Quels sont les variables de choix d’un EHPAD par les prospects ?
Mémoire de Recherche Appliquée Master 2 Directeur des Etablissements de Santé
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« CONTRIBUTION A AMELIORATION D’ACCUEIL EN EHPAD POUR RENFORCER LA COMPETITIVITE D’UN ETABLISSEMENT».
Problématique : « Quels sont les variables de choix d’un EHPAD par les prospects ? »
Par : FAHEM Jihane
Promotion : 2015.
Tuteur du mémoire : …
REMERCIEMENTS
Au Docteur Alain SEKNAZI, Ancien Directeur Général Adjoint du Groupe Domusvi, récemment nommé Directeur de la direction médicale, sans qui je n’aurais jamais fait cette formation. Il a cru en moi et m’a aidée tout au long de ces 2 années d’étude.
Je souhaite également remercier les familles, assistantes sociales et prescripteurs qui m’ont aidée dans mon étude en répondant au questionnaire.
Ainsi que les professeurs de l’INSEEC.
SOMMAIRE
1.2. Phase de collecte de données. 10
1.3. Phase de traitement des données. 14
1.4. Synthèse de la méthodologie. 14
2.1.1. Une brève historique dans la création des EHPAD. 16
2.1.2. Les principaux objectifs des établissements EHPAD. 16
2.2. Autour de la personne dépendante. 19
2.2.1. Les besoins d’une personne âgée. 20
2.2.2. Les personnes âgées : une strate fragile. 25
2.2.3. Les accompagnements appropriés aux personnes âgées. 26
3.1. Une précision sur notre population d’étude : les personnes installées en EHPAD.. 27
3.2. Le choix de l’établissement. 29
3.3. Les critères indispensables dans la détermination de son EHPAD.. 30
3.4. Détermination des variables de choix d’un EHPAD selon nos indicateurs prédéfinis. 31
3.4.1. Sur le plan financier. 31
3.4.3. Sur le plan sociologique. 33
3.4.4. Synthèse des réponses vis-à vis de nos indicateurs. 35
LISTE DES FIGURES
Figure 2 : Répartition de la population enquêtée. 26
Figure 3 : Répartition des durées d’hébergement de notre population d’étude. 27
Figure 4 : Répartition des motifs d’installation des individus étudiés en EHPAD.. 27
Figure 8 : Représentation d’un EHPAD pour nos répondants. 33
Figure 9 : Classement des variables de choix des EHPAD par les enquêtés par ordre de priorité. 34
RESUME
Vieillir en EHPAD ? C’est plus une nécessité qu’un choix dans l’environnement français actuel. Avec près de 10% des personnes âgées de plus de 80 ans, les familles et proches n’arrivent plus à s’occuper eux même de leurs ascendants. Ces personnes, à l’entrée du « grand âge » nécessitent plus de surveillance et d’assistance dans leur quotidien. Et les établissements spécifiques pour héberger les personnes âgées dépendantes sont là pour cela. Ces centres ne cesseront d’effectuer des recherches et améliorations nécessaires pour égayer la vie de ses résidents. Egalement, ils doivent innover et ajuster leurs offres aux besoins pour optimiser leur taux d’occupation.
L’identification des variables de choix d’un EHPAD par le prospect est le principal objectif de cette étude afin d’améliorer l’accueil dans ces centres. Trois principaux aspects ont été distingués.
Principalement, les personnes âgées et leurs familles ont besoins d’un établissement présentant des offres spécifiques proportionnelles à leur état de dépendance et de pathologie. Nombreux sont ceux qui exigent avoir des voisins résidents encore autonomes pour remonter leur moral. Il y a également ceux qui ont besoins des soins particuliers (pour les souffrants d’Alzheimer, de maladies cardiaques…).
En second lieu, les prospects préfèrent les établissements se situant dans un bon emplacement (un endroit calme et serein), mais qui doit également être plus accessibles pour les visites de ses proches.
Et en troisième position, ils recherchent des centres offrant une fourchette de prix assez raisonnable par rapport aux revenus du résident.
ABSTRACT
To age in EHPAD ? It is more one need which a choice in the current French environment. With nearly 10% of the elderly people of more than 80 years, the families and close relations are not able any more to deal them even with their ascending. These people, at the entrance of “great age” require more monitoring and of assistance in their daily newspaper. And the specific establishments to lodge the dependent elderly people are there for that. These centers will not cease carrying out research and improvements necessary to brighten the life of its residents. Also, they must innovate and adjust their offers with the needs to optimize their occupancy rate.
The identification of the variables of choice of EHPAD by the prospective customer is the main objective of this study in order to improve the reception in these centers.
Three principal aspects were distinguished.
Mainly, the elderly people and their families have needs for an establishment presenting of the specific offers proportional in their state of dependence and pathology. Many are those which require having still autonomous neighbors resident to go up their moral. There are also those which have needs for the particular care (for the suffering ones of Alzheimer, of cardiac diseases…).
In the second place, the prospective customers prefer the establishments being located in a good site (a place calm and serene), but which must also be more accessible for the visits from its close relations.
And in third position, they search centers offering a rather reasonable price range compared to the incomes of the resident.
INTRODUCTION
« L’entrée dans le grand âge [1]» est une tournure indispensable dans la vie de l’être humain. Certaines personnes arrivent toujours à vivre normalement mais se fatiguent plus facilement, tandis que d’autres peuvent être malades, perdant peu à peu les diverses fonctions de leurs organismes. Plusieurs formes de perte d’autonomie se présentent avec l’évolution dans la vieillesse. Arrivés à un certain âge, les séniors peuvent devenir « dépendants » des accompagnements et des soins particuliers, qui doivent être apportés par leur entourage. C’est ainsi qu’ont été crées les établissements hébergeant les personnes âgées dépendantes ou EHPAD, dans la finalité de mieux prendre en charge cette catégorie de la population avec toutes les aides médicales et aides au quotidien qu’ils peuvent leur offrir.
Auparavant, ces « maisons de retraite » ne comprenaient pas suffisamment de place pour héberger toutes les personnes désirant s’y installer. Mais actuellement, avec le vieillissement démographique plus accentué en France, plusieurs centres postulent pour offrir l’hébergement le plus approprié à cette catégorie de la population.
Notamment, l’espérance de vie en France est de 77,5 ans pour les hommes et de 84,3 ans pour les femmes, cet indice continue encore d’augmenter à raison de 3 mois par an. Et le fait est qu’au-delà de 75 ans, près de 9 % des personnes vivent dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées.[2].
Ainsi, la concurrence entre les différents prestataires dans le secteur devient de plus en plus rude, les incitant à mieux identifier : « Quels sont les variables de choix d’un EHPAD par les prospects ? ».
En tant que futur cadre, étudiant dans la direction d’établissement de santé. Telle est la question de recherche que nous avons défini pour cette étude afin de contribuer à l’amélioration de l’accueil en EHPAD.
Issue du secteur sanitaire, et travaillant actuellement en tant que Directeur d’appui chez DOMUSVI ; mon parcours professionnel m’a orienté à approfondir mes recherches dans l’amélioration de la compétitivité d’un centre en se tournant vers les besoins des prospects. En effet, la proposition d’une formule d’hébergement standard (hébergement, restauration, accompagnement) ne suffit plus, si on veut maintenir une activité pérenne dans le secteur.
Pendant 2 ans, j’ai exercé en tant que attachée de direction chez DOMUSVI. Et durant les 4 années antérieures, j’ai été assistante au siège chez ORPEA. Ces 2 établissements étant concurrents m’ont montré que : le meilleur moyen de rivaliser est de fidéliser les éventuels « clients » en se mettant à leur écoute et en recherchant perpétuellement à innover les offres, les infrastructures, les compétences des personnels.
L’objectif principal de la présente étude consiste donc à contribuer à l’amélioration de la performance d’un EHPAD dans l’apport des soins et accompagnements des personnes âgées. Ce perfectionnement de l’offre conduirait rationnellement à une augmentation du taux d’occupation dans ces établissements.
Ainsi, nos objectifs spécifiques comportent donc :
- en premier lieu, la détermination des critères de choix par les prospects à travers les études théoriques, et surtout à partir des études de cas en appliquant directement nos recherches au niveau d’un établissement fonctionnel.
- en second lieu, on proposera les modifications à mettre en place dans ces centres pour captiver et rassurer les prospects.
Le plan du document se décomposera donc en 4 parties :
- La première partie exposera les démarches méthodologiques avec les matériels et dispositifs de recherche utilisés.
- La seconde partie est consacrée à la revue de littérature qui exposera l’état des lieux et les procédés éventuellement mis en place au sein de ces centres spécialisés.
- Une troisième partie est destinée à la présentation des résultats de nos descentes et enquêtes effectués dans le milieu professionnel.
- Et la quatrième partie est consacrée à la proposition des préconisations qui peuvent contribuer à l’amélioration du secteur.
Afin de déterminer les critères de choix d’un EHPAD par les prospects, j’envisage de réaliser :
- En premier lieu, des consultations bibliographiques et analyses littéraires afin de reconnaitre : pourquoi les personnes âgées sont-elles recueillies en EHPAD ? ces établissements ont été créés dans quelles finalités ? pour qui ?
- Après détermination de ces clients potentiels, il faut effectuer une analyse plus approfondie afin d’identifier les principaux atouts d’un centre par rapport à d’autres établissements concurrents (localisation, popularité, calme, sécurité, spécialisation…).
- Finalement, l’étude empirique (enquête) permet de valider les hypothèses : lequel des variables identifiés, est reconnu par notre échantillon (population d’étude).
- Bibliographie
La première étape de notre investigation est l’effectuation de l’étude bibliographique. En effet, la revue des antécédentes études et recherches effectuées par rapport à notre thème de mémoire s’avère être une étape primordiale afin de déterminer une problématique pertinente pour guider notre recherche et également afin de contribuer à notre tour à améliorer le contexte des soins et traitements par rapport à notre domaine de spécialisation.
- Orientations de l’étude
Outre l’étude bibliographique, des observations et enquêtes en milieu professionnel nous permettrait de mieux confronter les théories au contexte réel. Ainsi, après avoir exposé dans le premier paragraphe l’environnement global des EHPAD en France. On choisira au hasard un établissement EHPAD dans lequel sera réalisé des observations directes et entretiens auprès des prospects pour répondre à notre question de recherche.
- Elaboration des indicateurs
Afin d’identifier les principaux variables de sélection d’un EHPAD par rapport à un autre par les prospects, il est nécessaire de formuler des indicateurs sur la base desquels classer les principaux critères de choix d’un établissement dans la finalité de proposer à notre tour les préconisations pour améliorer l’accueil et attirer plus de résidents dans un centre.
Ainsi, les trois principaux indicateurs identifiés sont :
- aspect financier : tarif abordable/modéré, activités moins solennelles (hébergement, accompagnement et soins, restauration…)
- aspect médical : centre spécialisé
- et aspect sociologique : emplacement (facilité d’accès/ quartier plus calme et apaisant…), besoin (d’estime, de reconnaissance,…), diversification des activités proposées (lecture, sport, formation…)
La phase de collecte de données sera approchée en utilisant des outils d’enquête pré-élaborée. La construction du dispositif de recherche sera effectuée par affinité. En effet, l’outil de collecte de données sera élaboré afin d’obtenir des données à la fois qualitatives et quantitatives. Il est cherché à identifier tous les critères exigés par les prospects.
Ainsi, pour mener les entretiens auprès des prospects, on a choisi d’utiliser un questionnaire semi-directif qui sera établi dans le but de répondre à nos principaux objectifs.
Les questions sont formulées sous formes nominales et les répondants peuvent choisir les types de réponses qui leurs conviennent ou proposer une autre réponse si leur choix n’est pas mentionné dans notre proposition. De cette façon, les résultats pourront d’une part être quantifiés et être classés statistiquement, d’autre part on peut obtenir d’autres idées selon les mentions des interviewés.
- Choix de la population d’étude:
Les enquêtes seront réalisées principalement auprès des prospects en EHPAD. Il pourrait s’agir de :
- Un accompagnateur (famille ou proche du résident)
- La personne dépendante hébergée elle-même, si elle est en mesure de nous répondre.
- Ou même d’un membre d’une équipe médicale connaissant bien son patient.
- Taille de l’échantillon:
La taille de l’échantillon prévue pour notre analyse est de 50 personnes. Un questionnaire sera distribué à ces 50 personnes, elles pourront les remplir individuellement selon leur choix respectif et le ramassage de ces fiches sera effectué au fur et à mesure.
- Elaboration du guide d’entretien :
La conception du questionnaire a été soigneusement effectuée.
- Premièrement, on a établi un formulaire exploratoire. Ce document initial a été testé et vérifié pour savoir si le dispositif permettrait réellement de répondre à notre problématique, d’une part ; et d’autre part, pour chronométrer le temps qu’il faut pour remplir le formulaire.
- Ensuite, on a procédé à l’affinage du questionnaire (qui peut consister à reformuler les questions pas assez explicites) selon les réponses obtenues et c’est uniquement après la validation du dispositif qu’on a entamé la collecte de données proprement dite.
Ainsi, le questionnaire validé comprend 18 questions avec 17 questions à choix et 1 question ouverte. Les questions ont été formulées afin d’obtenir à la fois des résultats quantifiables et qualifiables.
Question 1. Description de la personne enquêtée :
- Famille ou proche
- Personne dépendante, résident en EHPAD
- Membre de l’équipe médicale
- Autres : ….
La connaissance du lien entre l’individu et la personne hébergée est nécessaire afin de comprendre son point de vue par rapport aux réponses qu’il va fournir pour le questionnaire.
- S’il s’agit d’un membre de la famille ou d’une proche, cette personne est attachée au résident par des liens affectifs (il peut agir pour le bien être de l’individu mais également il peut s’agir par devoir ou obligation morale)
- S’il s’agit du résident lui-même, il peut exprimer directement son choix.
- S’il s’agit d’un membre de l’équipe médicale, sa réponse doit être interprétée du point de vue médical (c’est-à-dire par rapport à la pathologie, par rapport à l’état et à l’âge de l’individu…)
Question 2. Depuis quand la personne a été admise dans l’établissement ?
- Moins de 3 mois
- Moins d’1 an
- De 1 à 5 ans
- Plus de 5ans
La détermination de ce variable est nécessaire afin de reconnaitre la familiarisation du prospect par rapport au cadre (nouveau : il peut avoir beaucoup d’exigences pour accepter la situation / habitué : il peut suggérer des propositions, critiquer, encourager…)
Question 3. Pour quel type de prestation la personne est-elle admise dans l’EHPAD ?
- Accueil de jour
- Séjour temporaire
- Séjour permanent
- Autres : …
Comme la question précédente, cette troisième question permettrait également de reconnaitre la familiarisation du prospect par rapport au cadre, avec plus de précisions (cette précision peut être significative pour notre interprétation car les membres et équipe médicale au soin de la personne hébergée peuvent être différents en service de jour, de nuit…)
A partir de la quatrième question, on commence à identifier les variables de choix de l’établissement.
Question 4. Pourquoi la personne a-t-été placée en EHPAD ?
- Pathologie
- Maladie lié au grand âge
- Etat de dépendance permanent
- Besoin de suivi régulier
- Solitude
- Autres : …
Cette question mire à identifier les évènements déclencheurs qui font que les prospects choisissent de s’installer ou d’installer leur proche en EHPAD.
En d’autres termes, on veut reconnaitre s’il s’agit d’un choix médical (une sorte d’obligation pour survivre ou pour maintenir la personne âgée en bonne santé), d’un choix pratique tant pour la famille que pour la personne âgée (plus de surveillance, maintien de la vie sociale…) ou d’un choix financier (c’est moins cher que d’engager des soignants à domicile !)…
Question 5. Qui a choisi l’établissement ?
- La personne dépendante
- Ses proches
- Son médecin
- Autres : …
Ce questionnement permet de reconnaitre s’il s’agit effectivement du souhait de l’individu installé en EHPAD ou d’une quelconque recommandation.
Question 6. Pourquoi avez-vous choisi cet établissement ?
- Proximité de la localisation
- Réputation de l’EHPAD
- Recommandation
- Présence d’un ami/famille/proche admis ou travaillant dans l’établissement
- Hasard
- Autres : …
Il s’agit ici de déterminer globalement le premier critère de choix de l’EHPAD par l’enquêté.
Question 7. Avez-vous effectué une visite de pré admission avant l’entrée en EHPAD ?
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Question 8. Avez-vous été mis en attente, faute de place?
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Les questions 7 et 8 cherchent à déterminer les démarches effectuées dans l’admission de la personne âgée dans le centre. L’intérêt de ces questions est de confirmer si l’interviewé reconnait que ces étapes ont été essentiels, afin de confirmer si le centre correspond bien à leur attente ou s’il s’agit uniquement d’un hasard.
Question 9. Y avait-il des obstacles dans la prise de décision ?
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Cette détermination des éventuelles difficultés dans la prise de décision est une forme de demande de satisfaction (en d’autres termes, par rapport à la demande et aux besoins du client l’offre est-elle convenable ?)
Question 10. Quelles sont vos priorités de choix d’un EHPAD ?
(Classer votre réponse en numérotant)
- Services spécialisés
- Diversité des activités
- Emplacement de l’établissement
- Un tarif abordable
- Autres : …
La classification des réponses permet d’identifier les variables les plus importants pour l’enquêté.
Question 11. Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans cet établissement ?
- L’ambiance en général
- Les soins et accompagnement
- Le cadre : chambres, jardin, infrastructures
- La restauration
- Autres : …
La question 11 est la véritable enquête de satisfaction pour reconnaitre les points les plus estimés et les autres variables (moins satisfaisants) à améliorer.
Question 12. Pensez-vous que la comparaison de prix est primordiale dans le choix d’un EHPAD ?
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Question 13. Le rapport qualité-prix au sein de l’EHPAD vous parait-il satisfaisant ?
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Les questions 11 et 12 cherchent à évaluer la place du critère financier dans le choix des prospects.
Question 14. Si une personne de « grand âge » est malade, pensez-vous qu’elle est mieux traitée ?
- En EHPAD
- A domicile
- Dans un hôpital
- Autres : …
La question 14 cherche à reconnaitre la place des EHPAD du point de vue médical pour l’interviewé.
Question 15. L’accès à des activités divertissantes pour les résidents est essentiel dans un EHPAD :
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Question 16. L’accès à des activités divertissantes pour les accompagnateurs est essentiel dans un EHPAD :
- Oui
- Non
Pourquoi ? : …
Les questions 15 et 16 cherchent à savoir l’importance des autres activités pour les prospects (à part les tâches primordiales des EHPAD : hébergement, restauration, soin et accompagnement)
Question 17. A quelle représentation associez-vous un EHPAD ?
- Lieu de vie
- Lieu de maintien de la vie sociale
- Lieu de soins
- Rencontre intergénérationnelle
- Service de restauration et alimentation
- Autres : …
Cette question cherche à identifier l’image des EHPAD en général, auprès des prospects. La connaissance de cette représentation des EHPAD est très intéressante pour notre étude afin d’identifier les principaux points à améliorer dans tout le secteur permettant de pérenniser l’activité.
Question 18. Que proposez-vous pour améliorer l’accueil et le traitement en EHPAD ?
Cette dernière question est une question ouverte.
Ainsi, l’enquêté peut affirmer son choix et justifier ses réponses par rapport à notre échelonnage ou proposer d’autres points non évoqués dans notre questionnaire.
La phase de traitement des données commence par les triages et regroupement des données collectées.
Ainsi, on doit regrouper les données similaires autour des trois principaux indicateurs définis ci-dessus sur :
- le plan financier
- le plan médical
- le plan sociologique
Un tableau de contingence est alors réalisé pendant le traitement des données.
Ainsi, on déterminera plus concrètement les différentes typologies et la fréquence de réponses évoquées par notre population d’étude.
Les centres qui accueillent les personnes âgées (entre autres les personnes en difficultés), ont existés depuis 1880[3]. A l’origine il s’agissait d’un couvent ou établissement d’une congrégation religieuse.
Des années plus tard (dans le courant du XXème siècle), des centres spécialisés pour les personnes âgées ont été distingués des accueils pour les indigents et pour les gens recueillis par charité ; on parlait alors des « hospices » et des « maisons de retraite médicalisée».
Ainsi, les locaux ont été améliorés et adaptés par rapport à la vieillesse et à l’état de fatigue de ses résidents. Egalement, ces centres ont été équipés de personnels médicaux de jour et de nuit pour assister et accompagner toutes les personnes de « grand âge » qui y sont regroupées. Ces centres possédaient désormais des directeurs qui se souciaient un peu plus de l’état sanitaire et du bien être de ses résidents ; une ébauche d’institution spécialisée pour les personnes âgées s’était alors mise en place.
Finalement, à partir des années 2001, les EHPAD ou Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes ont été édifiés. Les principes étaient basés sur l’existence des maisons de retraite médicalisée, mais la nomenclature et ses organisations internes ont été ajustées. En effet, avec ce changement d’appellation de ces centres, des améliorations internes dans l’accueil, dans l’apport de soins et dans l’offre des activités plus diversifiées ont été effectuées. Actuellement, chaque établissement EHPAD comporte des chambres individuelles confortables, des espaces personnelles pouvant être aménagées selon les besoins du résident… Les établissements sont devenus plus modernes en respectant les normes de santé et d’hygiène.
Selon VILLEZ, « la structuration de l’offre d’hébergement s’est organisé historiquement à partir de l’institutionnalisation d’un parcours de vie en fonction de l’âge et de la validité »[4].
Un établissement d’hébergement pour les personnes âgées ou EHPAD est un lieu créé pour les personnes âgées valides, dépendantes et même les invalides afin d’accéder de façon permanente à la satisfaction de ses besoins[5].
Ses dynamismes principaux consistent à accueillir, à soutenir, à accompagner la dépendance et à soigner les personnes âgées. Ainsi, les établissements doivent adapter leur offre de prise en charge conformément aux besoins des personnes âgées autonomes et des personnes en perte d’autonomie qu’ils accueillent.
Les objectifs principaux sont :
- « Garantir un espace de vie à caractère privatif,
- Concilier sécurité et la liberté d’aller et de venir en particulier pour les personnes désorientées
- Maintenir et favoriser les liens familiaux et affectifs des résidents
- Conserver une vie sociale
- Bénéficier des soins et des aides nécessaires aux actes de la vie quotidienne
- Garder son autonomie le plus longtemps possible »[6].
Ces établissements sont spécifiques aux personnes âgées de 65 ans et plus, désirant rejoindre ces centres pour un accueil de jour, un accueil temporaire de durée limitée, voire un lieu de résidence permanent.
Les fondements de ces centres spécialisés sont basés essentiellement sur l’allongement de la durée de vie dans la majorité des pays développés (notamment en France), qui a contribué considérablement l’accroissement de la demande d’accompagnement des personnes dépendantes dans cette tranche d’âge. En effet, les prises en charge à domicile des « vieux » deviennent de plus en plus pénibles pour la famille, dont la moyenne d’âge est relativement élevée. Ainsi, le recours à l’installation des âgées en EHPAD est très fréquent modifiant notamment le marché des maisons de retraite.
D’après les derniers recensements effectués (2014), on a compté près de 7752 EHPAD[7] en France qui accueillent près de 592 900[8] personnes, comportant des établissements publics et des établissements privés non lucratifs (PNL).
D’après les études et inventaires globaux effectuées par le KPMG, ces centres disposent en moyenne 108 lits, pour les établissements publics et 71 lits pour les PNL[9] ; ces nombres de places sont encore moins dans les centres spécialisés (pour les handicapés par exemple).
L’âge d’entrée dans ces établissements est variable, mais on remarque un recul général au niveau de la moyenne. Par exemple, dans les années 90, cet âge d’entrée moyenne est de 80,2 ans alors qu’actuellement elle est de 85,06 ans. En parallèle à ce recul d’entrée en EHPAD, le degré de la dépendance des résidents est de plus en plus élevé.
Les analyses effectuées par l’observatoire EHPAD (Janvier 2013), ont révélées qu’actuellement les EHPAD en France sont confrontés à des problèmes de médicalisation.
En effet, on a pu démontrer depuis 2009 que le niveau de dépendance des résidents au sein de ces établissements a augmentés :
- Le GMP[10] moyen de 646 en 2009 a augmenté en 670 en 2011.
- Et en 2014, le GMP des EHPAD publics (dans l’échantillon d’étude du KPMG 2014) est de 709.
Les services mises en place au niveau de ces différents établissements varient selon la structure :
- Environ le tiers des établissements présentent des accueils de jour avec un nombre de places assez réduit (45% ont moins de 6 places).
- Des Pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et unité d’hébergement renforcé (UHR) sont présent dans le quart des établissements ayant une prise en charge spécifique Alzheimer.
- 15 % des EHPAD sont intégrés dans un réseau MAIA (maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer)
Ainsi, on peut en conclure que les spécialisations et la qualité d’hébergement varient considérablement d’un EHPAD à un autre.
Finalement, afin de pouvoir accueillir des personnes âgées en perte d’autonomie, les EHPAD sont soumis à des conventions tripartites qui conditionnent le fonctionnement d’un centre.
A ce propos, on peut distinguer 3 types de convention :
- Convention de première génération
- Convention de deuxième génération
- Et convention de troisième génération.
Ainsi, ces conventions déterminent le mode de tarification et le PMP de l’établissement. Ses principes reposent sur :
- La transparence des couts et prises en charges
- Le renforcement des moyens médicaux
- La solidarité envers les personnes âgées dépendantes
- Une démarche qualitative et
- La mise en œuvre d’un partenariat.
Concernant le financement des EHPAD, les trois tarifs de base suivants ont été fixés :
- « Un tarif hébergement fixé annuellement par le préfet. Ce tarif est à la charge du résident ou de sa famille. Il comprend les dépenses relatives à l’hôtellerie, la pension complète, les frais de blanchissage du linge du résident et l’animation. Des aides peuvent être accordées en fonction de ses ressources : aide au logement, aide sociale.
- Un tarif dépendance évalué par la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources) par le médecin coordonnateur, et qui couvre les dépenses relatives à la dépendance, les aides à l’habillage, à la toilette et aux repas ainsi que les produits pour l’incontinence. Ce tarif est financé par le conseil général sous forme de dotation globale à l’établissement. Il est à noter que l’APA (allocation personnalisée à l’autonomie) ne concerne que les GIR (Groupe Iso Ressources) 1 à 4.
- Un tarif soins versé directement par l’Assurance Maladie à l’établissement »[11].
Ainsi, le coût net journalier moyen actuel est de 93€ pour les EHPAD Publics et de 99€ pour les EHPAD PNL.[12]
Le vieillissement de la population est actuellement devenu un phénomène universel. Le facteur âge, qui est la principale source de la dépendance des séniors. Généralement, à partir de l’âge de 80 ans, les risques de perte d’autonomie augmentent. Les individus ne sont pas forcément malades, ils peuvent tout simplement être fatigués et usés.
Actuellement, près de 5% de la population française font partie de cette tranche d’âge soit environ 3 millions d’individus. Et selon les estimations, une augmentation de cette proportion à 8,5 % (soit 5,8 millions de personnes âgées de plus de 80 ans) est envisagée pour 2035.
Evidemment, ces personnes ne seront pas toutes dépendantes. Avec l’avancement des sciences et de la nouvelle technologie, les conditions de vie seront nettement améliorées. Toutefois, les estimations des services du ministère de la Santé sont que 1,4 million de personnes pourront être dépendantes en 2040, contre 1 million actuellement.
La proportion des personnes âgées en France et dans quelques pays de l’UE sont représentés dans le graphe ci-après.
Ainsi, fournir un accompagnement quotidien « bientraitant » à cette ample proportion des personnes âgées nécessite de mieux allier l’humanisme à la technique[13].
Les principaux besoins de l’homme ont été étudiés et hiérarchisés depuis les années 1943 à travers le triangle de Maslow ci-après.
Figure 1 : le triangle de Maslow : hiérarchisation des besoins d’un individu.
Selon Maslow donc, les besoins d’un individu évolue et augmente selon la satisfaction des besoins primaires.
Selon sa priorisation, les plus indispensables sont :
- Premièrement, les besoins physiologiques et vitaux pour la survie
- Deuxièmement, il y a les besoins de sécurité
- Troisièmement, il y a les besoins d’appartenance
- Quatrièmement, les besoins de la reconnaissance et de l’estime
- Et cinquièmement, les besoins de réalisation de soi.
Particulièrement pour les séniors, après avoir rudement travaillés durant toute leur jeunesse, leur besoin d’accomplissement est assez élevé quand ils atteignent le « grand âge ». Par contre, c’est au niveau de leur autonomie à subvenir à ses besoins vitaux que se pose le dilemme.
Avec le grand âge, ils pourraient perdre ses moyens physiques et/ou mentaux. Ainsi, ils pourront redevenir dépendants comme des jeunes enfants, ils doivent recourir à des aides extérieures pour satisfaire ses propres besoins même les besoins primaires et fondamentaux.
Les effets du vieillissement physiologique sont détaillés ci-après selon les études du docteur Lucien Mias (1993) :
- « Le processus de sénescence au niveau du système musculo-squelettique affecte la motricité et les mesures d’hygiène personnelle deviennent plus difficiles à réaliser.
- De même les changements au niveau de la peau (ex.: perte d’élasticité causée par une diminution de la vascularisation et de l’hydratation du derme) affectent eux aussi le besoin «d’être propre, soigné et de protéger ses téguments» chez la personne âgée et la rendent plus vulnérable aux problèmes de dépendance»[14].
Selon le chercheur, les besoins fondamentaux, comportent les 4 dimensions suivantes :
- une dimension biophysiologique,
- psychologique,
- sociologique,
- culturelle et/ou spirituelle,
dont les caractéristiques sont présentées dans le tableau ci-après.
Les besoins fondamentaux de l’individu | |
Dimension biophysiologique |
Les activités quotidiennes nécessaires à l’indépendance dans la satisfaction du besoin de propreté exigent une certaine capacité neuromusculaire. Tout comme pour l’habillement, il faut beaucoup de coordination de dextérité, d’équilibre ainsi qu’une bonne amplitude de mouvement et de force musculaire pour effectuer les soins d’hygiène corporelle.
|
Dimension psychologique |
L’image corporelle L’image corporelle est un aspect du moi physique, l’une des deux composantes de l’image de soi. L’image corporelle fait référence aux perceptions et aux sentiments qu’éprouve une personne face à l’image de son corps. Les soins apportés à l’apparence corporelle sont déterminés par l’image corporelle. La personne qui éprouve des sentiments négatifs face à l’image de son corps a généralement une piètre estime d’elle-même, ce qui entraîne une diminution des soins d’hygiène personnelle. L’estime de soi est étroitement liée à tous les aspects de l’image de soi.
Les habitudes personnelles de propreté du corps et des vêtements La personnalité influence les habitudes personnelles de propreté du corps et des vêtements. La signification de la propreté diffère d’un individu à l’autre tout comme l’importance accordée à l’apparence physique. Aussi, être propre, soigné et protéger ses téguments peut signifier pour certaines personnes prendre deux douches par jour ou encore faire une toilette partielle au lever et prendre un bain avant le coucher. L’habitude de prendre une douche deux fois par jour n’est pas mauvaise mais peut causer aux personnes âgées des problèmes cutanés puisque leur peau qui a subi des transformations au cours du processus de sénescence est beaucoup plus sensible.
La gêne et la pudeur Plusieurs personnes âgées ont besoin d’aide pour les soins d’hygiène personnelle (se faire laver le dos, se faire laver en entier, se faire laver le siège et la région génitale après une incontinence, etc.). Tout comme pour l’habillement, le respect de la pudeur est très important car il ne faut pas oublier que parmi les personnes âgées, certaines ne se sont jamais déshabillées devant leur conjoint (surtout les femmes). Il est normal qu’elles puissent éprouver de la gêne lorsqu’un intervenant les lave. Ce sentiment de gêne qui est habituellement facilement identifiable (démonstration de colère au moment du bain) peut entraîner de l’anxiété, de la peur et du retrait. Il faut donc veiller à ne pas faire de gestes offensants (ex.: découvrir la personne au complet lorsque la porte de la salle de bain est ouverte) et essayer dans la mesure du possible d’acquiescer à toutes ses demandes.
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– Dimension sociologique | Les irritants externes
La température de la chambre, l’humidité et la circulation d’air influencent le mécanisme de sudation. Le froid assèche la peau alors que l’exposition au soleil peut provoquer des brûlures. L’urine, les selles, le savon parfumé et certains médicaments irritent la peau et peuvent causer des démangeaisons ou des dermatites.
Les installations sanitaires (baignoires) Le milieu de vie d’une personne est habituellement relié à son niveau socioéconomique. Les personnes âgées ont plus de chance d’avoir une baignoire dans leur maison ou dans leur logement si elles ont une bonne situation financière. Toutefois, la présence d’une baignoire n’est pas le seul élément nécessaire à la satisfaction du besoin de propreté ; il faut aussi tenir compte du type d’installation. Par exemple, certaines vieilles demeures sont encore munies d’anciennes baignoires où il est difficile d’y entrer et encore plus d’en sortir et d’autres demeures plus modernes, dont la hauteur de la baignoire est normale, ne sont pas munies de barres d’appui pourtant nécessaires à beaucoup de personnes âgées.
Le courant social Les individus adoptent des habitudes d’hygiène selon les modes actuelles, par exemple coiffure et produits de beauté. Toutefois beaucoup de personnes âgées restent plutôt fidèles à leurs bons vieux produits et lorsqu’elles ne peuvent plus se les procurer, elles en achètent d’autres, pas trop chers.
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Dimension culturelle et/ou spirituelle
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La signification de l’hygiène et de la propreté varient selon les cultures, les familles et les individus.
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Différentes études, notamment ceux de Balard, ont pu démontrer que les personnes âgées font partie de la strate fragile concernée par une dépendance qualifiée de « lourde ».
« La fragilité a été définie comme le cumul d’au moins trois critères parmi les 5 suivants :
- perte de poids, de masse musculaire, non intentionnelles,
- diminution de la force physique pour saisir quelque chose,
- faible endurance et énergie, fatigue,
- lenteur,
- Faible niveau d’activité ou de dépenses caloriques »[15]
Outre les critères physiologiques donc, la fragilité des personnes âgées est également sociale, culturelle et identitaire.
Les principaux éléments qui font peurs aux personnes âgées sont classés ci-après selon les recherches effectuées par Altivis :
- Chute
- Isolement, agression, abus
- La mort
- Les maladies, l’aggravation et la dépendance.
Source : J. Gaucher & G. Ribes, Etude Altivis
Concernant le taux de dépendance des séniors, le graphe ci-après représente les données de l’INSEE France en 2012.
Le programme pour la gériatrie a défini 5 principaux objectifs[16] suivants pour affronter une « vague démographique » gériatrique suite au vieillissement de la population.
OBJECTIF n° 1 : créer un label « filière gériatrique » pour chaque établissement de santé siège d’un service d’urgences
OBJECTIF n° 2 : faire contractualiser en tant que « partenaires de la filière gériatrique labellisée » les établissements et structures associés à la filière gériatrique
OBJECTIF n° 3 : prendre en compte le vieillissement des patients dans les services non gériatriques
OBJECTIF n° 4 : développer la coordination entre tous les partenaires, tout au long du parcours du patient
OBJECTIF n° 5 : disposer en nombre et en qualification des femmes et des hommes pour animer cette politique gérontologique
En parallèle, la gérontechnologie vise à adapter la technologie à la gérontologie. Selon V. Rialle (2007), il s’agit des « sciences du vieillissement incluant biologie, psychologie, sociologie et médecine pour l’un; recherche, développement et modélisations d’innovations ou améliorations de techniques, produits et services pour l’autre (génie physique, chimique, mécanique, électrique, industriel, informatique et de communication) »[17].
Des accessoires et nouveaux équipements, fruits de la nouvelle technologie seront donc conçus spécifiquement pour aider et assister les personnes âgées : déambulateur, fauteuil roulant, rampe de couloir, et même les robots pour faire les différentes tâches ménagères.
Pour notre étude empirique, des enquêtes ont été effectués au niveau des établissements EHPAD. Notre échantillon est composé de 50 individus dont la majorité des répondants étaient des membres de la famille et proche du résident.
La répartition de notre échantillon est représentée dans le graphe ci-après.
Figure 2 : Répartition de la population enquêtée
Concernant les durées d’hébergement des résidents : la plupart y sont installés à moyen et long terme.
Seuls les 18% constituent les nouveaux résidents (ayant été placés en EHPAD pour moins de 3 mois).
34 % y sont installés en moins d’un an.
36% des résidents y vivent entre 1 à 5 ans.
Et 12% y habitent depuis plus de 5 ans.
En moyenne la durée de séjour de notre population d’étude au sein des établissements EHPAD est donc de 2 ans et 8 mois[18].
Figure 3 : Répartition des durées d’hébergement de notre population d’étude.
Concernant les conditions de fréquentation des EHPAD par notre population d’étude : 80 % des résidents sont accueillis en séjour permanent tandis que les 20 % restants sont des temporaires.
Les raisons de l’installation ces personnes en EHPAD sont diverses : la plupart est liée à la pathologie et à la dépendance issue de la vieillesse, mais il y a également les individus qui choisissent de rejoindre ces centres à cause de la solitude.
La figure ci-après montre schématiquement la répartition des raisons qui font que ces individus ont optés pour l’installation en EHPAD. [19]
Figure 4 : Répartition des motifs d’installation des individus étudiés en EHPAD
Dans la majorité des cas recensés, le choix des établissements a été effectué par les familles et proches, responsables de la personne âgée ; toutefois, la personne âgée a également son mot à dire (surtout pour les individus autonomes).
Figure 5 : Répartition des responsables dans la prise de décision pour l’installation de l’individu en EHPAD.
Les autres décideurs non indiqués dans ce graphe ont pu être : une assistante sociale ou la disponibilité des places au niveau du centre (pour un cas particulier examiné).
Concernant les arguments dans l’effectuation du choix d’un centre, plusieurs critères ont été évoqués par nos répondants.
On peut distinguer les éléments d’ordre pratique, économique mais également médical :
- 32,25% des cas ont évoqués l’importance de la localisation dans l’effectuation de ce choix.
- 20,96% ont eu des recommandations.
- 16,12% ont choisi le centre à cause de sa réputation.
- 14,51% pour d’autres raisons comme la disponibilité ou la familiarisation avec le centre (lieu de travail, …).
- 12,90% ont choisi le centre à cause de la présence d’un proche qui y travaille.
- Et 3,22% choisissent leurs établissements EHPAD par hasard.
74% ont effectués des visites de pré admission afin de :
- Choisir la chambre
- Voir s’il y a des personnes autonomes
- Prendre connaissance des lieux et du cadre (personnels et résidents)
- Vérifier locaux et équipements
- Vérifier la qualité de l’établissement et des soins
24% n’ont pas effectués de visite soit à cause des cas d’urgence, soit à cause de leur connaissance originale de la structure.
Concernant la mise en attente : 30% ont dû patienter que des places se libèrent avant d’être admises. Les 70% restants ont pu y être reçues conformément à leur demande d’insertion.
Les obstacles dans la prise de décision ont été assez fréquents dans 40% des cas pour des problèmes d’adaptation de l’individu, des doutes à cause de la durée d’attente et des problèmes financiers.
A cette optique, les éléments suivant ont été cités par nos répondants :
- rupture quotidien / voisinage
- s’organiser pour continuer les activités extérieures
- la peur
- difficulté de quitter sa maison
- mésentente familles : désaccord sur le lieu du EHPAD
- la personne a eu du mal à accepter : je ne souhaitais pas m’installer en EHPAD !
- toujours difficile de laisser un proche
- des opposants du « daech »
- attente trop importante
- et le prix, qui a été un véritable frein pour certains au point de devoir vendre même sa maison.
Pour notre échantillon, les priorités dans le choix d’un EHPAD sont :
- premièrement, les spécialisations dans les services
- en second lieu, a été cité l’emplacement du centre qui est primordiale dans l’accessibilité des familles et pour le bien être du résident
- et en troisième lieu, a été évoquée la tarification, qui est réputée être prohibitif par rapport aux revenus de la personne administrée (retraitée).
Les autres facteurs comme la diversité des activités, l’ambiance, la gentillesse des personnels soignants, la présence des autres résidents autonomes et la possibilité de visite continue,… ont été également évoqués en quatrième rang.
Ainsi, ces éléments secondaires sont tout aussi importants pour les prospects dans l’effectuation du choix d’un foyer de vie pour les personnes âgées.
Une enquête de satisfaction a été également menée afin de reconnaitre les éléments qui satisfont les plus les actuels habitués au niveau de ces établissements.
Figure 6 : Répartition des critères les plus appréciés par nos répondants dans leur établissement EHPAD.
En première position, a été cité la qualité des soins et accompagnements. C’est effectivement la véritable logique dans la création de ces centres, destinés à soigner et à assister particulièrement aux personnes âgées dépendantes qui commencent à perdre une partie de ses facultés physiques et/ou mentales.
Deuxièmement, nos répondants ont également manifesté leur satisfaction par rapport au cadre. On peut en déduire donc qu’en général, les personnels, l’accueil, les équipements et les infrastructures éventuellement mis en place dans ces établissements conviennent aux exigences des clients.
Enfin, viennent les autres éléments comme l’ambiance, la restauration et les autres raisons immatérielles comme le dévouement des bénévoles, la présence de telle ou telle personne en particulier, …
L’aspect financier est un point non négligeable dans l’installation d’une personne dans un foyer de vie où elle y sera hébergée, nourrie, soignée et vit avec les autres résidents.
D’après notre étude empirique, la comparaison des prix est nécessaire dans 66% des cas recensés. D’après le témoignage de ces individus, le placement représente nécessairement un cout et doit de ce fait être ajusté au budget de la famille. En effet, dans la majorité des cas recensés, plusieurs membres de la famille participent au placement de leur proche en EHPAD. Ainsi, on peut en déduire que malgré ce cout assez déterminant, l’installation de l’individu en EHPAD se trouve être la solution la plus adaptée pour la personne âgée, de même que pour sa famille.
Dans les 32% des cas, cette comparaison des prix au niveau des différents établissements n’est pas primordiale. Du moment où les autres facteurs qu’ils jugent être plus importants sont convenables à leur attente, la question d’ordre financière ne pose pas de problème.
A ce propos, on peut distinguer les quelques témoignages suivantes disant que la comparaison du prix n’est pas du tout primordiale pour eux :
- Le cadre doit me plaire
- La priorité est d’assurer le lieu de vie
- La localisation est plus importante
- le bien être est essentiel pour la quiétude et la tranquillité du reste de la famille
Afin de renforcer cette analyse de satisfaction des clients par rapport au prix, on a également demandé à nos répondants si le rapport qualité/prix au sein de leur établissement actuel leur convienne.
Ainsi, 68% disent être satisfaits de la prestation en reconnaissant les soins réguliers, une bonne restauration, le dévouement du personnel ou la sympathie de l’animateur.
Tandis que les 32 % restants se plaignent :
- du prix trop élevé pour une personne retraitée : trop cher malgré les soins, trop cher quelque soit la qualité
- ou en disant que « la nourriture est moyen», que quelques prestations ne soient pas à la hauteur comme la restauration, le ménage, l’amabilité du personnel…
Du point de vue médical, l’aptitude des EHPAD vis-à-vis des prospects est de préférence approuvable.
Tout d’abord, pendant les analyses antérieures où on a cherché à reconnaitre l’hiérarchisation de l’importance des différentes variables par les prospects ; la quête des soins spécifiques au « grand âge » a été classée en premier rang.
D’autre part, dans le questionnement visant à déterminer l’emplacement choisi par nos répondants pour soigner les personnes âgées ; les EHPAD sont également placés en première position, suivi de son domicile et de l’hôpital.
Les autres endroits proposés ont été chez sa famille et chez ses enfants.
Figure 7 : Représentation de l’endroit qui convient au traitement des personnes âgées malades pour nos répondants
Ainsi, les EHPAD sont donc actuellement plus fréquentés pour des raisons thérapeutiques et médicales. Si auparavant, ces centres constituaient uniquement des foyers de vie pour les personnes âgées ; ils sont devenus de véritable référence en gériatrie. Les personnes administrées y sont mieux entourées, plus surveillées et surtout les personnels médicaux y travaillant sont dans la majorité spécialisés dans ce service spécifique.
Du point de vue sociologique, les EHPAD ont d’autant d’image positive que négative auprès des prospects.
Les personnes et familles des résidents enquêtées ont tout d’abord déclarés que pour eux, ces centres représentent des lieux de vie, des lieux de soins… Cette conceptualisation a pu être influencée par le fait qu’ils connaissent le milieu et y sont actuellement familiarisés.
Mais pour les autres personnes concernées (personnes de grand âge et leurs familles) qui ne fréquentent pas encore ces centres, les EHPAD peuvent encore être associé à la mort[20].
D’après les analyses des propos de notre échantillon d’étude, ces centres sont tout d’abord associés à une représentation des lieux de vie, des lieux de maintien social et des lieux de soins.
Les autres représentations ont aussi été mentionnées en part infime comme la restauration, lieu de rencontre ou une image strictement pessimiste pour l’un de nos répondants : « lieu d’attente de la mort ».
Le graphe ci-après illustre cette répartition d’opinions de notre échantillon.
Figure 8 : Représentation d’un EHPAD pour nos répondants.
Par rapport à ces représentations des EHPAD aux yeux de nos interlocuteurs, nous avons cherché à demander par le biais des deux dernières questions suivantes l’importance de la mise en place des activités divertissantes pour les résidents et pour les accompagnateurs dans ces centres.
Ainsi, 80% ont répondu que ces activités sont indispensables pour les résidents afin d’occuper leur journée, pour garder un lien social, pour maintenir le physique, pour remonter le moral de certaines personnes très dépendantes, … en un mot pour vivre !
Quoique les 20 % restants ne sont plus très enthousiastes car :
- soit elles préfèrent rester seules dans leurs chambres,
- soit qu’elles disent ne plus en être capables.
Ainsi, l’analyse de ces réponses nous révèle qu’effectuer des activités divertissantes se trouve être primordial pour un individu qu’on soit jeune ou âgé.
En effet, faire quelque chose et s’occuper nous permet de se sentir mieux malgré les maux, l’état pathologique et la vieillesse du corps et des organes.
La véritable alternative pour les premiers responsables de ces centres est de choisir les types d’activités qui conviennent aux résidents.
En effet, il peut y avoir :
- des personnes âgées très autonomes qui ont grandement besoins d’entretenir leur santé physique,
- et des personnes très dépendantes, qui ont également besoins de soutien moral et d’affection pour surmonter ces épreuves.
Du coté des accompagnateurs,
- 46% ont reconnu que l’accès à des activités divertissantes représente d’une part un moment de partage avec leur proche afin de créer des derniers souvenirs joyeux ; et d’autre part l’existence de ces activités peuvent motiver les visites afin de garder le lien et d’apporter plus de soutien à leur proche.
- 42% n’ont pas reconnu la nécessité de ces activités
- Et le reste n’a pas répondu à notre question.
Cette répartition des réponses nous révèle une fois de plus que les EHPAD se trouvent être dans la majorité des cas, une grande opportunité pour combler le bien être des personnes âgées. En effet, les proches et les familles ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps pour ces individus (quelque soit la raison), mais ils sont conscients que leurs roches ont besoins de soutien, d’accompagnement plus particulier et de soins adéquats.
Figure 9 : Classement des variables de choix des EHPAD par les enquêtés par ordre de priorité.
Afin d’améliorer l’accueil des personnes âgés au niveau des EHPAD enquêtés, les suggestions recueillis pendant notre enquête sont les suivantes :
- Diversifier les activités
- Prévoir plus d’activités pour les personnes très dépendantes
- Prendre mes repas où je veux, quand j’ai faim
- Me laisser dans ma chambre quand je le souhaite
- Plus de visite des bénévoles pour ceux qui n’ont pas de familles / proches.
- Plus de variétés de choix dans la proposition des plats
- Plus de soirées dansantes
- Plus de personnels : « animation »
- Moins de « turn over » du personnel (1 soignant référent)
- Plus d’activités et de rencontres
- Voir plus souvent le directeur
- Organiser plus d’évènements
- Plus de visites pour les personnes qui n’ont en pas
- Permettre à la famille de visiter à tout moment
- Que les prix soit plus en adéquation avec les revenus du résident
- Un suivi mensuel reporté aux familles
- Plus de personnels et de sorties
- Mise en place d’un service transport pour les proches
- Apporter une aide financière plus conséquent
- Plus de personnels
- Plus de jeux et sports pour les personnes en fin de vie
- Proposer des évènements (rencontre intergénérationnelle)
- Plus de personnels, plus de sorties avec personnels et familles
- Axer les services sur le social (plus d’auxiliaires de vie)
- Plus de personnels soignants
- Plus de sorties culturelles
- Plus de sorties extérieures
- Personnels mieux formé, sensibilité à l’être humain
- Combiner crèche et EHPAD pou égayer la vie, faire des lieux d’activités intergénérationnelles
- Inspection plus régulières
- Recueillir des remarques des familles da manière plus formelles
- Plus de personnels, être plus présent quand la famille n’est pas là.
- Améliorer la restauration
- Avoir une personne à disposition pour accompagner le résident faire des courses quand elle le souhaite
- Que chaque résident ait un soignant référent
- Prévenir la famille des activités pouvant être effectué avec son proche.
- Activités divertissantes plus diversifiés
- Plus d’écoute vis-à-vis de la famille
- Développer la communication avec le résident
- Encore plus de personnels dévoués
- Moins de turn over du personnel
- Personnel plus sympathique et plus disponible
- Prévoir des activités pour les plus dépendants
- Plus de temps pour prendre le repas
- Plus de choix des plats, plus de temps pour prendre des repas
- Plus d’équipements dans les espaces de vie
- Plus de rencontres intergénérationnelles
- Plus de subvention
Pour notre part, les propositions d’amélioration peuvent être résumées par les 7 points suivants :
- PRECONISATION 1 : Tarifer les établissements en fonction des besoins des résidents, et également en fonction des revenus. L’Etat et les ministères correspondant doivent considérer la mise en place d’un hébergement social, ajusté aux revenus de la personne.
- PRECONISATION 2 : Renforcer l’importance de l’animation dans les EHPAD (réduire l’apologie du droit de ne rien faire quand on est vieux, du caractère normal et fatal de l’incapacité à faire due au grand âge).
- PRECONISATION 3 : Inviter les résidents à des animations internes : spectacles, sorties, animations collectives (lotos…)
- PRECONISATION 4 : Proposer des activités plus modernes et plus attractives : formation, apprentissage de l’utilisation des nouveaux appareils issus de la NTIC…
- PRECONISATION 5 : Renforcer la formation des personnels, les motiver un peu plus (quand la personne âgée refuse toute proposition et suggestions, les personnels ne doivent pas se lasser facilement ou être démotiver).
- PRECONISATION 6 : Améliorer la communication (être plus à l’écoute des prospects, effectuer systématiquement des études de satisfaction et rapports auprès des familles et des résidents…)
- PRECONISATION 7 : Innover constamment (notamment au niveau du changement des cadres, des décorations intérieures, de nouvelles activités…) pour les résidents accoutumés.
Les EHPAD tendent à devenir des structures incontournables dans le domaine de la santé en France. En effet, avec l’augmentation caractéristique de la tranche « âgée » de la population française, la demande ne cesse d’augmenter et d’évoluer en ce qui concerne ce type d’établissement.
Cette augmentation de la catégorie âgée de la population résulte principalement des avancées médicales en matière de santé, fruit des évolutions en matière de prise en charge médicale et technologique dans le traitement et la prévention des maladies, évolutions mises en place au niveau des politiques et accompagnement afin de fournir à tout en chacun la possibilité de vivre plus longtemps avec une meilleure santé.
De ce fait, l’espérance de vie de la population s’allonge, et la tendance est à l’augmentation. Ainsi, on constate une augmentation conséquente du nombre de personnes qui rejoignent la tranche du sénior.
Cet état de fait conduit à deux situations. En premier lieu, une augmentation du besoin e structure d’accueil de ces personnes âgées. En second lieu, une nécessité de diversification de l’offre proposée pour les structures déjà en place, mais également par celles à venir.
De par ces situations, il est donc impératif pour les structures déjà actuellement en place de mettre en œuvre des stratégies novatrices pour prendre en compte les besoins de cette catégorie de personnes, qui en sens marketing et commercial du terme, restent des « clients » et doivent être au centre de toute démarche qualitative.
Ainsi, cette étude a pour but primordial d’analyser les composants qui priment dans le choix des établissements d’accueil par cette dite clientèle. Et il en résulte que les prospects priorisent d’abord les spécificités du centre par rapport aux soins et aux services médicales ; ensuite s’ensuit la recherche d’un emplacement accessible à la famille et favorable à la quiétude de la personne âgée ; et enfin ils comparent les meilleurs prix du marché pour vieillir confortablement.
BIBLIOGRAPHIE
- Alet C., Le marché des maisons de retraite. Alternatives Economiques n° 303 – juin 2011.
- Anaïs A., Développement de l’activité commerciale dans les EHPAD. 2013.
- Balard, F. INSERM. Exploration des besoins des personnes âgées en matière de gérontechnologie. 2007.
- Bobillier Chaumon, M.E., Oprea Ciobanu R., Les nouvelles technologies au service des personnes âgées : entre promesse et interrogation- une revue de questions. Juillet 2009. Psychologie française 54 (2009) 271-285.
- Bourdessol, H., Pin, S., Préférence et attente des personnes âgées en matière d’information sur la santé et la prévention. Résultats d’une étude qualitative auprès des séniors et de personnes âgées en perte d’autonomie. INPES. Evolutions. Résultats d’étude et de recherche en prévention et en éducation pur la santé N°17. Mai 2009.
- Dietsch , Développer une relation humaine de service au sein d’un EHPAD : l’apport d’une démarche qualité. EHESP. 2008
- Foucarde J., De l’hospice à l’EHPAD Passage d’un projet de soins à un projet de vie. CAFDES ENSP Rennes. 2005
- Gaucher, J., Ribes, G., Etude Altivis.
- Groupe de réflexion et de réseau pour l’accueil temporaire des personnes en situation de handicap. Enquête nationale sur les besoins et attentes des personnes âgées dépendantes et de leurs proches aidants en matière de relais. 2009.
- Jeandel C., Pfitzenmeyer P., Vigouroux P., Un programme pour la gériatrie. Rapport commandé par Xavier BERTRAND, ministre de la santé et des solidarités et par Philippe BAS, ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. Avril 2006
- Observatoire des EHPAD. Janvier 2013.
- Observatoire des EHPAD. Avril 2014.
- Lissillour C. N., Réflexion autour du projet de vie en EHPAD. 2010. (http://www.memoireonline.com/09/11/4810/Reflexions-autour-du-projet-de-vie-en-EHPAD.html)
- Mias L., Personnes âgées et besoin d’être propre, soigné et protégé ses téguments. Octobre 1993.
- TEF, édition 2014. Personnes âgées dépendantes. (www.insee.fr, rubrique Publications et services\Collections nationales\Insee Références).
[1] Une expression de Claire Alet dans Alternatives Economiques n° 303 – juin 2011
[2] Source : INSEE, 2014.
[3] Fourcade, 2005.
[4] Alain Villez, 2005. « Adapter les établissements pour personnes âgées. Besoin, réglementation, tarification. », cité par DIETSCH en 2008.
[5] Fourcade, 2005.
[6] Cité par DIETSCH (2008).
[7] Observatoire EHPAD 2013.KPMG.
[8] Observatoire EHPAD, 2014.
[9] Données (Avril 2014).
[10] Le GMP ou GIR moyen pondéré est un indicateur qui mesure le niveau de la prestation fournies pour la prise en charge de la dépendance. Plus le GMP est élevé, plus la personne est dépendante.
GIR : Groupe Iso Ressource (grille d’évaluation de l’autonomie).
[11] http://www.memoireonline.com/09/11/4810/Reflexions-autour-du-projet-de-vie-en-EHPAD.html Catherine Nedelec Lissillour – IFCS Montsouris / Créteil – Master 1 management et santé 2010
[12] Source : observatoire EHPAD 2014.
[13] (Foucarde)
[14] Mias, Personnes âgées et BESOIN D’ÊTRE PROPRE, SOIGNÉ et PROTÉGER SES TÉGUMENTS.
[15] Selon les travaux de Fried, Cité par Balard (2007). Exploration des besoins des personnes âgées en matière de gérontologie.
[16] Rapport ministériel 2006. Programme pour la gériatrie.
[17] Cité par Balard.
[18] Ces données sont uniquement valides pour cet échantillon.
[19] Légende :
Grand âge : dépendance et maladie liée au grand âge (comme l’Alzheimer…) /dep permanent : dépendance permanente (toilette, nutrition, déplacement,…)
[20] Les études effectuées par Anaïs (2013) ont pu démontrer qu’avant l’installation en EHPAD, l’image positive de ces centres représente 28% des propos contre 72% d’image négative. Alors qu’après recherche et connaissance de ces lieux, ce chiffre s’est inversé avec 76% d’image positive et 24% d’image négative. (Développement de l’activité commerciale dans les EHPAD, Anaïs André, p 77.)
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