YOGA ET NUTRITION
YOGA ET NUTRITION
Mots clés : yoga, aliments sattviques, Prãna, purifications, dix commandements en yoga, rotations, éveil paradoxal et/ou Shavasana.
Introduction
Un désordre nutritionnel, renvoyant à des troubles de santé, est souvent constaté actuellement pour de nombreux individus lié au développement du mode de vie. Il est surtout le résultat de la propagation de produits alimentaires de différentes sortes et qualités. Pourtant, depuis quelques millénaires, le yoga propose un mode d’alimentation basé sur le recours à des produits corrects et équilibrés selon la personnalité de chaque individu. C’est cette raison qui nous pousse à parler dans ce travail du « LIEN ENTRE YOGA ET NUTRITION. INFLUENCE SUR LA PRATIQUE EN GÉNÉRAL ET SUR LES POSTURES EN PARTICULIER ». En effet, cette combinaison yoga et nutrition est déjà très ancienne malgré une prise de conscience liée à l’évolution relativement récente.
Par définition, la nutrition désigne l’action et la conséquence de se nourrir pour la bonne marche, l’entretien et l’évolution des fonctions vitales de l’organisme. D’où, pour se développer, l’individu a besoin d’une alimentation saine parce qu’elle nourrit le corps. C’est surtout un argument occidental, l’orient – comme le yoga est d’origine indienne[1] – souligne qu’il ne suffit pas d’une alimentation saine, mais nos corps et esprit ont besoin d’une alimentation pranique qui est une nutrition par le Prãna. C’est l’énergie vitale et nous la trouvons dans l’air pur. Ainsi, c’est une énergie naturelle qui est partout et en tout[2].
Ainsi, quelle est l’influence du yoga – en assurant non seulement une alimentation saine mais aussi une alimentation pranique – sur la pratique en général et sur les postures en particulier ? En effet, les yogis ou praticiens de yoga témoignent des avantages tirés par sa pratique tant sur la santé qu’en matière de nutrition. Le yoga établit des classifications de l’alimentation à respecter parce que c’est le support de l’énergie vitale. Nous supposons alors que les divers avantages escomptés par la pratique de yoga peuvent être atteints quand ces règles sur la nutrition et ses différentes étapes pratiques sont respectées.
Différents exercices corporels et respiratoires sont indiqués avant la pratique de yoga dont les nettoyages ou Kryias, étant un ensemble de techniques de purification. Ils sont destinés à se débarrasser des toxines aussi bien physiques que mentales pour que le corps et l’esprit se purifient de l’intérieur ; tout comme la façon dont nous prenons soin du corps extérieur. Ensuite, il y a le feu digestif ou le Manipura qu’est le troisième chakra ou centre énergétique. Il est aussi qualifié de centre solaire véhiculant l’affirmation du moi aux yeux du monde. Ce centre concerne la zone de l’abdomen et la transformation des aliments par le feu en chaleur et en énergie qui vont régénérer l’ensemble de l’organisme. Quant aux Bandhas, ils se définissent comme une sorte de contraction pour défaire les trois zones principales de tension dans le corps dont la gorge, le diaphragme et le périnée. Enfin, comme la démarche complète du yoga vise au changement radical de soi, le Yama qui est une règle sociale et le Niyama, une règle personnelle, permettent respectivement aux yogis d’être en harmonie avec ses semblables et de progresser sur la voie de yoga.
Après ces exercices respiratoires, les yogis entament les asanas ou postures. Nous voulons savoir : quelle est la posture la plus importante ? Il existe des milliers de postures de yoga. Selon les yogis, ils rendent fort, délivrent les maladies et assouplissent les membres du corps. Mais, le but c’est d’avoir la posture « stable et confortable » ou « sthira et sukha » parce que la plupart d’elle est axée sur la santé de la colonne vertébrale. Un autre but est de bien enchainer les postures pour varier ses séances et ainsi d’éviter une pratique répétitive. Ensuite, une nettoyage respiratoire ou Kapalabhati est pratiquée pour avoir une énergie nouvelle à l’aide d’expirations et inspirations. Une modification des états de conscience est visée.
Ainsi, nous définissons, en premier lieu, les différents termes spécifiés. Ensuite, avant d’analyser les différents exercices respiratoires de la pratique de yoga ainsi que les différentes postures, nous mettons l’accent sur la bonne nutrition comme les yogis l’ont fait depuis des siècles. Enfin, avant de conclure notre travail, nous parlons de la modification des états de conscience suivant cette pratique.
- Les termes[3]
- Yoga
- Conception originelle
Le yoga est l’un des six points de vue de la philosophie ãstika[4] d’origine indienne. En étant déjà très ancienne, sa conception n’est pas datée d’une façon précise mais la date attribuée à la codification de cette philosophie est entre le IIe siècle avant notre ère et le Ve siècle où Patañjali[5] avait fait la synthèse de toutes les théories existantes en formulant le Yoga Sutra[6].
En étant une philosophie, mais non pas une croyance ou religion, la pratique de yoga est sans exclusive c’est-à-dire que même les religieux peuvent l’adopter. Ce qui est essentiel dans sa pratique en général c’est la recherche de l’arrêt des perturbations mentales qui renvoie au respect des autres, à la paix et l’atténuation ou même l’inexistence de la violence.
Effectivement, son but suprême est le bonheur qualifié de parfait et qui ne dépend pas des circonstances extérieures. Cette philosophie souligne, depuis longtemps, que l’homme souffre parce qu’il recherche éternellement la source de son bonheur en dehors de lui-même au prix d’une agitation mentale. Celle-ci pourrait se traduire par le stress et/ou le mal de vivre. Ainsi, par une connaissance précise des rouages et résistances psychiques de l’individu, le yoga propose une pratique physique reliée à l’esprit où se révèle un bien-être naturel. Ce bien-être, à son stade final, est caractérisé par une moksa ou une liberté intérieure loin de samskara ou de toute dépendance aux conditionnements.
- Conception occidentale
De nos jours, le yoga est devenu une discipline qui vise l’unification de l’être humain suivant trois aspects : physique, psychique et spirituel ; par la méditation depuis son arrivée en occident. Et, depuis ce moment, la plupart des termes ne sont plus utilisés comme autrefois mais quelquefois avec des confusions. En effet, les occidentaux utilisent toujours le terme yoga pour désigner le hatha-yoga, qui n’est qu’une de ses branches. Et même, sa forme actuelle est parfois très éloignée, en réalité, du hatha yoga traditionnel. Traditionnellement, cette discipline est différente de la gymnastique douce mais avec une vigueur, une violence ; comme l’indique la signification de hatha. C’est ainsi qu’il n’est pas une voie spirituelle à part entière mais composée d’une autre voie abrupte et dangereuse. Ce sont les individus qui sont prêts à brûler les étapes de sa pratique qui le choisissent.
Suivant cette conception, le but visé par le yoga est la recherche de l’harmonie entre le corps et l’esprit. Suite à un suivi systématique de sa voie, du côté intérieur de l’individu, il lui permet d’agir très conformément face à ses besoins, à ses intentions et à ses valeurs. Et, du côté extérieur, ceci aide l’individu au renforcement de son corps, à la détente, à l’équilibre de son système nerveux et à la trouvaille de la paix ainsi qu’à se concentrer sur un objet.
- « Yoga de la nutrition »
L’accent mis sur le lien entre le yoga et la nutrition n’est pas nouvelle. Ce lien, appelé Yoga Anna, est une des disciplines du yoga. Ceci concerne la nourriture et son influence sur la santé et la remise en forme.
Depuis ces dernières années, il existe une prise de conscience sur ce lien face à l’avancée de la médecine. Pourtant, les aliments recommandés par le yoga traditionnel et occidental, et la médecine, sont les mêmes et entrent dans le cadre de l’alimentation saine avec comme principal aspect : portions raisonnables des aliments riches en nutriments et pauvres en toxines en vue d’une harmonie entre l’esprit et le corps. Et, selon le yoga, les tendances inhérentes à notre personnalité se retrouvent dans les aliments que nous ingérons. Ainsi, quelle différence y a-t-il entre alimentation saine et alimentation pranique ?
- La nourriture
Dans le yoga, trois classifications de l’alimentation existent : Rajasik, Tamsik et Sattvik. Ils sont le support de l’énergie vitale ou le Prãna qui se décline dans le corps en cinq sous-prãnas ou vayus : Prãna ou souffle vital, Apana ou souffle inspiré, Udana ou souffle vital irriguant la partie supérieure du corps, Samana ou souffle vital régissant les échanges entre Prãna et Apana et Vyana ou souffle vital distribuant les énergies vitales dans le corps.
- L’aliment
Le yoga – s’accordant avec la médecine ayurvédique[7] – avait défini, depuis des millénaires, trois gunas ou caractères énergétiques inhérents à un individu en fonction des aliments qu’il absorbe. Soit l’individu est de :
- Nature rajasique ou rajas: public, compétitif, dominateur, orgueilleux c’est-à-dire en mouvement stimulant et chaotique ;
- Nature tamasique ou tamas: lourd et paresseux, destructeur, froid ;
- Nature sattvique ou sattvas : paisible, harmonieux et clair.
Le but est d’augmenter sattvas en mangeant de façon sattvique : léger, frais et naturel afin d’organiser le corps à la pratique du yoga. Par conséquent, trois groupes d’alimentation sont définis dans Yoga Anna pour que le caractère forgé par l’individu s’accorde à ce qu’il mange.
- Trois catégories d’aliments en yoga[8]
- Aliments rajsik : qualifiés de « nourritures de roi » ou d’hyperstimulants, ce sont des aliments qui stimulent le corps, agitent le mental et le rendent nerveux ; comme les épices, les goûts trop forts, le café, le thé, les œufs, le sel, le chocolat… Ce sont aussi des aliments fortement transformés ou trop assaisonnés ou même des aliments emballés, des boissons sucrés ou alcoolisés… Ils se consomment aujourd’hui dans la plupart des restaurants.
- Aliments tamsik: ne sont pas bons, ni pour le corps, ni pour l’esprit car ils les rendent lourd et insensible. Ils se réfèrent à la nourriture morte, trop mûre ou pas mûre, trop vieille ou trop cuite, fermentée, ou dure. Ce sont la viande, les oignons, l’ail… Ils sont riches en matière grasse, faibles en valeur nutritive et difficiles à bien digérer. Ce sont aussi des aliments riches en sodium et très épicés. L’habitude de trop manger est aussi tamasique.
- Aliments sattvik: Ces aliments, selon le yoga, sont plus près que possible de leur état originel comme les légumes (à condition qu’ils sont cuits) et fruits frais parce qu’ils renferment des enzymes et des vitamines. Ces derniers sont des puissants nutriments appelés « force de vie ». Il y a aussi les céréales complètes (le riz, l’orge, l’avoine, le blé, le millet et le quinoa), le miel, les noix, les légumineuses… Et, si on veut les assaisonner, on le fait seulement avec légèreté, afin qu’une partie ou la plupart de leur valeur nutritive soit entretenue.
La base du régime idéal des yogis est alors l’aliment sattvik. Effectivement, ils sont faciles à digérer et garnis de valeur nutritive, très bonne pour la santé. Selon le yoga, ils assurent en partie un bon conditionnement de l’esprit et du corps.
Pourtant, de nos jours, certains yogis mangent de la viande, du poisson ou de la volaille mais « avec modération » ainsi que d’autres aliments pouvant ralentir le surcroît des muscles tirés de la pratique yogique. Or, ils peuvent contenir des toxines telles que l’acide lactique, les produits chimiques gras, le cholestérol… Ainsi, il n’est pas correct de dire qu’on devient végétarien quand on pratique le yoga mais ce qui compte c’est l’EQUILIBRE.
- Manière de préparer et de prendre les aliments en yoga
Après avoir fait un bon choix des aliments, le yoga recommande aussi la façon dont l’individu devrait les préparer : pas de transformation et à cuisiner sans être brûlés ou à manger de préférence crus. Puis, la façon dont l’individu doit les manger : lentement pour que son corps puisse extraire tous les éléments nutritifs qu’ils contiennent. Par ailleurs, il faut manger léger le soir pour un sommeil réparateur… En un mot, la pratique régulière de yoga aide l’individu à bien manger.
Mais, pour se préparer au travail postural en yoga, le corps d’un individu a aussi besoin de l’énergie vitale ou Prãna mais non pas seulement de ces aliments.
- Aliment, support de l’énergie vitale : Prãna[9]
Le Prãna[10] ou l’énergie vitale pénètre dans notre corps par le biais de la respiration. Il a comme origine l’air pur qu’on respire mais n’entre pas dans la composition chimique de l’air. Ainsi, parler du Prãna c’est parler en même temps des notions de souffle, de son principe vital et de sa manifestation organique dans la respiration. Et, lorsqu’il pénètre dans le corps physique de l’individu et dans son système nerveux, il se divise en cinq différentes formes de souffles ou vayus. Ces derniers se situent sur le corps énergétique ou Prãnamaya Kosha et circulent à travers les canaux énergétiques ou nadis[11] qui relient les sept chakras[12] principaux ou centres énergétiques, se situant le long de la colonne vertébrale.
Figure 1 : Les cinq vayus Figure 2 : Les sept chakras
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Source : www.branding.be Source : www.johncohn.org
- Prãna vayu
Par définition, c’est le souffle vital ou le souffle qui va vers l’intérieur. En effet, cette fonction permet l’inspiration ou l’entrée de l’énergie vitale dans le corps. Son siège se localise au niveau de la poitrine. Ainsi, au sens large du terme, il s’agit de recevoir ou de s’ouvrir : recevoir la nourriture ou les boissons… mais aussi l’amour ou les sensations… C’est ce souffle qui régit la consommation, les nerfs et les muscles correspondants.
- Apana vayu
Apana vayu est le souffle qui se dissipe. C’est lui qui va permettre l’expiration que l’on appelle rétraction – qu’est le fait de rendre ce que l’on a reçu. Son siège se situe dans le nombril. Son mouvement est descendant et vers l’extérieur. Ainsi, c’est le souffle qui régit toutes les excrétions et expulsions comme l’accouchement, l’éjaculation, la menstruation, les selles, l’urine, le gaz carbonique, la sueur… Il représente le pôle de sortie de l’énergie.
- Udana vayu
Ceci veut dire le souffle qui monte et se situe au niveau de la gorge. C’est le souffle de la compréhension et de la sagesse. Il est vertical et représente la transformation de l’énergie et ses mouvements qualitatifs vers le haut dont la croissance physique, la parole, l’enthousiasme, l’expression, la volonté, l’évolution de la conscience, l’énergie positive…
- Samana vayu
Il est aussi appelé le souffle qui équilibre. Son élément est le feu en se situant dans la région centrale ou la zone du plexus solaire, au-dessus du nombril. C’est le souffle qui régit la digestion, l’assimilation à tous les niveaux : physique, intellectuel, émotionnel, sensoriel… Enfin, le mouvement qu’il crée va de la périphérie au centre.
- Vyana vayu
C’est le souffle qui se répand ou sort car il est présent dans tout le corps. En effet, c’est lui qui gouverne la circulation à tous les niveaux comme les aliments, l’eau, les émotions, les pensées… C’est lui qui relie et assemble les quatre premiers Prãna. Ainsi, il doit coordonner les mouvements avec les muscles correspondants et les nerfs, et les articulations qui leurs sont reliés. La circulation sanguine et l’influx nerveux est assuré par ce souffle.
Ainsi, nous avons réuni tous les éléments nécessaires au corps (alimentation saine) et à l’esprit (alimentation pranique) d’un individu pour pouvoir bien pratiquer le yoga. Mais, avant sa pratique, différentes exercices respiratoires doivent être exécutés dont les kriyas aident à débarrasser l’organisme des toxines causées entre autre par les excès alimentaires.
III- Avant la pratique du yoga
- Nettoyages[13]
Le yoga propose six purifications ou shat kriyas qui consiste à désintoxiquer le corps tout entier. Il doit être fait avec un dévouement total et beaucoup de force. Lors d’un jeûne, ils sont particulièrement importants. Ainsi, le but est de rendre le corps de plus en plus fort, sain, aiguisé, capable d’aborder le subtil. Ce sont : Dhauti : nettoyage intestinal ; Basti : lavement ; Neti : douche nasale ; Nauli : contractions abdominales ; Trãtak : fixation du regard, Kapalabhati : nettoyage des poumons. Et, la plupart de ces exercices se pratique avec l’estomac vide ou de préférence le matin.
Figure 3 : Les six kriyas
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Source : Blog de yogamrita, Michèle Lefèvre.
- Danta dhauti: est le nettoyage des dents suivant deux exercices dont le Mula danta ou lavage de la racine des dents à l’aide d’une fine poudre d’argile pure et séchée pour éviter les maux de tête. Et, le Mula jihvã ou lavage de la racine de la langue en la pressant avec les trois doigts du milieu depuis la racine jusqu’à la pointe et utilisant un peu de beurre et un morceau de métal pour la frotter. Sa pratique permet de soigner les défauts d’élocution et les désordres des nerfs de la langue.
- Karna dhauti: ou nettoyage du canal des oreilles en utilisant l’index et le petit doigt pour renforcer et activer les organes de l’ouïe
- Hrid dhauti: c’est le lavage du canal alimentaire situé dans la région du cœur. Cet exercice se divise en quatre parties. Sous la direction d’un guide, Danda dhauti est la purification avec une corde de coton tressé d’une longueur de 3 mètres et de 10 centimètres de large en l’introduisant dans la bouche. Et, en la faisant pénétrer doucement dans la gorge, en la trempant d’abord dans de l’eau chaude, il faut la faire ressortir après. Il guérit les maux de cœur et prévient le cancer de la gorge. Ensuite, Vamana dhauti est la purification par vomissement en buvant plusieurs verres d’eau tiède salée en pratiquant Uddyiana bandha une dizaine de fois avant de sentir l’envie de vomir. Celle-ci régularise la fonction du cœur… Et, Vastra dhauti est le nettoyage interne avec un tissu de 7 mètres de long et de 6 centimètres de large en buvant de temps en temps de l’eau tiède et la ressortir après avoir exécuté Nauli Cet exercice rend les muscles de l’estomac très puissants. Enfin, Mula Shodhana est le nettoyage de la région basse du corps incluant le rectum et l’anus. Ceci permet de clarifier le passage de l’anus et évite toutes les maladies de cette région.
- Basti
Au sens dérivé, Basti signifie lavement. C’est le procédé du lavage de l’intestin avec de l’eau et se divise en deux types :
- Jala Basti: est un type de lavement en introduisant à moitié un morceau de bambou un peu imprégné de beurre dans l’anus. Il faut pratiquer la posture levée ou Utkãtasana dans l’eau dont le niveau doit atteindre le haut des fesses, et ensuite aspirer l’eau à l’intérieur des intestins. Il faut boucher le bambou avec le doigt quand l’eau a suffisamment pénétré. Et, pour évacuer l’eau à travers le rectum, il faut se mettre debout puis pratiquer Nauli et aller à la selle. Cette pratique nettoie efficacement le circuit intestinal.
- Shushka Basti: ou lavement sec se fait sans eau. Il faut prendre la posture de Paschimottãnãsana (un intense étirement de tout l’arrière du corps) et puis contracter et relâcher l’anus plusieurs fois de suite. Cette pratique tonifie le muscle de l’anus et du périnée.
- Neti
Neti, le lavage du nez, est une purification de toutes les parties de la tête et se divise en cinq types d’exercices :
- Jala Neti: est le lavage du nez avec de l’eau en se servant du Lota rempli d’eau avec du sel marin. Il faut introduire l’embout du Lota dans la narine droite en inclinant la tête vers la gauche. En pénétrant dans la narine droite, l’eau doit s’écouler par la gauche. Il faut recommencer avec l’autre partie lorsque le Lota est vide en le remplissant de nouveau. Ces exercices se pratiquent en ouvrant légèrement la bouche. Et, le séchage du nez doit se faire suivant un exercice spécial : en levant, baissant la tête mais aussi la tourner à gauche puis à droite en inspirant vigoureusement. C’est un exercice excellent pour les yeux et les oreilles.
- Sutra Neti: est le nettoyage du nez avec une corde faite de fil de coton fin. Suivant une posture assise ou Kãgãsana, introduire la corde humidifiée d’eau tiède dans la narine la plus active avec l’aide des deux mains. Jusqu’à ce qu’elle arrive dans la gorge, il faut l’attraper par le pouce et l’index et la faire ressortir dans la bouche. Il faut faire un mouvement de vas-et-viens cinq ou six fois en tenant les deux bouts de la corde et la faire sortir par la bouche.
- Dugdha neti: le nez est nettoyé par le lait. Avant sa pratique, la narine doit être purifiée par la pratique de Jala Neti et du En se servant du Lota plein de lait, l’embout doit être introduit dans la narine droite tout en fermant l’autre narine avec le pouce et la tête légèrement renversée en arrière. Ainsi, il faut laisser le lait couler à travers la gorge. L’exercice doit être recommencé avec l’autre narine après avoir bu la moitié de lait.
- Ghrita Neti: se pratique comme Dugdha Neti mais avec une très petite quantité de beurre liquide pour pouvoir être digéré facilement.
- Taila Neti: est aussi le même que ces deux exercices précédents mais en utilisant de l’huile : l’huile de moutarde est recommandé. Ces trois derniers exercices fournissent une excellente lubrification locale et une saine nutrition.
- Nauli
C’est l’exercice des muscles internes de l’abdomen suivant une posture debout mais les jambes bien écartées. Il faut, tout d’abord, pratiquer l’Uddiyana Bandha en inspirant profondément puis expirant à fond. Une fois l’air complètement éjectée, il faut tenir la rétention et relever le diaphragme en plaquant le tout contre la colonne vertébrale. Ensuite, il faut pratiquer le Madhya Nauli en tenant cette première position quelques instants et en inspirant profondément lorsque l’on sent le besoin de respirer. Enfin, en faisant quelques respirations, il faut les pratiquer de la même manière avec le muscle du côté droit et du côté gauche : respectivement le Dakshina Nauli et le Vãma Nauli.
- Tratãk
C’est le contrôle des organes de la vue en fixant la concentration en un seul point dont le but est la confirmation musculaire et mentale. Différents objets peuvent être utilisés pour sa pratique comme la chandelle, le miroir, la lune, le soleil, l’eau, le ciel, la pointe du nez, l’endroit entre les deux sourcils… Il faut ainsi arriver à une certaine immobilité en fixant le regard sur l’objet choisi : aucun clignement de paupières, yeux grands ouverts et si les larmes viennent il faut les laisser couler. En sentant la fatigue, il faut baisser les yeux et les fermer quelques instants avant de refaire l’exercice qui peut durer 15 à 20 minutes.
- Kapalabhati
Ceci se pratique avec des petites expirations rapides et énergétiques se succédant en rafales. Et, entre deux expirations, chaque inspiration se fait passivement. Nous l’analysons encore dans le paragraphe suivant en tant qu’un des exercices principaux de Pranayama.
Une autre étape importante avant la pratique du yoga est la maîtrise de l’existence à travers un autre type de purification qu’est le Manipura : purification des désirs et des instincts par le feu solaire pour un corps et un esprit en harmonie.
- Manipura[14]
- Définition et rôle principal
Le Manipura est le 3ème chakra. Il se situe autour du nombril et du plexus solaire (creux de l’estomac). Il est actif de 14 à 21 ans puis plus tard de 63 à 70 ans. L’élément qui y est associé est le feu ; et l’énergie solaire qui y est incorporé nourrit le corps éthérique et apporte la vitalité ainsi que la nourriture au corps physique. C’est par ce feu que l’énergie émotionnelle de l’individu communique avec l’extérieur. Il est le premier niveau de sa raison car c’est le siège du rationnel, de la logique et du factuel et lui permette d’acquérir des connaissances. Il gouverne l’intelligence humaine et la pensée rationnelle. Il est associé à l’organe de vue et contrôle le pancréas.
Le Manipura assure la purification des désirs et des instincts, la canalisation et l’utilisation avec conscience de l’énergie créatrice, et la manifestation de la richesse spirituelle des chakras spirituels pour avoir une vie aussi accomplie que possible.
- Bon fonctionnement et dysfonctionnement de Manipura
Incité par la pratique du yoga et avec Prãna, à travers ce feu de ventre, l’individu ne peut plus être dominé par ses dix principaux défauts dont la honte, l’impuissance, la jalousie, l’envie, la paresse, la tristesse, l’idiotie, l’ignorance, l’aversion/le dégoût, la peur. Autrement dit, il assume son rôle social en rayonnant pleinement son identité profonde sans qu’il recherche l’honneur ni la gloire. En toute simplicité, sa puissance ainsi développée s’affirme. Le nombre 10, relative à ces qualités, est relié à ce chakra. Et, la couleur qui lui est associé est le jaune doré qui renvoie à une notion d’achèvement, de plénitude ou de maturité. C’est aussi la couleur du rayonnement : le corps de l’individu est perçu comme un rayonnement de l’esprit suite à ces qualités. Ainsi, à travers ce feu, l’individu maîtrisant sa parole, est capable de se protéger et de se retirer des sorts mais peut avoir aussi le pouvoir de guérir. Et, il a aussi la maîtrise des appétits physiologiques dont la faim, le soif, le sommeil. En un mot, l’individu capte les vibrations positives des gens et réagit selon la qualité ressentie.
Dans le cas contraire, si ce feu n’accomplit plus sa fonction normale, l’humeur de l’individu est déséquilibré et sombre. En effet, il donne l’impression d’être dépressif et sans énergie. Autrement dit, dans tout ce qu’il fait, il voit des obstacles. Et, il capte les vibrations négatives des gens et ressent ainsi un danger avec une autoprotection superflue. De plus, l’individu devient égoïste et autoritaire et cette trouble lui induit une perte de contrôle de sa propre vie. Ainsi, différents défauts apparaissent à l’individu dont le jugement de soi et des autres, la culpabilité, les injuries, la colère, le sentiment de manque, l’égocentrisme, le rejet des responsabilités, l’hégémonie.
- Plantes et pierres associés au Manipura
- Huiles essentielles: En permettant de surmonter la paresse et de pousser la volonté d’agir, le romarin est recommandé pour dépasser le manque de plexus solaire car il est salubre et fortifiant.
Pour dissoudre les émotions bloquées, le recours à la lavande adoucit et apaise ce chakra.
La bergamote permet de renforcer les énergies vitales, la confiance en soi et l’assurance grâce aux vibrations porteuses de lumière qu’elle émet et à travers son parfum.
- Pierres: Dans tout ce que nous entreprenons, l’ambre jaune nous aide grâce à sa force solaire. Physiquement, il purifie l’organisme, équilibre le système digestif et celui des glandes hormonales. Il purifie et fortifie le foie.
La conscience, l’éveil, la clarté, la joie et la vivacité sont augmentées par la topaze jaune représentant l’énergie rayonnante et la lumière réchauffante du soleil. Elle chasse les sentiments pesants et les pensées négatives. C’est elle qui renforce le corps entier et facilite la digestion mentale et corporelle.
Enfin, l’aboutissement des objectifs est soutenu par la citrine. Elle aide aussi à l’intégration dans la personnalité des expériences vécues et à la transposition des perceptions intuitives dans la vie quotidienne. C’est elle qui facilite, physiquement, l’élimination des toxines et aide en cas de troubles digestifs et de diabète. Elle stimule le sang et les nerfs.
Alors, comment faire pour contrer ces effets négatifs liés au dysfonctionnement du feu digestif ? La réponse est la pratique des Bandhas.
- Bandhas
- Définition
Les Bandhas sont des contractions musculaires spécifiques des trois zones principales de tension dans le corps dont la gorge, le diaphragme et le périnée. Le but est d’activer le Prãna concerné en serrant ou contractant certaines zones du corps. Ce sont des techniques yogiques avancés qui sont conçus pour accroitre et reconduire le flux de l’énergie pranique vers le haut. Sa pratique renvoie à deux avantages : ils favorisent la respiration et la circulation du sang sur le plan physique. Et, ils stimulent le système nerveux central, sur le plan neurologique, tout en créant ainsi un sentiment de détente et de bien-être. Les Bandhas sont très importants dans la pratique de Hatha yoga et Pranayama[15]. Ils soutiennent les postures de l’intérieur. Sa pratique doit être guidé et fait par étape.
- Formes de Bandhas[16] et correspondances avec les Prãnas concernés
Tableau 1 : Rapports entre Bandhas et Prãnas Figure 4 : Les 3 Bandhas
Bandhas | Prãnas concernés |
Jalandhara Bandha | Udana Prãna
Prãna Prãna |
Uddiyana Bandha | Samana Prãna |
Vyana Prãna | |
Mula Bandha | Apana Prãna |
Source : Blog CENTRE JAYA. Source : www.google.com
- Mula Bandha: est la contraction de la zone du périnée qui affecte Muladhara chakra (source de l’énergie vitale) et stimule Apana Prãna. C’est une contraction constante en permanence et avec vigilance des sphincters de l’anus. L’énergie est bloquée à la base du corps, ce qui permet au Prãna de se diriger vers le haut avec l’utilisation des deux autres Elle est de première importance car c’est lui qui organise les fonctions d’excrétion par l’aide des nerfs qui développent le côlon, le rectum, l’anus, la vessie. C’est lui aussi qui commande toute la vie génitale par les nerfs irradiant les organes génitaux externes et internes. Son exécution correcte stimule le système nerveux qui transparaît jusqu’aux yeux.
- Uddiyana bandha: est une pratique qui se fait à jeun. C’est la contraction de la zone du diaphragme qui affecte Manipura chakra et stimule Samana et Vyana Prãnas. L’individu le fait suivant une posture debout dont les jambes sont légèrement repliées, les pieds écartés, le dos arrondi et les mains sur les cuisses. Ensuite, il effectue une profonde expiration et il rentre son ventre vers l’intérieur et vers le haut tout en écartant ses côtes sans inspiration. Avant de relâcher son ventre et inspirer lentement par ses narines, il doit maintenir pendant une vingtaine de seconde la rétention poumons vides. Après, il reprend son souffle en recommençant l’exercice. Sa pratique tonifie le système digestif car l’importante contraction du plexus entraine une production importante de l’énergie dans l’abdomen et la poitrine. Ce bandha doit être maîtrisé pour une bonne pratique de Nauli et du travail postural.
- Jalandhara bandha: est la contraction de la zone de la gorge reliée à Visduddha chakra et qui stimule Udana et Prãna Prãnas. Le but est d’empêcher l’énergie pranique de s’échapper et que la pression monte à la tête. Pour cela, l’individu doit pencher la tête vers l’avant c’est-à-dire le menton au sternum. Il est utilisé dans la respiration Ujjay[17] et surtout dans le Pranyama et lors du travail postural. Sa pratique régule le rythme cardiaque, la respiration et la tension artérielle.
Ce sont les trois principaux Bandhas mais Maha Bandha se définit comme étant la pratique de ces trois Bandhas en même temps. Ainsi, après avoir redirigé les flux d’énergie dans un corps et esprit purifié, le pratiquant entame un changement radical de soi par Yama et Niyama.
- Yama et Niyama
- Définition
Yama et Niyama se définissent comme le pilier du yoga parce qu’ils développent la conscience et la personnalité de l’individu. Yama, qui est une règle de société, se résume par l’abstinence et composé de cinq mesures. Et, Niyama est une règle personnelle qui se définie comme une observance et composé aussi de cinq mesures. C’est ainsi qu’ils s’appellent les « Dix commandements du yoga ». Ce sont des pratiques d’autodiscipline permettant de construire petit à petit la personnalité de l’individu.
- Règles
Les cinq règles de Yama doivent être exécutées en pensée, en parole et en action. Ce sont :
- Ahinsa: non-violence ;
- Satya : honnêteté ;
- Asteya : non-vol ;
- Brahmacharya : continence sexuelle ;
- Aparigraha : non-possessivité.
Quant au Niyama, ses cinq de règles visent à organiser la vie du yogi pour une dure discipline qu’il va entamer après. Ce sont :
- Shaucha : pureté, propreté ;
- Santosha : contentement, paix ;
- Tapas: austérité ;
- Svadyaya : étude et lecture spirituelle ;
- Ishwarapranidhana : offre de sa vie à dieu.
- But
La pratique de ses dix commandements permet à l’individu de ne pas perdre son équilibre émotionnel et mental. Ainsi, il peut se conduire de manière morale parce que les désirs, la colère, l’envie, l’insolence, la jalousie, … qui lui plongent dans la souffrance ; sont écartés.
Après ces différentes étapes, le yogi peut passer aux asanas. En général, si toutes ces différentes conditions sont réunies – dont essentiellement la présence de l’énergie vitale dans le corps de l’individu, qui doit subir différentes purifications – en général, sa pratique procure le bonheur et le bien-être à l’individu. Or, quelle est son influence sur les postures en particulier ?
IV- Asanas
Patañjali définit l’asana ou posture comme étant une position physique où l’individu est parfaitement à l’aise et en harmonie avec soi-même. Asana se rapporte alors aux conditions variées de souplesse, d’adaptabilité et d’aisance que le corps est amené à percevoir.
- Travail postural[18]
En yoga, les milliers de postures sont groupées en dix principales catégories : les détentes, les Pawan Muktasanas, les postures de méditation, les postures de Vajrasana, les postures debout, les extensions, les flexions, les torsions, les postures inversées et les équilibres. Pour bien réaliser le travail postural, il faut éviter les mouvements inutiles, travailler symétriquement pour le respect de la répartition des charges, utiliser la respiration, rester concentré et porter attention à la sensation générée par la pratique[19].
Le but est de maintenir une posture stable et confortable pendant un certain temps. Pour que sa pratique apporte un bien-être physique et constitue un exercice mental, les postures doivent être faites parallèlement avec une respiration profonde, une relaxation et une concentration.
- Détentes
Les détentes s’effectuent en s’allongeant sur le dos la plupart du temps mais aussi sur le ventre et sur le côté. Celles-ci permettent de dissoudre les tensions inconscientes dans le corps pour passer au niveau conscient. Pour cela, un changement de conscience est effectué couplé avec des exercices de concentrations sur le souffle ainsi que différentes visualisations. Ainsi, les différents niveaux du corps de l’individu sont toujours atteints aussi bien physique que mental et psychique. En un mot, cette posture permet d’apaiser totalement et de revivre.
- Pawan Muktasana
Trois séries d’exercices spécifique distinguent cette posture dont :
- Anti-rhumatismale: est doté de trois exercices : pour les membres inférieurs (Padanguli naman, Goolf naman, Goolf chakra, Goolf ghoornan, Janufalak akarshan, Janu naman, Janu chakra, Ardha titali asana, Shroni chakra et Poorna titali asana), pour les membres supérieurs (Mushtika bandhana, Manibandha naman, Manibandha chakra, Kehuni naman et Shandha chakra) et pour la nuque et le cou (les variantes de Greeva sanchalanasana[20]). Cette posture agit sur les articulations. Elle est recommandée pour les personnes souffrant des rhumatismes, de l’arthrite, de l’hypertension, des problèmes cardiaques ou d’autres maladies rendant le corps faible.
- Anti-fermentation: est une posture qui agit et cherche à fortifier le système digestif ainsi que le système reproducteur. Les différentes séries sont : Utthanpadasana, Chakra padasana, Pada sanchalanasana, Supta pawanmuktasana, Jhulana lurhakasana, Supta udarakarshanasana, Shava udarakarshanasana et Naukasana. Elle élimine les blocages dans l’abdomen et fortifie le système digestif.
- Stimulante: est une série de postures importantes pour tout et utile face à la manque de vitalité, à la fatigue, à la dépression… Ce sont : Rajju karshasana, Gatyatmak meru vakrasana, Chakki chalasana, et Nauka sanchalanasana, Kashtha takshanasana, Namaskarasana, Vayu nishkasana, Kawa chalasana et
- Postures de méditation
Elle est faite pour une prise spécifique de conscience intérieure ou intériorisation, suivant différentes séries : Padmasana, Siddha yoni asana, Siddhasana, Swastikasana, Sukasana, Ardha padmasana et entre autres, Nadu sandanasana.
- Postures de Vajrasana
Pour la pratiquer, la partie inférieure du corps : les jambes et le sexe ; doit être comprimée tandis que la partie supérieure ouverte : le thorax et l’abdomen. Les différentes exercices sont : Simhasana, Virasana, Ananda madirasana, Padadirasana, Bhadrasana, Supta vajrasana, Shashankasana, Marjariasana, Shashank bhujangasana, Vajra pranamasana, Ardha ushtrasana, Ushtrasana et Vyaghrasana. Elle facilite ainsi la digestion, le calme mental et la circulation des énergies du bas vers le haut.
- Postures debout
Cette posture se fait suivant une puissance de base ainsi qu’une certaine souplesse musculaire dans le but de maintenir un équilibre stable. Il existe différents exercices – Hasta utthitasana, Akarna dhanurasana, Tadasana, Kati chakrasana, Tyriaka tadasana, Tiryaka kati chakrasana, Utthita lolasana, Meru prishtasana, Utthanasana, Sama konasana, Dwi konasana, Tri konasana, Dolasana, Surya namaskarasana et Chandra Namaskarasana – procurant de l’endurance, de la résistance et de la patience.
- Extensions
Elles ouvrent le corps pour se tourner vers le monde. Elles tonifient les muscles soutenant la colonne vertébrale. Autrement dit, elles aident à affronter la vie, les misères, les replis sur soi… Les différentes exercices sont : Bhujangasaga, Sarpasana, Tiryaka bhujangasana, Matsyasana, Shalabhasana, Ardha shalabhasana, Dhanurasana, Saral dhanurasana, Grivasana, Kandarasana, Setu asana, Sirsha padasana, Ardha Chandrasana, Utthan prishtasana, Gomukhasana et Chakrasana.
- Flexions
Utilisées généralement pour soulager les douleurs du dos, cette posture utilise la gravité donc elle est passive. En effet, les personnes qui sont bloquées par la peur ont le dos bloqué. Ce sont des postures qui sont favorables pour ceux qui ont du mal à fléchir. Ainsi, différentes exercices se pratiquent : Pashimottasana, Pada prasar pashimottasana, Janu sirshasana, Sirsha angushta yogasana, Pada hastasana, Hasta pada angushtasana, Meru akarshanasana, Utthita sirshasana, Utthita janu sirshasana, Eka pada padmottanasana, Kurmasana, Dhanur akarshanasana, Hanumanasana, Brahmacharuasana, Iragny gharba asana et Saithalyasana.
- Torsions
Appelées aussi rotations, ces postures s’effectuent par étirement d’un côté et de l’autre. Elles ont une forte influence sur les muscles abdominaux. Elles sont aussi importantes pour la santé de la colonne vertébrale suite à ce massage des organes de l’abdomen. Leur pratique augmente la vitalité, stimule les organes et régénère les tissus. Et, dans des situations tendues, ces postures donnent à l’individu le contrôle et la maîtrise. Les exercices de torsions sont : Ardha matsyendrasana, Parivrtta janu sirsasana, Meru vakrasana et Bhunamanasana.
- Postures inversées
Elles permettent de diminuer l’anxiété et le stress en mettant la tête en bas et le pied vers le haut. Elles permettent aussi de sublimer l’énergie sexuelle en énergie spirituelle suite à cette inversion du sens de la circulation. De façon progressive, on enseigne : Bhumi pada mastakasana, Murdhasana, Sirshasana, Salamba sirshasana, Niralamba sirshasana, Kapali asana, Sarvangasana, Viparita karani asana, Purwa halasana, Halasana, Druta halasana, Ardha padma halasana et Stambha asana. Elles rajeunissent le cerveau et le corps.
- Equilibres
Sa pratique apporte de l’équilibre et de la coordination des mouvements entre les différentes parties du corps ; en demandant une concentration sur un point. On enseigne : Eka pada pranamasana, Garudasana, Bakasana, Eka padasana, Kakasana, Eka pada kakasana, Ardha padma padottanasana, Ardha baddha padmottanasana, Padma parvatasana, Meru dandasana, Utthita hasta meru dandasana, Ashwa asana, Vashishthasana, Vatayanasana, Natavara asana, Shiva asana, Nataraj asana, Utthita hasta padangulasana, Dwi hasta kurmasana, Santolasana, Pada angushtasana, Niralamba paschimottanasana et Hamsasana.
Ainsi, d’une façon particulière, l’influence de la pratique de yoga, dans un corps et un esprit « sains », sur les postures est le soulagement de la colonne vertébrale. C’est un très bon signe parce que « La santé du dos garantit une longue vie » selon les Chinois. Or, d’après la recherche, la posture de rotations ou torsions est la plus bénéfique.
- Rotations
Les postures de rotations aident à renforcer la colonne vertébrale et le dos. En effet, elles massent la zone abdominale et améliorent la digestion. Elles doivent être exécutées en douceur et sans mouvements brusques ou rapides ; sous la direction d’un spécialiste. Il existe quatre types d’exercices de rotations :
- Postures demi-torsion (torsion assise) ou Ardha Matsyendrasana
Figure 5 : Posture demi-torsion
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Source : www.google.com
- Postures de la tête au genou ou Parivrtta Janu Sirsasana
Figure 6 : Posture de la tête au genou
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Source : www.google.com
La souplesse de la colonne vertébrale augmente grâce à l’étirement du buste et d’une légère rotation, et ouvre les hanches.
- Postures de rotation simple ou Meru Vakrasana
Figure 7 : Posture de rotation simple
Source : www.google.com
En outre, cette posture stimule les organes digestifs, améliore la mobilité du dos et des hanches. Enfin, elle est avantageuse pour les yeux.
- Postures de la salutation de la terre ou Bhunamanasana
Figure 7 : Posture de la salutation de la terre
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Source : www.google.com
- Enchainement
- Définition
L’enchaînement des postures en yoga est un art qui doit être bien maîtrisé pour éviter une pratique désordonnée des asanas. En effet, celle-ci induit une absence d’élan et de motivation. Pourtant, l’enthousiasme est soutenu et entretenue par une pratique bien conçue. Ainsi, l’essentiel s’agit de bien succéder, combiner et relier les postures les unes aux autres en fonction du timing et de l’aspect technique des postures[21].
- Principes
D’abord, la connaissance de certains principes généraux des postures de base comme les inversions, les extensions ; est indispensable. Ensuite, « Ne pas irriter le système nerveux[22] » est la règle principale qui doit guider l’élaboration d’un enchaînement. De plus, le pratiquant doit savoir si les postures produisent de la chaleur ou du rafraîchissent ; si elles produisent de la stimulation ou de la relaxation ; si elles créent ou non de l’énergie, si elles sont actives ou calmes ; si elles sont simples ou complexes ; si elles sont enseignées au début ou plutôt à la fin ; si elles vont amener un état favorable. Enfin, les différentes qualités que le pratiquant pourrait ressentir lors d’un enchaînement ne dépendent pas seulement des postures elles-mêmes mais aussi et surtout de la façon dont on les fait.
- Exemple d’enchaînement général
L’enchaînement général qui suit a pour but de donner une inspiration au pratiquant. Pour cela, la colonne vertébrale est exercée dans toutes les directions alternativement à l’aide de ces six catégories principales de postures.
Tableau 2 : Cycle de 4 séances adaptées aux besoins et aux disponibilités du pratiquant
Séance | Groupe de postures |
Séance de postures debout : | Postures debout |
Séance d’extensions vers l’avant : | Postures assises
Extensions vers l’avant |
Séance d’extensions vers l’arrière : | Extensions latérales
Extensions vers l’arrière |
Séance d’inversions : | Inversions
Savasana (posture dorsale) |
Source : www.google.com
Le but global est de fournir un guide pour des séances variées en évitant une pratique répétitive. Par rapport à ces variétés d’enchaînements, le pratiquant ne devrait pas s’enfermer dans une routine mais savoir bien enchaîner.
- Kapalabhati
Kapalabhati est à la fois une technique de purification et un exercice de respiration.
Figure 8 : Technique de Kapalabhati
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Source : Blog latelieryoga, 18 Février 2013.
Jusqu’à ce qu’une série de respirations soit produite, l’inspiration passive et le renvoi brusque du souffle se suivent sans interruption. Quinze à vingt expulsions doivent composer au début, une série.
Sa pratique donne de la puissance à l’individu parce que ses poumons ainsi que son système respiratoire sont nettoyés, son sang est purifié qui fait que son corps reçoit un apport accru d’oxygène vers toutes les cellules, sa digestion est améliorée, ses muscles abdominaux sont renforcés. Et, d’un côté psychologique, son esprit est préparé à la méditation et alimenté pour un travail mental qui pourrait achever à une modification des états de conscience. Mais, quel est l’état modifié de conscience ou EMC ?
V- Modification des états de conscience[23]
Elle a pour but la modification radicale et définitive de tout ce qui reste comme inorganique en l’individu : le poids de ses peurs, de ses doutes et de ses désirs qui l’accompagnent et qui lui plaquent au sol ou qui empêche toute légèreté et toute libération pour son bien-être. Ceci fait que l’état de conscience qui intéresse le yoga est l’ :
- Eveil paradoxal : parce que c’est l’état le plus riche et le plus intriguant, selon les maîtres spirituels. En fait, ces derniers l’ont pratiqué sous forme de méditation. Cet état de recueillement leur entraîne hors du corps et leur permet d’approcher l’état de mort avant sa survenue réelle. Autrement dit, ils gagnent une parfaite concentration pour la modification radicale de son intuition lui permettant même d’entendre le petit bruit en n’entendant même pas les bruits assourdissants : « Les yogis disent qu’une épingle qui tombe fait du bruit comme le tonnerre et le tonnerre fait du bruit comme une épingle».
Et, avec cet état modifié de conscience ou EMC, il existe trois autres états qui avaient été découverts avant lui dont le sommeil trivial, l’éveil trivial et le sommeil paradoxal :
- Sommeil trivial: est aussi appelé sommeil conscient par les yogis. Il aide à se défendre contre l’épuisement des fonctions organiques et psychiques. L’élimination des déchets liés à l’activité cérébrale est accélérée par ce sommeil selon le propos : « Dormir permet au cerveau de se nettoyer». De plus, le sommeil est bon pour le système immunitaire ;
- Eveil trivial (veille): c’est au cours de cet éveil que le cerveau perçoit les informations du milieu extérieur ou intérieur en les décodant, les évaluant, les intégrant et les comparant aux informations reçues auparavant. Il s’agit plutôt de « transe», selon d’autres états pathologiques ; qui elle aussi est un EMC et intéressant aussi les yogis. Autrement dit, c’est une des formes d’éveil paradoxal durant lequel la personne montre une autre version de soi dans un état cérébral d’éveil. ;
- Sommeil paradoxal (rêve): est un sommeil très profond durant lequel l’activité électrique du cerveau est semblable à celle de la veille. En outre, un dormeur en plein rêve est difficile à réveiller. En effet, il est reconnaissable à travers quelques signes, entre autres, une respiration irrégulière, des mouvements rapides des yeux sous les paupières closes, un relâchement musculaire et aussi une excitation sexuelle.
Ils montrent que le yogi pourrait avoir un bien-être radical, non seulement avec un corps rempli d’énergie vitale, par le Prãna, et en mouvement mais, avec un esprit en repos… ou semblable à l’état de mort ; en pratiquant la posture du mort ou Shavasana.
Conclusion
Pour une bonne santé et ainsi une longue vie, le concept de la prise d’une alimentation saine – recommandée généralement par la médecine suite à son progrès – ne suffit pas parce que le corps d’un individu a, de plus, besoin d’une énergie vitale. Et, la pratique du yoga, en prenant bien soin de respecter l’équilibre dans la nutrition, pourrait amener ce bien-être. C’est cette raison qui nous a poussés à développer ce travail qui a mis en relation le yoga et la nutrition pour que le yogi ressente le bien-être. Effectivement, le yoga est, non seulement inventé comme une philosophie mais, conçu comme une pratique équilibrée et consciente des mouvements du corps en assurant une alimentation pranique.
Non seulement le corps est visé dans cette pratique, mais surtout l’esprit pour que le bonheur soit atteint. Pour cela, après que le pratiquant sait adopter l’équilibre dans son alimentation – qu’il soit de nature rajsik ou tamsik ou sattvik – il purifie son corps et son esprit suivant différents exercices respiratoires. Le but est de ne pas se contenter seulement de la propreté externe mais se soucier essentiellement de la pureté intérieure en adoptant les shat kriyas. En outre, le yogi doit aussi purifier ses désirs et instincts à travers le Manipura qui est aussi une technique de purification parce que son dysfonctionnement lui fait dominer par les différents défauts de la vie. Ainsi, pour les écarter, Bandhas aident le pratiquant à rediriger le flux d’énergie de son corps et esprit purifié. Et, avant les asanas, le yogi devrait entamer un changement radical de soi en respectant bien la règle de société : Yama et la règle personnelle : Niyama ; en suivant les « dix commandements du yoga ». Ceci fait qu’en général, la pratique du yoga assure le bien-être de l’individu non seulement physique mais surtout spirituel. De plus, si les cinq règles du Yama sont respectées, la vie est en harmonie.
La personnalité de l’individu est encore renforcée par la pratique des postures qui doit aussi être bien maîtrisées surtout en savant bien enchaîner. Ainsi, d’une façon particulière, si ces différents critères sont suivis en pratiquant ces postures, une longue vie lui est procurée à cause des bienfaits qu’elles fournissent à la colonne vertébrale. Mais, le problème dans sa pratique est l’exigence de la direction d’un expert pour la pratique de nombreuses postures. Et, les étapes de sa pratique sont parfois difficiles à maîtriser ce qui fait qu’il nécessite du temps pour profiter de ses influences positives. Enfin, la conscience du yogi pourrait être modifiée radicalement en concevant l’éveil paradoxal sous forme de méditation : en imitant autant que possible l’état de mort ou en pratiquant la posture du mort ou Shavasana.
Bibliographie
BRAHMARISHI SWAMI Yogeshwaranand Saraswati Ji Maharaj, 1978, « Science de la force vitale. Une nouvelle recherche sur le soi. Et la réalisation de Dieu par. L’intermédiaire du Prana », Fondateur et Président de YOGA NIKETAN TRUST, New-Delhi, (1ère édition Hindi), traduit en anglais en 1980 par Swami Muktanand Saraswati, traduit de l’anglais en français par Hutin Serge (Dr. Es-Lettres) à l’Ashram Divya Noketan.
BRONKHORST Johannes, 1985, « Patanjali and the yoga sutra », Studien zur Indologie und Iranistk 10, (1984), p. 191-212.
COUDRON Lionel (Dr.), « La posture de yoga », Formation au yoga thérapie, stage Avril 2012, Institut de Yogathérapie, Tunisie.
DASGUPTA Surendranath, 1988, « A history of indian philosophy », Vol. 1 Cambridge, Cambridge University Press, 1922, Réimpr. Delhi Motilal Banarsidass, Delhi, 1988, p. 445-495.
FEUERSTEIN Georg, 2002, « The yoga tradition. It’s history, littérature, philosophy and practice. », New Delhi : Bhavana Books ans Prints.
SINGLETON Mark, 2010, « Yoga body. The origins of modern posture practice », Oxford University Press.
TART Ch. T., 1990, « Altered states of consciousness », 3ème édition : Harper, San Francisco, 1990, 1ère édition, 1969.
VARENNE Jean, 1973, « Le yoga et la tradition hindoue », Paris, CELT.
[1] Cf. VARENNE Jean, 1973.
[2] Les Grecs l’appellent le Pneuma, les Chinois le Qi ou Chi, les Chrétiens le Saint esprit, les Egyptiens le Ka.
La simple équation c’est « Sans prãna, pas de vie ! »
[3] Tous les termes en italique dans notre travail sont en sanskrit ou en langue de textes religieux hindous.
[4] La philosophie ãstika, différente de la philosophie nãstika, est celle qui reconnaisse l’autorité du Veda ou de l’éternel. Elle est dotée de six écoles dont la Mīmāṃsā, le Nyāya, le Sāṃkhya, le Vaiśeṣika, le Vedānta et le Yoga. Elle est datée entre Vème et VIIème avant notre ère.
Cf. DASGUPTA Surendranath, 1988.
FEUERSTEIN Georg, 2002.
ALAIN DANIELOU indique qu’il en existe un résumé en langue tamoule, dans le Manimékhalaï.
[5] Il existait deux savants célèbres différents qui se furent dénommés Patañjali dans l’histoire intellectuelle de l’Asie méridionale dont le second intéressant notre travail serait à l’origine du recueil classique de yoga sutra entre l’an 300 et l’an 500 avant notre ère.
Cf. BRONKHORST Johannes, 1985.
ERNEST EGERTON WOOD, La pratique du yoga ancien et moderne, page 19, « Les savants hindous estiment généralement que Patañjali vécut et rédigea ses aphorismes vers l’an 300 avant notre ère. ». Le problème de datation reste largement ouvert.
[6] C’est un recueil de 195 aphorismes (sutra) ou phrases brèves (de 1 161 mots) qu’est la base du système philosophique appelé yoga inspiré par Patañjali.
Cf. Digital Corpus of Sanskrit (Section « Textes »: Yogasūtra).
[7] L’Ayurveda se présente comme la science de la vie, c’est une alliée du yoga qui propose des exercices de bien-être et d’hygiène de vie, et du corps en particulier. Le but est de bien identifier le dosha ou constitution physique en accord aux trois gunas.
[8] Cf. www.energika.org
[9] Blog de yoga : yogamrita de Michèle Lefèvre.
[10] Cf. BRAHMARISHI SWAMI Yogeshwaranand Saraswati Ji Maharaj, 1978.
[11] Nadi, un terme sanskrit, signifie dans la philosophie de yoga : canal énergétique. D’après certaines traditions, il existe dans le corps humain, 72 000 canaux comparables aux méridiens de l’acupuncture.
Cf. Chandogya Upanishad (8.6.6) et « Theory and practice of yoga: essays in honour of Gerald James Larson. Gerald James Larson, Knut A. Jacobsen ». Éd. BRILL, 2005, page 6.
[12] Ces sept chakras sont : Muladhara ou chakra racine qui se situe au niveau du périnée ; Swadhistana ou chakra sacré se situant au niveau des organes génitaux, Manipura ou chakra solaire se situant au niveau du nombril ou au niveau du plexus solaire, Anahata ou chakra du cœur se situant au centre de la poitrine, Vishuddi ou chakra du gorge se situant à la base du cou, Ajna ou chakra du front se situant entre les deux sourcils, Sahasrara ou chakra couronne se situant au sommet du crâne. Chaque chakra, dans la tradition ayurvédique est associé à une couleur à une ou plusieurs pierres précieuses… à certaines maladies physiques et psychiques (Cf. Figure ci-dessus).
Site Passions de MCA-Vani Dévi/Yoga, Spiritualité et Science : « Les shat kriyas, Les six purifications assainissent le système respiratoire, l’œsophage, l’estomac, les yeux et le colon inférieur », 26 Mars 2008.
[14] Sources : Site kundalini yoga, site NOPANDA, Blog Natha Yoga Alsace publication par Olga Schmitt.
[15] Pranayama est un terme sanskrit qui se défini comme étant un discipline de souffle par le biais de la connaissance et du contrôle du Prãna : énergie vitale universelle.
[16] Nous les citons de la partie basse vers la partie haute du corps mais sa pratique conseillé par les experts débute de Mula Bandha vers Jalandhara Bandha et enfin Uddiyana Bandha.
[17] Ujjay est une méthode de respiration énergisante à travers Prãna qui vitalise la prise d’énergie.
[18] Cf. SINGLETON Mark, 2010.
[19] Cf. Formation au yoga thérapie, stage Avril 2012, « La posture de yoga », Institut de Yogathérapie, sous la direction du Docteur Lionel COUDRON, Tunisie.
[20] Il faut noter que dans ce paragraphe intitulé asanas, nous n’avons pas traduit et développé ces différents exercices de principales catégories de postures car la longueur de notre travail est limitée. Ainsi, pour aider les lecteurs, nous avons donné leurs termes en sanskrit pour faciliter la recherche sur leurs détails.
[21] C’est une des caractéristiques fondamentales du système de yoga développé par Śri B.K.S. Iyengar.
Cf. www.google.com
[22] Cf. www.google.com
[23] Cf. TART Ch. T., 1990.
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