Pour clôturer un cursus universitaire, chaque étudiant doit rédiger un mémoire de fin d’études. Et ce, peu importe sa filière. Cela permet d’évaluer ses capacités à apporter une réflexion sur une problématique précise à partir de ses acquis durant ses années d’études. Le choix d’un sujet précis est un élément capital du mémoire.
Cet article aborde particulièrement le choix de sujet en mémoire de droit. Cette étape relève des plus complexes et énigmatiques car les thèses et synthèses évoquées doivent être obligatoirement orientées vers des théories juridiques existantes concernant des sujets et des cas précis. L’enjeu est de taille car l’étudiant se doit de de sortir de terre un thème qui tient la route et qui est soutenable.
Le choix des thèmes repose donc sur trois critères principaux, à savoir :
Les Spécialités
Le droit est une filière spécifique qui se subdivise en plusieurs spécialités. Celles-ci sont acquises en fonction du niveau de cycle universitaire. Pendant les premières années universitaires, les études de droit sont basées sur des matières qui sont généralisées. Elles englobent des théories de droits communs et universels tels que le droit civil, pénal, constitutionnel, administratif, le droit des finances publiques et l’histoire des droits. Au fur et à mesure de l’ascension en cycle, les étudiants seront amenés à se spécialiser sur un domaine précis qui déterminera le milieu dans lequel il exercera sa profession. C’est dans cette lancée que l’impétrant doit essentiellement orienter son choix. Sa spécialité sera un indicateur qui cadrera d’une certaine manière sa capacité et ses compétences en matière de droits.
Les cas pratiques
Le cas pratique est le cœur-même du mémoire. Il aborde le vif du sujet et met en évidence les acquis de l’étudiant. En se confrontant à des cas qui décortiquent un ou plusieurs problèmes juridiques. L’impétrant est amené à se mettre en situation afin de résoudre des situations, défendre un avis, argumenter ou appuyer sur un fait en se référant aux textes et articles, selon les règles juridiques. La résolution des cas pratiques est une démarche intellectuelle de précision qui consiste à identifier les données liées aux problèmes et à les traduire en termes juridiques dans le but de déterminer les règles juridiques s’appliquant à la situation.
Matière maitrisée
Outre le choix de la spécialité et celui du cas pratique, l’impétrant doit sélectionner une ou plusieurs matières qu’il maîtrise afin de déceler les différentes théories sur lequel il basera le mémoire. Il va sans dire que durant un parcours d’étude, l’on a des unités d’enseignement dans lequel on excelle plus que dans d’autres. Cette sélection de matière(s) maîtrisée(s) est incontournable pour faciliter la rédaction du mémoire et élaborer un contenu cohérent. En d’autres termes, plus l’étudiant aura une maîtrise du sujet, plus son mémoire sera cadré et solide. Ce critère est très important pour éviter à l’impétrant de rédiger un mémoire hors sujet ou incompréhensible. L’idée étant de pouvoir rallonger ou raccourcir le mémoire selon les besoins, que ce soit à l’oral ou à l’écrit.
En résumé, l’impétrant en droit doit choisir un sujet qui lui sera utile dans sa carrière future et donc correspondre à sa spécialité. Il doit également le définir en se basant sur des cas pratiques avec lesquels il pourra démontrer ses connaissances variées et précises en argumentant sur un article ou texte de loi particulier. C’est-à-dire, en alliant problèmes pratiques et approches théoriques. Et enfin mais non le moindre, afin qu’il puisse être à l’aise dans sa rédaction de contenus et assurer la qualité de son mémoire, il doit cadrer le choix de son sujet en se référant à la, ou aux matières laquelle qu’il maîtrise.