Les cursus dans les écoles de commerce se concluent de manière générale par un mémoire. Cette dernière épreuve est obligatoire dans la mesure où sa tenue est la condition sine qua non pour l’obtention du diplôme. En commettant ces 3 erreurs, un étudiant peut rater son mémoire en école de commerce.
Trois facteurs peuvent être à l’origine de l’échec du mémoire d’un étudiant des écoles de commerce :
- Le choix d’un mauvais sujet
- L’absence d’une méthodologie appropriée
- L’impréparation de la soutenance
- Le choix d’un mauvais sujet
Que ce soit pour les universitaires ou pour les étudiants des écoles de commerce, la première étape d’un mémoire de fin d’études est de trouver un sujet. Une entreprise souvent difficile pour les étudiants face à la grande diversité des thèmes qui leur sont proposés. Cette pluralité thématique peut-être en effet à l’origine d’un mauvais choix de sujet.
C’est pourquoi il est fortement recommandé de discuter de ses éventuels sujets avec ses professeurs, plus particulièrement avec son directeur de mémoire. Ayant une bonne connaissance du domaine concerné, un enseignant pourra en effet renseigner un étudiant sur la pertinence et sur la faisabilité du thème choisi.
D’ailleurs, la pertinence du sujet n’est pas le seul paramètre à prendre en considération lors de cette démarche. L’étudiant doit aussi tenir compte de l’adéquation du thème choisi avec sa formation et son cursus. Enfin, un mauvais choix de sujet peut-être aussi à l’origine de la démotivation d’un étudiant. D’où l’intérêt d’un thème qui intéresse et qui passionne ce dernier.
- L’absence d’une méthodologie appropriée
Une fois que le sujet est choisi, mais surtout validé par le professeur référent, la phase suivante est la mise en place d’une méthodologie de travail appropriée. Pour cause, épine dorsale de toute recherche, la méthodologie permettra à l’étudiant de structurer les différentes étapes et les démarches à suivre pour mener à bien son mémoire.
Entre les lectures scientifiques, la descente sur le terrain et la rédaction… Un mémoire de fin d’études est effectivement un travail de longue haleine qui mobilisera du temps et de l’énergie. Pour terminer dans les délais le mémoire, une bonne organisation sera de ce fait nécessaire. L’absence d’une méthodologie ne pourra alors que pénaliser un étudiant.
Par ailleurs, concernant la validité scientifique des mémoires, les exigences des écoles de commerces sont aujourd’hui très proches de celles des universités. Faire une impasse sur la méthodologie peut-être ainsi interprétée comme le manque de sérieux de l’étudiant, ou encore comme l’absence d’implication de l’intéressé dans ses travaux de recherche.
- L’impréparation de la soutenance
Disposer d’un sujet de mémoire pertinent et d’une méthodologie appropriée est malheureusement loin d’être suffisant pour réussir son mémoire. Cette épreuve n’est pas seulement écrite, mais est aussi accompagnée d’un exercice oral. Lors de la soutenance, un étudiant sera en effet également noté sur sa présentation orale.
Pour cause, une fois la rédaction du mémoire est terminée, certains étudiants pensent à tort qu’ils ont déjà fait le plus gros du travail. Ils pensent alors que la soutenance ne sera qu’une simple formalité. Pourtant, sans une préparation, et cela quand bien même l’étudiant maîtrise parfaitement son sujet, les vingt minutes de présentation orale seront cruciales pour la détermination des notes, voire pour l’obtention du diplôme.
La négligence de cette étape importante ne pourra être que préjudiciable à l’étudiant. S’y préparer est fortement conseillé. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à s’entraîner devant leurs camarades d’école ou devant leurs professeurs. Ne surtout pas perdre de vue qu’une soutenance orale est la présentation des résultats des recherches et des travaux de l’étudiant.
Le choix d’un mauvais sujet, l’absence d’une méthodologie appropriée ou encore l’impréparation de la soutenance font partie des causes qui peuvent à l’origine de l’échec du mémoire d’un étudiant en commerce. Toutefois, certains facteurs humains comment la démotivation, le manque de disponibilité et la médiocrité peuvent-être des blocages à l’aboutissement d’un mémoire de fin d’études.