parler en premier lieu des tablettes tactiles.

 

  • Le concept de tablette tactile

Lors de notre recherche, nous avons pu constater que différentes définitions des tablettes tactiles sont données par les sites web, mais le terme n’est pas encore défini par les dictionnaires, du moins par la plupart d’entre eux.

D’une manière générale, la tablette tactile peut être définie comme un « Ordinateur portable et ultraplat, qui se présente comme un écran tactile et qui permet notamment d’accéder à des contenus multimédias »[2]. Cette définition est cependant incomplète puisqu’elle néglige les autres fonctions, pourtant importantes, des tablettes tactiles. En effet, la tablette n’est pas seulement utile pour accéder aux contenus multimédias, ses utilités vont au-delà de la simple lecture de ces derniers.

La définition suivante a également cette tendance réductrice des fonctions des tablettes : « Ordinateur portatif sans clavier dans lequel les données sont entrées par saisie directe sur l’écran. »[3]

Ainsi, la tablette tactile désigne l’outil qui a les mêmes fonctions qu’un ordinateur  ou encore un Smartphone, ne nécessite aucun périphérique, permettant la réalisation de diverses fonctionnalités et ayant une forme et une taille plus appropriées à la mobilité.

 

  • L’apparition des tablettes tactiles et leur évolution

Les tablettes tactiles sont une invention récente, munies des technologies de pointe et sont une invention représentant l’avancée des nouvelles technologies.

Leur apparition est donc récente, mais des premières formes de tablettes ont été conçues il y a des années. En effet, des appareils tactiles dans le même concept que les tablettes telles que nous les connaissons actuellement ont été mis au point vers la fin des années 80. Il s’agit, en effet, du Linus Write-Top qui est le premier écran tactile sur lequel l’on pouvait écrire et obtenir des écritures numériques[4].

C’est en 1989 que fut sortie la tablette tactile destinée au grand public, GRIDPad de la marque Samsung.

Ensuite, en 1993 était sortie la tablette Newton de la marque Apple, qui est une tablette ayant le caractère d’assistant personnel. A partir de l’année 2000, Windows, Nokia, et Apple  ont développé le concept en mettant sur le marché les Smartphones et les tablettes tactiles avec différentes fonctionnalités et usages. Nous assistons alors à l’apparition et à la naissance des tablettes tactiles actuelles.

Le succès de ces appareils est tel, que les marques et les grandes entreprises développent et mettent sur le marché différents modèles de tablettes avec des fonctions de plus en plus innovantes et compétitives dont bénéficient les utilisateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le concept de nouvelles technologies de l’information et de communication

Il importe de donner quelques définitions des nouvelles technologies. En effet, il parait inutile à première vue de se retarder sur les définitions des nouvelles technologies, mais l’ambiguïté qui subsiste autour de ce concept nous montre la nécessité d’y revenir.

 

  • Les MITIC et leur évolution

Les technologies constituent un concept important qui marque notre époque, et particulièrement les dernières décennies. En effet, les technologies ont toujours existé, mais elles se développent au fil des siècles pour devenir de plus en plus importantes. Par ailleurs, nous assistons, ces dernières années, à un développement spectaculaire et sans pareil des technologies, raison pour laquelle l’on parle de nouvelles technologies.

En effet, le progrès des recherches et des moyens de recherche et développement ont conduit à une évolution sans égale, à une apparition de nouveaux concepts que l’on n’imaginait même pas il y a quelques années. Le développement des nouvelles technologies est donc un phénomène qui dépasse toute attente et qui prend de l’ampleur au sein de la société actuelle.

Cependant, malgré leur utilisation quotidienne par la plupart des générations actuelles, une ambiguïté subsiste quant à leur définition : qu’appelle-t-on réellement nouvelles technologies ou MITIC ?

Nous avons pu trouver les définitions suivantes :

« Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’informatique, de l’Internet et des télécommunications. »[5]

Cette définition globale des TIC a le mérite de nous permettre d’avoir un aperçu généralisé de ce que l’on désigne par TIC. En effet, simple et synthétique, cette première définition peut être comprise facilement car dépourvue de tout élément technique complexe.

Ensuite, les TIC ou MITIC sont l’« Expression aux contours assez flous, apparue avec le développement des réseaux de communication, désignant tout ce qui tourne autour d’Internet et du multimédia. Elle recouvre également la notion de convivialité accrue de ces produits et services destinés à un large public de non-spécialistes.

Au confluent de l’informatique, des réseaux de télécommunication et de l’audiovisuel, les TIC s’adressent au plus grand nombre.»[6]

 

Cette deuxième définition, quant à elle, est plus précise et donne un aperçu moins généralisé des MITIC.

En effet, d’après cette définition, les MITIC sont d’abord, tout ce qui est utilisé dans le cadre d’internet et du multimédia, incluant ainsi les outils, les applications, les appareils…

Ensuite, elle précise qu’il s’agit d’un ensemble de produits destinés à être consommés par tout le monde, sans distinction d’âge ni de compétence en la matière.

 

« Ensemble De technologies parmi lesquelles figure souvent l’ordinateur et qui, lorsqu’elles sont combinées ou interconnectées, permettent de numériser, de traiter, de rendre accessible (sur un écran ou un autre support) et de transmettre, en principe à n’importe quel endroit, une quantité quasi illimitée et très diversifiée de données.

Ces Dernières se présentent souvent sous diverses formes : texte, schéma, graphique, image en mouvement, son, etc. Les Technologies ne se limitent pas aux technologies Internet, elles englobent tous les systèmes multimédias interactifs diffusés sur CD-ROM, Les bornes interactives, les encyclopédies multimédias, la vidéoconférence, etc. »[7]

Ou encore l’« Ensemble des technologies issues de la convergence de l’informatique et des techniques évoluées du multimédia et des télécommunications, qui ont permis l’émergence de moyens de communication plus efficaces, en améliorant le traitement, la mise en mémoire, la diffusion et l’échange de l’information. »[8]

Ces deux dernières définitions sont celles qui décrivent dans les détails ce qu’on appelle par MITIC. En effet, elles précisent que ces termes désignent l’ensemble des systèmes et des outils qui servent au traitement et à la conservation des informations, notamment des multimédias.

 

  • Le développement des MITIC au XXIème siècle

Nous assistons ces derniers temps à un succès important des appareils technologiques, pour ne citer que les Smartphones, les ordinateurs, ou encore les tablettes tactiles. En effet, grands et petits utilisent aujourd’hui ces outils qui deviennent de plus en plus indispensables, que ce soit dans la vie professionnelle ou dans la vie de tous les jours, et même dans le cadre scolaire.

Plusieurs outils et plateformes à la pointe de la technologie sont alors utilisés par tout un chacun. Ces outils sont alors utilisés constamment, qu’ils soient connectés ou non. Cependant, l’Internet se trouve parmi les nouvelles technologies les plus utilisées.

En outre, les plateformes comme les Smartphones ou les ordinateurs sont également très répandus et utilisés quotidiennement par une large partie des individus actuellement.

Mais quelles sont les caractéristiques des nouvelles technologies dans le contexte actuel ?

D’abord, Internet offre une grande partie des spécificités de la communication et de l’information actuellement. En effet, il permet une diffusion illimitée de toutes sortes d’informations, sans être limitée par le temps ou l’espace.

Ensuite, il y a le fait que l’utilisation des MITIC ne nécessite plus un effort venant de l’utilisateur étant donné qu’elles fonctionnent avec des logiciels ou des applications installés, et développés notamment dans le but de faciliter au mieux l’utilisation et les actions sur les MITIC en question.

Les chercheurs et les entreprises œuvrant  dans le domaine cherchent en effet à combler au mieux les besoins présents et même futurs des consommateurs, c’est ce qui explique cette évolution grandissante des MITIC.

Dans le cas des tablettes, les grandes entreprises développent et mettent sur le marché des tablettes tactiles ayant pour objectif de faciliter l’utilisation, que ce soit au niveau du Design, des fonctionnalités ou des applications. Ainsi, les tablettes sont plus faciles d’utilisation et peuvent être utilisées pour accomplir diverses tâches.

Par la suite, nous retrouvons le multimédia comme faisant partie des composantes essentielles des nouvelles technologies comme les tablettes tactiles.

La plupart des appareils technologiques, comme les téléphones, les ordinateurs ou encore les tablettes peuvent servir dans le traitement des textes, des images, des vidéos, du son etc… c’est-à-dire que contrairement aux anciens appareils,  les appareils conçus avec les nouvelles technologies peuvent assurer simultanément toutes ces fonctions.

En outre, les MITIC actuelles peuvent faire bénéficier aux utilisateurs une forte possibilité de déplacement, étant donné que les outils et la connexion internet peuvent être utilisés n’importe où. Ainsi, les utilisateurs peuvent utiliser ces outils avec toutes leurs fonctionnalités partout, où qu’ils aillent.

C’est la raison pour laquelle le poids et les formes de ces MITIC sont conçus particulièrement pour faciliter leur port par les utilisateurs. Les tablettes tactiles sont un exemple par excellence de cette caractéristique des MITIC.

 

  • Les nouvelles technologies et l’enseignement : la technologie éducative

Servant dans différents domaines et aidant les utilisateurs quotidiennement dans les différentes tâches qu’ils effectuent, les nouvelles technologies ont pour cibles divers éléments au niveau familial, professionnel ou encore dans le cadre des loisirs et divertissements.

Mais l’une des cibles les plus importantes des nouvelles technologies est l’éducation. En effet, étant donné que tout le monde, et principalement les enfants et les jeunes, utilisent habituellement les nouvelles technologies, inclure ces outils dans le cadre de l’éducation et de l’apprentissage semble évident, voire nécessaire.

Nous parlons alors actuellement de « technologie éducative ». Ce sont des termes qui désignent le fait de combiner l’utilisation des nouvelles technologies (notamment les outils), dans le cadre éducatif, lors des apprentissages.

« La technologie éducative est la planification systématique de l’enseignement et de l’apprentissage dans un processus qui compare le degré de pertinence des méthodologies alternatives comme autant de moyens de réaliser des objectifs donnés en matière d’apprentissage. »[9]

Si, il y a des années, l’apprentissage ou l’enseignement se résument à une transmission de connaissances de la part des enseignants aux élèves utilisant les seuls livres et manuels scolaires, l’utilisation des outils qualifiés de nouvelles technologies prend de l’ampleur actuellement.

En effet, la vulgarisation de l’utilisation de ces outils est telle qu’ils sont désormais utilisés par les enfants dès leur plus jeune âge. Aussi, les avantages qu’ils offrent sont tels qu’ils sont utilisés dans les lieux de travail, comme le cas des tablettes tactiles qui ont une place privilégiée dans le monde professionnel actuel.

Ainsi, pourquoi priver le monde éducatif des éventuels avantages qui peuvent être conférés par l’utilisation de ces MITIC lors des apprentissages ?

En effet, l’on prend conscience de l’utilité certaine de ces outils dans le cadre éducatif, raison pour laquelle l’éducation devient un marché pour les entreprises, pour ne citer que celles qui œuvrent dans  le développement des différentes applications s’adressant aux acteurs du monde éducatif.

 

  • Les MITIC et leur évolution dans le cadre scolaire

L’entrée des MITIC dans le cadre scolaire était plus qu’évidente suite à leur importante évolution au sein de la société. En effet, vue la place considérable qu’ils commençaient à occuper dans la vie de tous les jours, les MITIC sont devenus progressivement des outils perçus comme indispensables par les acteurs de l’éducation.

Cependant, cette considération positive sur les MITIC ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des acteurs qui les considèrent comme un ennemi de l’enseignement. Ainsi, les MITIC sont tantôt considérés comme des menaces ou des ennemis, tantôt comme des alliés indispensables.

Les idées négatives sur les MTIC sont surtout relatives au fait qu’ils servent à obéir aux volontés de l’économie, qu’ils accélèrent le changement, poussent à une prolifération d’informations, et sont  impossibles à maîtriser.[10]

Par contre, ils sont considérés comme des outils indispensables vu qu’ils permettent d’effectuer des recherches et des actions qui étaient, auparavant, difficiles voire impossibles. En outre, ils permettent de susciter et de développer l’esprit de création, d’interaction et d’échanges chez les élèves.

Et enfin, les MITIC permettent de rendre plus faciles les apprentissages par l’utilisation des différentes plateformes, comme les applications, qui peuvent conduire à une plus grande motivation des élèves, et à faciliter les tâches qu’ils effectuent.

  • Les spécificités des tablettes tactiles

Nous allons nous intéresser ici aux principales caractéristiques des tablettes tactiles qui peuvent se traduire comme leurs spécificités.

 

  • Les tablettes, des outils facilement maitrisés par les élèves

A la pointe de la technologie mais faciles d’emploi, les tablettes tactiles ont le mérite d’être facilement maitrisées par les élèves. En effet, à l’instar des Smartphones, leur utilisation ne nécessite aucune formation  particulière, rendant ainsi possible son emploi par les plus jeunes enfants.

Ainsi, la tablette est un outil pédagogique par excellence dans les classes primaires. Les élèves peuvent alors procéder aux différentes actions que l’on leur demanderait d’effectuer avec les tablettes, pour ne citer que le traitement de textes ou la lecture.

En outre, les tablettes sont également conçues pour permettre d’installer facilement certaines applications utiles dans leur usage scolaire. Ainsi, il est possible pour les enseignants de choisir des applications qui leur conviendraient le mieux et aux tâches que les élèves doivent effectuer avec les tablettes.

L’avantage principal des tablettes est donc leur facilité d’emploi, notamment par leur poids (adapté aux élèves), le fait qu’elles sont tactiles, ou encore le caractère simplifié des applications.

 

  • Les caractéristiques particulières des tablettes : leurs points forts

Contrairement aux ordinateurs qui ne sont pas tactiles, les tablettes sont munies d’un écran tactile, ne nécessitant donc pus l’utilisation de périphériques comme le clavier ou la souris.

Ainsi, la tablette offre une grande facilité d’emploi aux utilisateurs, d’ailleurs, le fait d’avoir un écran tactile est considéré comme une véritable valeur ajoutée par les utilisateurs. Aussi, l’absence de nécessité de tout autre instrument, comme le stylet, est un véritable atout des inventions les plus récentes, rendant agréable son utilisation.

« L’utilisateur fait donc appel à l’aspect naturel du geste rendant ainsi l’interface plus intuitive, plus facile à apprendre et plus agréable à utiliser » (Bétrancourt et Bozelle, 2012)[11].

« La possibilité de manipuler des objets avec la main plutôt qu’avec la souris rend l’utilisation de la tablette plus intuitive et favorise les expériences d’apprentissage kinesthésiques »[12]. Tout ceci nous montre l’avantage de la caractéristique tactile des tablettes par rapport aux autres interfaces.

Ensuite, la taille et le format de la tablette l’avantage par rapport aux autres matériels comme les ordinateurs puisqu’elle est discrète et donc plus pratique à utiliser par enseignants au cours d’une séance.

En outre, la tablette intéresse particulièrement les enseignants et les élèves dans la mesure où elle assure une mobilité absolue, pouvant être utilisée n’importe où. Cette mobilité est également garantie par le poids et la taille conçus justement pour permettre cette mobilité de l’utilisateur.[13]

 

  • Les enjeux des nouvelles technologies et des tablettes tactiles

 

Nous allons aborder ici les différents impacts de l’utilisation des nouvelles technologies dans le cadre de l’enseignement.

En effet, nous nous trouvons actuellement dans un contexte largement marqué par les nouvelles technologies et leur utilisation par tout le monde, sans distinction d’âge, et partout, même dans le contexte scolaire.

Une telle conciliation, c’est-à-dire technologies et domaine éducatif et particulièrement scolaire, ne peut qu’avoir d’importantes répercussions, que ce soit au niveau des enseignants, des élèves eux-mêmes, et de l’enseignement d’une manière générale.

Nous allons décrire, tout d’abord, cette technologie éducative, avant d’énumérer les principales conséquences qu’elle engendre au niveau de l’enseignement.

 

  • Description de la technologie de l’enseignement

 

De manière générale, l’internet se trouve au cœur des outils technologiques les plus utilisés dans le monde de l’enseignement, et ce, par tous les acteurs, à savoir les élèves et les enseignants.

En effet, il permet d’effectuer des échanges (avec de collègues, par exemple), des recherches d’informations ou encore de documents. Internet peut alors être considéré comme une source de savoir importante, que ce soit pour les enseignants dans la recherche d’amélioration de leurs pratiques pédagogiques,  ou pour les élèves en quête de connaissances et d’informations.

Ensuite, nous pouvons citer les autres outils comme les ordinateurs, les matériels permettant la lecture de fichiers audio ou vidéo ou encore les vidéoprojecteurs… ces différents matériels vont permettre et largement faciliter la consultation ou encore la présentation des différentes informations dont disposent les enseignants, d’autant plus que l’on sait que les élèves sont plus attirés par ces dernières lorsqu’elles sont présentées de cette manière.

L’enseignant peut alors dispenser, faciliter la compréhension ou encore compléter ses cours par la présentation de documents numériques (des textes, des images, des vidéos, des schémas ou graphiques…) par le biais de ces outils technologiques.

Mais pour mener à bien ces prestations, les enseignants doivent maitriser au mieux les outils utilisés. En outre, les élèves doivent maîtriser les outils dans le cas où ils sont amenés à travailler directement avec les outils MITIC.

 

  • Les avantages et les inconvénients de l’utilisation des MITIC dans le domaine scolaire

 

L’objectif principal de l’intégration des MITIC dans l’enseignement est l’amélioration de la qualité de l’enseignement. En effet, leur utilisation permet de faciliter certaines tâches, et à représenter de manière plus appropriée certaines composantes de l’enseignement (par l’utilisation des images ou des graphiques lors des explications, par exemple).

En outre, l’utilisation des MITIC permet d’effectuer des tâches impossibles ou difficiles dans le cas où l’on n’a pas recours à ces MITIC. Aussi, elles donnent l’occasion d’explorer et d’exploiter certaines innovations dans le cadre de l’enseignement. Il peut s’agir notamment d’innovations développées dans d’autres domaines, ou bien de celles dédiées spécialement au monde pédagogique.

Par ailleurs, dans le même ordre d’idée, l’utilisation de ces outils permet d’exploiter des éventuelles possibilités d’enseignement, notamment des programmes, des contenus ou des pratiques d’apprentissage, notamment celles qui ne seraient pas possibles sans l’utilisation des MITIC.[14]

Le gain de temps est également l’un des avantages de l’utilisation des TIC dans le domaine scolaire.

L’un des plus grands intérêts de l’utilisation des MITIC à l’école est qu’elles suscitent la motivation et attirent les élèves, favorisant ainsi leur apprentissage et leur réussite dans le cadre d’une matière.

En effet, l’utilisation des nouvelles technologies peut être jugée comme inhabituelle par les élèves et va donc attirer leur attention, suscitant chez eux l’envie d’aller à l’école, de participer et de suivre les activités proposées par l’enseignant. (Nous verrons par la suite le système de motivation chez les élèves)

Quelques conditions sont néanmoins nécessaires pour mener à bien l’apprentissage en ayant recours aux nouvelles technologies.

D’abord, il est impératif que les enseignants sachent utiliser les MITIC en question avant de les utiliser dans le cadre de leurs cours. En effet, leur utilisation va entrainer une perte de temps, ainsi qu’une absence de compréhension si les outils utilisés ne sont pas maitrisés par les enseignants.

Ainsi, il importe de former de manière adéquate les enseignants avant d’entamer un enseignement à l’aide de MITIC.

Ensuite, dans le cas où les élèves sont amenés à utiliser directement les MITIC, cas du traitement de texte sur une tablette tactile, par exemple, ils doivent également maîtriser les outils sur lesquels ils sont amenés à travailler. Toutefois,  les élèves doivent maîtriser l’essentiel, particulièrement l’application ou le programme qui est principalement utilisé, dans le cas où une maîtrise totale de l’appareil est encore difficile, voire impossible.

En outre, le lien entre les outils, les appareils ou les technologies utilisées doit être clairement identifié pour que les acteurs concernés, à savoir les enseignants et les élèves, puissent  fixer et identifier les objectifs poursuivis, et ainsi, mettre leurs actions en accord avec ces objectifs.

« Maddux, Johnson et Willis (1997) établissent une distinction entre deux types d’utilisation des ordinateurs dans le domaine de l’éducation : les applications du type I sont celles dans lesquelles on utilise la technologie pour enseigner les mêmes contenus qu’auparavant, à ceci près que l’outil rend éventuellement l’apprentissage plus facile, plus rapide et plus efficient; quant aux applications du type II, elles sont nouvelles et fournissent de meilleurs moyens d’enseigner avec le soutien de la technologie et d’autres éducateurs professionnels. »[15]

Ainsi, soit l’on utilise les MITIC dans le but d’une amélioration de l’apprentissage, ce qui signifie donc que l’on a le même contenu et le même programme, soit l’on utilise les MITIC en mettant en œuvre de nouvelles pratiques pédagogiques.

L’intérêt de l’utilisation des technologies dans le cadre scolaire est donc multiple, facilitant et améliorant considérablement les interventions de l’enseignant et l’apprentissage. Cependant, les parties prenantes, à savoir les enseignants et les élèves, doivent maitriser au mieux les outils et les programmes utilisés pour bénéficier de leurs bienfaits.

En outre, les objectifs d’apprentissage doivent être définis clairement, en mettant en exergue leur lien avec les MITIC choisies.

 

Le principal inconvénient des MITIC, comme les tablettes, dans le cadre scolaire, c’est que les élèves peuvent facilement être distraits, perdant de vue l’objectif initial fixé ainsi que les activités qu’ils doivent faire avec les outils.

Ainsi, une grande surveillance de la part des responsables est nécessaire pour veiller à ce qu’ils ne fassent que les activités demandées.

 

 

 

 

Section 2- L’utilisation des tablettes en classe

 

Dans cette seconde section de notre travail, nous allons nous intéresser à l’utilisation des tablettes tactiles en classe primaire. En effet, étant un phénomène des dernières décennies, l’utilisation des tablettes tactiles en classe n’est pas chose évidente, suscitant ainsi des réflexions et une adaptation, tout en prenant les mesures et les précautions nécessaires.

Afin de mieux comprendre la situation actuelle, il importe de retracer ici l’évolution des outils d’enseignement et des TIC, avant de voir le phénomène de la technologie dans l’enseignement.

 

 

  • Les outils d’enseignement  et l’avènement des MITIC

Le concept d’enseignement, une notion évidente mais qui revêt une importance capitale, sera abordé en premier lieu, avant de voir la place des MITIC dans le monde pédagogique actuel.

 

  • Enseignement et apprentissage : concept et historique

 

Du latin insignis signifiant rendre remarquable, le terme « enseignement » désigne la pratique appliquée par les enseignants, dans le but d’à assurer la transmission aux générations futures de leurs connaissances et savoir-faire.

Pourtant, « L’éducation est un art dont la pratique a besoin d’être perfectionnée par plusieurs générations », disait Emmanuel Kant[16]. Ainsi, selon cette célèbre citation de Kant, l’art de l’éducation et de l’enseignement a besoin d’évoluer, d’être ainsi mis à jour par chaque enseignant suivant le contexte dans lequel la société se trouve.

En effet, les enseignants doivent appliquer des pédagogies adéquates et qu’ils jugent efficaces vus les circonstances et l’environnement dans lesquels se trouvent leurs élèves. Leurs pratiques et actions pédagogiques doivent donc être établies au regard de ces différentes données.

Ce fil d’idée nous démontre clairement l’utilité, et la mise en œuvre, d’une insertion des nouvelles technologies dans le cadre de l’enseignement, et ce, de la maternelle à l’université.

En effet, notre époque est marquée par une avancée spectaculaire de ces MITIC, comme nous l’avons vu plus tôt, mettant ainsi les élèves et les jeunes au cœur de ces technologies de pointe, faisant d’eux les principaux consommateurs et utilisateurs de ces produits. Nous sommes très souvent étonnés par la manière dont les plus jeunes se familiarisent avec les technologies les plus récentes, raison pour laquelle, la plupart des jeunes sont aujourd’hui aptes à manipuler couramment les Smartphones, les ordinateurs ou encore les tablettes tactiles.

Il est donc naturel que l’enseignement et l’apprentissage prennent désormais en compte ces MITIC qui caractérisent l’environnement actuel.

Pendant des siècles, l’éducation se résumait  à un échange entre des personnes qui parlent et celles qui écoutent, notamment entre les élèves et les enseignants. Les outils utilisés étaient, dès lors, des livres, des matériels comme les tableaux, les cahiers et les stylos.

Mais depuis quelques décennies, le développement des MITIC a changé cette situation instaurée depuis des siècles et a révolutionné le mode d’enseignement : de nouvelles perspectives ont été instaurées.

Mais l’évolution, notamment l’insertion de ces technologies dans le monde de l’enseignement, s’est fait de manière progressive.

En effet, l’évolution a commencé par la possibilité des cours par correspondance (avec l’apparition des transports et la réduction des coûts des matériels comme le papier). Ensuite, les ordinateurs ont fait leur apparition, qui, en se développant, font désormais partie intégrante du monde éducatif (avec les cours d’informatique, l’utilisation des ordinateurs dans le cadre scolaire…).

C’est ainsi que nous arrivons au système actuel incorporant de plus en plus de MITIC et favorisant au mieux leur entrée à tous les niveaux de l’enseignement.

 

  • La place des MITIC dans l’enseignement actuel

Hilary Perraton et Charlotte Creed[17] ont développé trois principes décrivant la place des MITIC dans l’enseignement actuel.

D’abord, le premier principe est que « rien ne peut remplacer l’école ». En effet, d’aucun ne peut nier que l’école est le meilleur endroit où l’on peut apprendre par les différents apprentissages et activités.

Ainsi, les nouvelles technologies ne doivent pas avoir pour ambition de remplacer l’enseignement dispensé à l’école, ou bien l’influencer pour le transformer ou bien le révolutionner. L’hypothèse d’un remplacement total de l’enseignement par les MITIC est donc à écarter.

Donc, les MITIC doivent avoir pour seul rôle de compléter et de perfectionner l’enseignement. Leur principal rôle est alors de faciliter les tâches des enseignants, la compréhension des élèves et d’instaurer une bonne marche de l’enseignement en général.

Les auteurs que nous avons cités précédemment avancent comme deuxième principe le fait que des adultes et des enfants se trouvent dans l’impossibilité d’aller à l’école. Ainsi, les MITIC se présentent comme la meilleure alternative pour compléter leur enseignement.

Et enfin, elles avancent l’idée selon laquelle les établissements scolaires ont tendance à hésiter entre s’investir dans les MITIC ou dans les outils traditionnels comme les livres ou autres matériels utilisés dans l’enseignement classique.

Il s’agit en effet du fait « que les enseignants partagent une représentation de type constructiviste ou socioconstructiviste de la relation enseignement apprentissage. Ce faisant, l’adoption des ‘nouvelles technologies’, en ce qu’elles permettent une responsabilisation de l’apprenant ainsi qu’éventuellement l’interaction entre les apprenants ou entre les apprenants et l’enseignant, serait le fruit d’une rupture profonde avec les approches traditionnelles ou comportementalistes de l’enseignement. »[18]

 

 

  • La conciliation de l’enseignement et de l’utilisation des TIC : la technologie de l’enseignement

 

Nous voyons dernièrement une montée de l’expression « technologies de l’enseignement ». Cela témoigne de l’importance que prennent les MITIC dans le cadre de l’apprentissage et de l’enseignement.

 

  • Le concept d’éducation

« L’éducation consiste à la transmission d’une génération à l’autre des connaissances, des techniques, des attitudes, des valeurs imposées ou suggérées par la culture dans laquelle elle fonctionne (Foulquie, 1991 ; Van Zanten, 2008) »[19].

Terme issu du latin ex-ducere (guider, conduire hors), l’éducation désigne le fait d’élever et de former un individu, dès son enfance, pour développer ses facultés mentales, morales et physiques.[20]

L’éducation a pour principale vocation de transmettre des connaissances et des valeurs considérées comme essentielles, et contribue au développement de la personnalité de l’individu. Elle a alors pour principal objectif d’intégrer l’individu dans la société et de lui conférer différentes qualités jugées indispensables.

L’éducation est alors conférée par la famille, l’enseignant et la société en général. L’enseignement est donc une composante essentielle de cette éducation.

L’enseignement désigne alors la transmission de connaissances et de savoir-faire, tandis que les autres éléments de l’éducation sont principalement conférés dans le cadre de la société.

Au-delà des familles et des institutions scolaires, les médias, et ainsi les nouvelles technologies,  jouent également un rôle important dans l’éducation et l’enseignement des individus.

Dans la société moderne, les élèves vivent dans un environnement caractérisé par un développement important des MITIC. C’est ce qui entraine des conséquences importantes sur l’enseignement et l’éducation des élèves, en effet, « les moyens de communication de masse et les nouvelles technologies transforment l’accès au savoir. L’école n’est plus la source unique du savoir (Mialaret, 2006) ».

 

  • Les MITIC dans l’apprentissage

 

Rappelons ce que l’on entend par technologie de l’enseignement, « Les termes technologie éducative, technologies pour l’apprentissage et technologie de l’enseignement sont utilisés dans les documentations de la technologie de l’enseignement comme synonymes. Une technologie de l’enseignement veut dire simplement l’intégration de la technologie dans l’enseignement et l’emploi des méthodes pédagogiques et organisationnelles plus innovées pour améliorer la qualité de l’enseignement. » [21]

Par conciliation de l’apprentissage et des technologies, nous entendons par conciliation le fait de compléter l’enseignement par l’utilisation des MITIC. Ainsi, il s’agit d’inclure l’emploi des nouvelles technologies, et notamment des outils utiles dans l’apprentissage mains non d’un remplacement de l’enseignement par ces dernières.

D’abord, les enseignants doivent respecter les principes d’apprentissage et suivre des objectifs d’apprentissages dans leurs pratiques pédagogiques. Mais au-delà des outils classiques traditionnels comme les livres et les tableaux, les pratiques doivent inclure et intégrer les MITIC, que ce soit dans l’explication ou l’enseignement en général.

Ce recours aux MITIC doit avoir pour but de faciliter l’apprentissage, et de garantir une meilleure qualité de celui-ci. Ceci étant, les MITIC doivent apporter de la valeur ajoutée à l’enseignement dispensé par les responsables.

En effet, dans la mesure où les outils MITIC sont bien maitrisés par les enseignants, l’on doit observer une réelle amélioration  des résultats obtenus, raison pour laquelle les institutions scolaires doivent investir davantage dans le cadre de ces MITIC.

L’on parle alors d’une amélioration de l’apprentissage et du fait de « combler les faiblesses de l’enseignement classique. »[22]

 

 

 

  • Les modèles d’intégration des MITIC dans l’enseignement

Différents modèles de processus d’intégration des TIC dans l’enseignement ont été développés par  différents auteurs, mais nous retiendrons ici deux modèles qui peuvent représenter les modèles d’intégration de ces TIC.

D’abord, il s’agit du modèle d’intégration développé par Carole Raby (2004), intitulé : Modèle de processus d’intégration des TIC. Son modèle concerne l’intégration partant d’une non-utilisation à une utilisation des TIC dans le cadre scolaire.

Le processus d’intégration regroupe alors quatre étapes, dont la sensibilisation, l’utilisation personnelle, l’utilisation professionnelle et l’utilisation pédagogique.

Ensuite, il y a le modèle de Christian Barrette (2011) qui s’intitule Métasynthèse des conditions gagnantes d’une intégration pédagogique des MITIC. Se basant sur des rapports d’expérimentations sur le sujet, ce modèle met en exergue quelques éléments caractérisant l’intégration des TIC dans l’enseignement.

Tout d’abord, la motivation stimulée par les TIC est source de résultats positifs pour ne citer que l’augmentation de l’intérêt des élèves et de leur motivation, l’amélioration des résultats scolaires ou encore une amélioration des activités mentales chez les élèves.

Ensuite, le modèle met en exergue que des effets positifs peuvent être obtenus en  combinant certains dispositifs avec des scénarios et stratégies pédagogiques.

Et enfin, il met en exergue certaines conditions extérieures à respecter afin que l’intégration soit une réussite, à savoir « un équipement (matériel et logiciel) adéquat, un niveau de compétence adéquat des usagers (professeurs et étudiants) ; la capacité de solliciter et de soutenir des changements de pratiques chez les professeurs ; la motivation des enseignants à s’engager dans des projets novateurs misant sur les TIC ; la prise en compte des aspects sociaux et éthiques des projets. »[23]

 

  • Les avantages de l’utilisation des tablettes par les élèves

 

Susciter l’intérêt et la motivation des élèves n’est pas chose facile pour l’enseignant. Tout moyen qui peut l’y conduire est donc le bienvenu pour la plupart des enseignants. La tablette est l’un des moyens par excellence qui s’offrent aux enseignants pour favoriser l’apprentissage par une forte motivation des élèves.

D’abord, la tablette est réputée être un outil apprécié par les enfants et ainsi, suscitant leur intérêt. En effet, l’utilisation de ces interfaces les conduit à considérer l’apprentissage comme une activité similaire aux activités quotidiennes, employant des outils qu’ils ont l’habitude d’utiliser et de rencontrer dans la vie de tous les jours à la maison. C’est ce qui contribue à alléger l’atmosphère et l’environnement scolaire et à mettre les élèves à l’aise dans leur apprentissage.

Ensuite, la tablette constitue un outil favorisant le travail en équipe, la collaboration et l’interaction entre les élèves.

En outre, la tablette favorise la motivation chez les élèves, l’organisation du travail, ou encore la créativité chez les élèves.

Un autre concept parait, en outre, très intéressant, notamment le fait que l’utilisation des outils MITIC  fait naître une valorisation chez les élèves. En effet, l’idée est que dans le cas d’un élève ne disposant pas de l’outil utilisé chez lui, utiliser cet outil à l’école serait perçu par cet élève comme une « marque de considération ».[24]

Ce cas d’espèce est alors souvent constaté chez les élèves les moins privilégiés, comme le cas des élèves qui ne disposent pas des outils chez eux, les moins aptes sur le plan intellectuel, chez lesquels le fait que l’on leur confie ces outils suscite déjà chez eux une motivation et une valorisation.

Aussi, ils seront habités par l’envie d’apprendre et de faire de leur mieux en réponse à cette considération.

« Dans ce sens, l’informatique, comme domaine de savoir-faire, serait-elle un plus pour les élèves en difficultés ?

Oui, mais pas seulement pour l’informatique. Ce n’est pas l’informatique qui est l’élément phare de ce phénomène. A chaque fois qu’un élève maîtrise quelque chose de nouveau, c’est un plus pour lui, ça contribue à le valoriser, à le construire… que ce soit en informatique ou dans un autre domaine : quand il a enfin compris que telle règle de grammaire s’applique dans telle situation, au même titre qu’en informatique quand j’ai réussi à comprendre les proportions, alors que ça fait des années que les profs me les expliquent et que je les vomis, quand j’arrive à maîtriser la mise en forme des caractères, c’est un plus, je maîtrise quelque chose de plus. Je dirais, l’informatique est un outil supplémentaire pour se valoriser au moment où j’acquiers une compétence.

Le travail par deux contribue aussi à valoriser celui qui ‘sait’ et qui peut expliquer à l’autre.

Le fait qu’on mette les élèves par 2 et que l’un apprend à l’autre, c’est aussi une façon de leur montrer qu’ils savent faire des choses : « allez-y, montrez ce que vous savez, et montrez-le à vos camarades ». Et des procédures se remettent en place chez ceux qui ne savaient pas très bien. »[25]

 

L’utilisation des outils MITIC se présente alors pour certains élèves comme l’opportunité de montrer et de connaître qu’ils sont aptes à réaliser certaines choses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Les tâches effectuées grâce à l’utilisation des tablettes tactiles

 

Les tablettes tactiles sont réputées être faciles à utiliser, agréables et apportant divers avantages à l’utilisateur. Mais en outre, elle permet de réaliser diverses tâches dont nous allons citer quelques-unes.

D’abord, une tablette tactile peut être utilisée pour se détendre. En effet, sa grande mobilité permet facilement de lire des livres, des vidéos ou encore des fichiers audio n’importe où et n’importe comment.

Ensuite, les tablettes sont faites pour surfer sur internet et pour travailler.

Les applications servant à effectuer des tâches bureautiques étant très développées, la lecture, la modification ou encore la production de textes sont aisées avec une tablette tactile.

Il est donc tout à fait possible de faire écrire des textes à des élèves à l’aide d’une tablette tactile.

 

  • La motivation des élèves dans l’utilisation des tablettes

Afin d’expliciter le concept de motivation chez les élèves, nous allons résumer ici l’œuvre de Daniel Favre sur le système de motivation des élèves, avant de voir par la suite la motivation que suscite l’utilisation des tablettes par les élèves.

« Selon les théories modernes, DECI et RYAN sur la motivation : trois besoins primordiaux constituent les fondements de la motivation intrinsèque :- la curiosité – l’autodétermination – le sentiment de compétence. »[26]

Aussi, la motivation est, par ailleurs, suscitée par des données extérieures, comme l’utilisation d’une tablette tactile comme outil d’apprentissage, par exemple.

 

  • Le système de motivation de Daniel Favre

 

Pour comprendre la motivation des élèves, nous allons emprunter la théorie de la motivation développée par Daniel Favre, à savoir le système de motivation.

L’étude effectuée par Daniel Favre[27] e sur la violence et l’échec scolaire a conduit à la mise en place d’un système de motivation regroupant trois composantes principales.

Ce système est formé par le « Système de motivation de sécurisation » ou SM1, le « Système de motivation d’innovation » ou SM2, et le « Système de motivation parasitée ou d’addiction » ou SM1p.

Ce système repose sur l’idée selon laquelle les facettes cognitive et émotionnelle des individus sont inséparables et donc, les réactions des élèves reposent  sur ces systèmes de motivation : c’est-à-dire qu’un élève qui ressent de la satisfaction par une réussite scolaire, par exemple, va avoir un comportement exemplaire et va être moins attiré par les comportements négatifs et addictifs comme la violence.

En effet, des études établies en neuroscience démontrent l’impossibilité d’une séparation des neurones des fonctions cognitives et émotionnelles. Ainsi, avoir des émotions étant un élément inséparable de tout individu, il importe de savoir les réguler.

Le système de motivation SM1 est relatif à la satisfaction des besoins biologiques et psychologiques fondamentaux comme le besoin de reconnaissance et le besoin de règles et d’interdits, ainsi qu’au sentiment de sécurité et de stabilité que ressent un élève en classe.

Le SM2, quant à lui, sert à motiver l’élève à l’acquisition de nouvelles connaissances. En effet, le SM2 intervient pour que l’élève soit réceptif à des données ou des problèmes nouveaux dans le cadre de l’apprentissage.

Le dernier système, le SM1p (Système de motivation parasitée) est un système marqué par une forte dépendance ou addiction à des mauvais comportements comme la violence.

Ainsi, une bonne motivation est nécessaire pour un comportement favorable à l’apprentissage par les élèves. L’utilisation des tablettes tactiles peut alors conduire à une motivation des élèves, et donc écarter tout comportement négatif et destructeur de leur part.

 

 

  • La motivation suscitée par l’utilisation des tablettes tactiles

Force est de constater que « les jeunes s’équipent et sont connectés de plus en plus tôt. C’est ce que révèle le baromètre 2011 « Enfant et Internet», réalisé par l’association CALYSTO qui fait de la prévention autour du numérique auprès de 500 000 jeunes chaque année. »[28]

Etant des acteurs actifs de l’évolution des technologies donc, les élèves sont également des utilisateurs, voire les plus initiés, des MITIC et ainsi des tablettes tactiles.

Ces chiffres nous montrent alors qu’une grande part des jeunes élèves utilisent déjà les nouvelles technologies, favorisant ainsi l’insertion de ces dernières dans le système scolaire pour favoriser et faciliter leur apprentissage.

Ainsi, leur comportement favorable face à l’utilisation des tablettes est envisageable, favorisant ainsi leur comportement positif et leur motivation à participer aux activités et à être intéressés à l’apprentissage.

Lors des résultats d’étude exploités par Loïc BOUJOL, une forte motivation est perçue chez les élèves grâce à une utilisation des tablettes tactiles.

En effet, « une étude de cas en enseignement primaire genevois […]. La motivation chez les élèves semble être l’élément visible le plus incontestable lors de l’usage de tablettes tactiles. Les enseignantes ont instantanément perçu une très forte motivation de la part des élèves et ce, sur l’ensemble du projet, soit les vingt-et-une semaines. Cette motivation est souvent traduite par une certaine excitation chez les élèves et une augmentation du niveau sonore dans la classe. »[29]

Ce paragraphe nous montre l’intérêt que présentent les élèves face à l’utilisation des tablettes en classe. En effet, sortant de l’ordinaire, cette nouvelle forme d’apprentissage attire la plupart des élèves dans la mesure où ils ressentent moins de pression dans ce qu’ils font, et pensent effectuer une autre sorte d’activités, même s’il s’agit des mêmes activités.

Nous pouvons affirmer ainsi que l’innovation dans le cadre pédagogique ne serait pas vaine, ne serait-ce qu’au niveau motivationnel.

L’idée d’incorporer les tablettes, outils par excellence de traitements de textes par les élèves, dans les activités scolaires n’est donc pas impossible à réaliser.

Elle permettrait, au contraire, d’obtenir de la motivation, source d’intérêt et d’actions de la part des élèves, conduisant ainsi à une meilleure réussite scolaire.

Aussi, cela donne l’opportunité de renforcer la cohésion et l’interaction entre les élèves ainsi que le moment de les initier aux différents avantages pédagogiques conférés par l’utilisation à bon escient de MITIC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Section 3- L’utilisation de la tablette et la production écrite

 

Dans cette troisième section de notre travail, nous allons nous intéresser à l’utilisation de la tablette tactile dans le traitement de texte et dans la production par les élèves.

Cette sous-partie de notre analyse va nous permettre de prendre conscience de l’importance de la production écrite, ainsi que des contributions que peut apporter l’utilisation des tablettes dans la réalisation de cette tâche par les élèves.

Nous verrons ainsi l’opportunité de l’utilisation des tablettes tactiles dans le domaine du traitement de texte et de la production écrite, notamment en ce qui concerne les classes primaires.

 

Les différentes enquêtes et études réalisées sur le domaine nous informent, par ailleurs, des risques de déviation des activités, notamment par la distraction des élèves ou bien la non-maitrise des outils utilisés.

C’est la raison pour laquelle nous allons avancer en fin de sous-partie, quelques idées qui peuvent aider les enseignants pour assurer la bonne marche des activités de production écrite sur des tablettes tactiles.

 

  • La production écrite chez les élèves

 

Nous allons effectuer en premier lieu une description de la production écrite, avant de voir ensuite quelques mesures nécessaires pour une atteinte des objectifs pédagogiques visés dans le cadre de l’utilisation des tablettes tactiles dans les productions écrites.

 

 

  • Description de la production écrite

« La production écrite est un acte signifiant qui amène l’élève à former et à exprimer ses idées, ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations, pour les communiquer à d’autres. Cette forme de communication exige la mise en œuvre des habiletés et des stratégies que l’enfant sera appelé à maîtriser graduellement au cours de ses apprentissages scolaires. »[30]

Nous voyons à travers cette définition l’importance ainsi que le rôle de la production écrite faite par les élèves du primaire. En effet, servant principalement à mesurer les capacités des élèves, la production écrite est l’une des plus importantes composantes de l’enseignement, notamment dans le but de mesurer les compétences des élèves.

Nous présenterons ainsi les différents aspects que l’enseignant est amené à considérer dans le cadre de la production écrite.

D’abord, il y a le contenu qui reflète les idées et les compétences de  l’élève, notamment par les informations contenues dans sa production. Le contenu est alors une composante essentielle qui permet de percevoir les capacités et la créativité des élèves, notamment sur le plan linguistique.

Ensuite, il y a le style. Il s’agit de l’utilisation des différents éléments linguistiques, pour ne citer que les types de phrases, reflétant ainsi la personnalité et les capacités de l’élève à faire transparaitre dans son texte cette personnalité.

Par la suite, l’enseignant est amené à vérifier l’organisation du texte.

« Il s’agit, pour l’élève, de faire ressortir clairement l’intention de communication par un agencement et un enchaînement logiques et pertinents des idées ou des informations. Les liens entre ces idées ou ces informations devraient préciser davantage son message. »[31]

Et enfin, l’enseignant doit mesurer la capacité de l’emploi de l’orthographe d’usage et grammaticale, des ponctuations, du lexique et de la syntaxe par l’élève, garantissant ainsi la qualité de sa production écrite.

 

 

 

  • Des mesures pour une utilisation fructueuse des tablettes tactiles dans la production de textes

 

Afin d’assurer la bonne marche de l’activité rédactionnelle des élèves sur les tablettes, certains points doivent être observés attentivement par l’enseignant lors des activités.

En effet, comme nous l’avons vu plus tôt, les tablettes sont des outils mettant les élèves devant une plus grande tentation de distraction et donc, ces derniers peuvent se détourner des activités initiales et des objectifs fixés au cours de l’exercice.

Ainsi, les enseignants doivent assurer une surveillance afin de constater, le cas échéant, les distractions des élèves, et pouvoir les rappeler leur objectif initial. Aussi, les tablettes utilisées doivent également, dans la mesure du possible, être dépourvues d’applications qui peuvent distraire les élèves.

En outre, l’exercice doit être l’occasion pour l’enseignant de vérifier la compétence des élèves sur l’utilisation de l’outil technologique, c’est-à-dire de la tablette, et de les corriger ou les apprendre dans le cas où ils présentent de l’incompétence.

Il est également nécessaire d’insister sur l’utilité d’une formation initiale des élèves sur le traitement de textes sur les tablettes tactiles afin de faciliter leur tâche le moment venu.

Par ailleurs, les élèves doivent également comprendre l’utilité de cette intervention, notamment par rapport aux objectifs d’apprentissage visés. C’est-à-dire qu’ils doivent être conscients des progrès qu’ils peuvent être amenés à faire dans l’utilisation des tablettes tactiles dans le cadre scolaire, et savoir les efforts qu’ils doivent effectuer dans ce sens.

En effet, il importe de rappeler aux élèves que les tablettes sont utilisées à des fins pédagogiques et non pour s’amuser.

Cependant, l’aspect « apprentissage » et « travail » de l’activité ne doit pas être trop mis en avant,  au risque de détruire la motivation des élèves face à l’utilisation de ces tablettes.

 

  • La tablette, un outil de traitement de texte efficace

 

Comme nous l’avons vu plus tôt, parmi les différentes fonctionnalités des tablettes tactiles figure le traitement de texte.

Dans le cadre de l’enseignement donc, les tablettes tactiles sont des outils qui peuvent aider les élèves dans le cadre de la production de textes.

En effet, les différentes fonctionnalités de ces outils, rendant possibles des actions pourtant impossibles dans l’écriture sur papier, rendent plus intéressante leur utilisation à des fins rédactionnelles.

C’est-à-dire que ces fonctionnalités vont rendre la tablette tactile plus facile à utiliser, agréable, et permettant d’être rapide et d’assurer la qualité du travail. Il s’agit notamment des fonctions d’effacement des éventuelles erreurs, l’insertion d’images dans le texte ou encore les fonctions comme la vérification de l’orthographe.

Ainsi, les élèves sont plus motivés, arrivent à produire des textes plus rapidement, dans la mesure où ils maitrisent bien l’outil de traitement de texte de la tablette tactile, et produisent des textes plus raffinés.

L’intérêt de l’utilisation des tablettes tactiles est qu’elles donnent aux élèves l’impression de s’amuser en travaillant, enlevant ainsi le caractère pesant de l’école et de l’apprentissage.

Lors de l’enquête réalisée par Boujol, nous avons remarqué les réponses suivantes, mettant en exergue l’impact positif de l’utilisation des tablettes par les élèves :

« Oui, ça facilite la production, exactement. Là, ils essaient quelque chose, ils effacent, ensuite ils reprennent. On ne peut pas faire ça avec le papier, ou plutôt oui on peut le faire mais c’est très contraignant. Donc c’est beaucoup plus facile de le faire avec la tablette. […] Ouais. Y a moins d’erreurs. Je ne sais pas si ça joue un rôle pour certains, car il faut aussi se concentrer au niveau du « graphisme » pour rendre quelque chose de correct. Pour certains élèves, ça prend une place aussi. Tandis que là, la machine les libère de ces difficultés. […] Et on a deux élèves « dys », qui ont énormément de peine à produire. Ben la tablette a clairement facilité leur entrée dans l’écrit, dans la production. Je pense que c’est parce qu’ils n’ont pas à former les mots, les lettres. Ce sont souvent des élèves qui ont une écriture peu lisible. Ils doivent mettre beaucoup d’efforts sur beaucoup des choses. Et du coup, on ne l’a pas avec les tablettes quoi. »[32]

« Avec la tablette, il y a cet attrait de la tablette quand même, qui joue un rôle, vraiment. Avec le papier… ben c’est scolaire. Ca incarne le scolaire. Tandis que la tablette, tout d’un coup ça a l’air d’être moins scolaire alors que tu fais exactement la même chose. Donc, ils font des choses, je pense même sans s’en rendre compte. Ils ont fait du français, des tas de choses qu’ils auraient pu faire pareil sur papier. On aurait pu leur donner du papier, ça aurait été la même chose. Mais bon, peut-être qu’ils n’ont pas ressenti comme ça. » – Ens1 : « Ouais. » – Loïc : « Selon vous, s’ils se rendent compte, à un moment donné, qu’en fait c’est la même chose, et qu’on leur fait faire les mêmes trucs, est-ce qu’ils vont se dire « mouais… bon, on s’est fait un peu avoir » » – Ens2 : « [rires] » – Loïc : « Vous pensez qu’ils risquent de perdre cette motivation-là, avec les tablettes ? Est-ce que cela redeviendrait entre guillemets comme avant, genre papier ou tablette, c’est la même chose ? »

– Ens2 : « J’ai pas l’impression moi. » [33]

Nous constatons ainsi une conséquence motivationnelle de l’utilisation des tablettes par les élèves, et notamment dans le cadre du traitement de texte.

Ainsi, les élèves ont tendance à bien travailler lorsqu’ils sont amenés à utiliser des tablettes dans les tâches que les enseignants leur font faire.

Par ailleurs, l’utilisation des tablettes peut stimuler la curiosité des élèves, notamment dans l’exploration des fonctionnalités dans l’outil de traitement de textes, les conduisant ainsi à explorer différentes pistes, notamment dans l’amélioration du travail qu’ils réalisent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Section 4- Présentation de l’analyse

 

  • Problématique et question(s) de recherche

 

  • Méthodes et outils de recueil de données

 

  • Intérêts de la recherche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

 

 

  • Bétrancourt et Bozelle, Cerveau & Psycho, 2012

 

 

 

 

  • Daniel FAVRE, Séminaire académique-Versailles, 18 Novembre 2010

 

 

 

  • Dictionnaire de L’Académie française, 1932-5, 1 : 438

 

 

 

  • Emmanuel KANT, Traité de pédagogie, 1803

 

 

 

  • Hilary Perraton, Charlotte Creed, L’utilisation de nouvelles technologies et de systèmes d’enseignement rentables dans l’éducation de base, Avril 2000, p.3

 

 

 

  • Journal officiel du 20 février 2011, définition publiée par la Commission générale de terminologie et de néologie

 

 

 

  • Konstantinos Vryzas, Melpomeni Tsitouridou, Synergies Sud-Est européen n° 3 – 2011

 

  • Lachapelle-Bégin, rapport traitant d’expérimentations iPad réalisées dans les cégeps et collèges du Québec, 2012

 

 

 

  • La production écrite 7è année, Programme d’études en FL2 – I (7e) – Document de mise en oeuvre – 1998

 

 

  • Les nouvelles technologies, Lettre d’information N°6, Mars 2012

 

 

 

  • Loïc BOUJOL, Usage pédagogique des tablettes tactiles numériques : une étude de cas en enseignement primaire genevois

 

  • Thérèse Laferrière, Avantages des technologies de l’information et des communications (TIC) pour l’enseignement et l’apprentissage dans les classes de la maternelle à la fin du secondaire, 1999

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

WEBOGRAPHIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] KANT Emmanuel, Traité de pédagogie, 1803

[2] Journal officiel du 20 février 2011, définition publiée par la Commission générale de terminologie et de néologie

[3] www.dico.fr

[4] www.wikipedia.org

[5] WIKIPEDIA. Retrieved March 10, 2009, http://fr.wikipedia.org/wiki/NTIC

[6] Chapron, B. (2006). Evaluation des systèmes d’information pour une optimisation du management des forces de vente : Glossaire. Retrieved March 10, 2009, from http://www.systemesdinformation.fr/glossaire.html

[7] http://w3.granddictionnaire.com

[8] http://www.cetech.gouv.qc.ca/lexique/index.asp?lettre=t

[9]Hilary Perraton, Charlotte Creed, L’utilisation de nouvelles technologies et de systèmes d’enseignement rentables dans l’éducation de base, Avril 2000, p.3

[10] Bullat Koelliker, Les apports des TIC à l’apprentissage, Mémoire de Diplôme d’Etude Supérieure Spécialisée, p.28

[11] Bétrancourt et Bozelle, Cerveau & Psycho, 2012

[12] Lachapelle-Bégin, rapport traitant d’expérimentations iPad réalisées dans les cégeps et collèges du Québec, 2012

[13] Loïc BOUJOL, Usage pédagogique des tablettes tactiles numériques : une étude de cas en enseignement primaire genevois, p.12

[14] http://iris.nyit.edu/~atraore/Projects/LeLivreLaTechnologieDeLEnseignement.pdf

[15] Thérèse Laferrière, Avantages des technologies de l’information et des communications (TIC) pour l’enseignement et l’apprentissage dans les classes de la maternelle à la fin du secondaire, 1999, p.6

[16] KANT Emmanuel, Traité de pédagogie, 1803

[17]Hilary Perraton, Charlotte Creed, L’utilisation de nouvelles technologies et de systèmes d’enseignement rentables dans l’éducation de base, Forum mondial sur l’éducation Dakar, Sénégal 26 – 28 avril 2000

 

[18] Larose, Grenon et Lafrance, 2002, p. 27

[19] Konstantinos Vryzas, Melpomeni Tsitouridou, Synergies Sud-Est européen n° 3 – 2011, p. 19

[20] Dictionnaire de L’Académie française, 1932-5, 1 : 438

[21] http://iris.nyit.edu/~atraore/Projects/LeLivreLaTechnologieDeLEnseignement.pdf

[22] Idem., http://iris.nyit.edu/~atraore/Projects/LeLivreLaTechnologieDeLEnseignement.pdf

[23] Loïc BOUJOL, Usage pédagogique des tablettes tactiles numériques : une étude de cas en enseignement primaire genevois, p.35

[24] Catherine BULLAT-KOELLIKER, Les apports des TIC à l’apprentissage, 2003, p.92

[25] Idem.

[26] KAFI Bilel, les nouvelles technologies comme outils de motivation de l’enseignement apprentissage

[27] Daniel FAVRE, Séminaire académique-Versailles, 18 Novembre 2010

[28] Les nouvelles technologies, Lettre d’information N°6, Mars 2012

[29] Loïc BOUJOL, Usage pédagogique des tablettes tactiles numériques : une étude de cas en enseignement primaire genevois, p.140

[30] La production écrite 7è année, Programme d’études en FL2 – I (7e) – Document de mise en oeuvre – 1998, p.89

[31] Idem, p.90

[32] Loïc BOUJOL, Usage pédagogique des tablettes tactiles numériques : une étude de cas en enseignement primaire genevois, P.139

[33] Idem, Loïc BOUJOL, Usage pédagogique des tablettes tactiles numériques : une étude de cas en enseignement primaire genevois, P.139

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